Le plan adopté la semaine passée est de toutes façons inefficace et insurmontable pour l'économie grecque.
Que les Grecs aient l'opportunité de s'y opposer démocratiquement ne fait qu'accélérer le processus, c'est finalement une bonne chose.
Par contre, il faudrait que l'on réalise (ou que l'on admette) que le problème provient bien de la façon dont on a construit l'Euro. Une monnaie avec une Banque centrale dont l'action est statutairement limitée (elle n'est pas capable d'acheter sur le marché primaire des titres de dettes des Etats membres de l'Union Monétaire Européenne) est nécessairement en grand danger en cas de crise.
Si vous avez des amis allemands, harcelez-les pour qu'ils daignent changer de position sur cette question. Ils se tirent une balle dans le pied et nous envoient au fond du trou.
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Citation:
«Ce que me disent mes copains grecs, c’est que ce référendum peut être gagné. Les Grecs sont probablement capables d’apprécier que c’est ça ou quelque chose d’encore pire», assure Pascal Lamy, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce.
Des fois, c'est tout de même vraiment déprimant. L'idéologie libérale au sommet de l'Europe aveugle jusqu'à un point hallucinant les hauts dirigeants.