Huisgonde a écrit:
Punaise, j'suis cité partout ...
Bon. Mais cité dans le FF, ça claque quand même un peu, hein. Même en Ville-Guilly.
Quel bonheur ! Les dirigeants du MNK grâce à leur action contre l'équipe (c’est du moins ainsi que les joueurs qui se sont exprimés semblent le ressentir) soutenue par un discours très virulent contre le club ont réussi démontrer à quel point eux aussi pouvaient être des personnes qui comptent. Ils sont interrogés par les médias. Ils vont rencontrer les dirigeants du club. On cite même leur nom dans la presse nationale.
C'est la revanche des petits et des sans grades via le fameux quart d'heure de célébrité promis à tous un jour ou l’autre. C'est vrai, c'est frustrant d'être considéré comme la cinquième roue du carrosse. Et c’est tentant de compter un peu quitte à prendre le risque de détruire plutôt que de rester dans l’anonymat en participant humblement et patiemment à une construction collective dont d’autres retireront la gloire.
Cette frustration, sans doute ancienne nécessitait d’être exacerbée pour produire des effets visibles. Pour suggérer sans dire, je me contenterai d’évoquer le fait que souvent les extrêmes sont habiles à manipuler les frustrations et ce ne sont pas tout à fait des paroles en l’air.
Je ne dis pas non plus que le club soit exemplaire dans ses relations avec les supporters caennais. Pas du tout.
Je ne juge personne. Je crois pouvoir comprendre les raisons de chacun. Chacun voit d'abord ses intérêts et se laisse persuader qu’il agit noblement, pour la bonne cause, dans l'intérêt de tous, de façon totalement désintéressée et en ayant parfaitement raison. Souvent même, de méchants moyens semblent justifiés par une finalité juste.
Mais, s’il me semble pour l’avoir souvent vécu que vous êtes parfois dans l’auto intoxication, que vous êtes trop souvent dupes d’arguments fallacieux ou que vous manquez parfois d’esprit critique sur au sujet de cette histoire. Permettez moi de vous en alerter.
Je suis sans beaucoup d’illusions sur la façon dont ce message sera reçu. Et si je n’écarte pas la possibilité d’être dans l’erreur, vous ne devriez pas balayer d’un revers de manche la possibilité que je sois un peu dans le vrai.
Putain, je sens que je vais encore manger grave.