Karibou a écrit :Je m'en fous j'ai pas d'actif à protéger, je vais crever la gueule ouverte et il me restera les caillasses.
Un, deux
Un, deux, trois, quatre
[video]http://www.youtube.com/watch?v=NZbxFZhpnl8[/video]
Karibou a écrit :Je m'en fous j'ai pas d'actif à protéger, je vais crever la gueule ouverte et il me restera les caillasses.
Karibou a écrit :Alessio Rastani est un trader interrogé par la BBC au sujet de la crise des dettes souveraines et de l'euro, ce type te regarde dans les yeux et te dis:
Je vous traduis le truc en gros:Le plan que les gouvernements européens mettent en place on en a rien à foutre (par on entendre les investisseurs et acteurs du marché), nous savons pertinemment qu'il ne fonctionnera pas car la situation européenne ne peut pas être résolue.
Personnellement je me couche le soir en rêvant d'une situation comme celle que nous nous apprêtons à vivre, je rêve de ça depuis 3 ans maintenant.
Mon travail n'est pas de résoudre une situation économique problématique pour un état, un continent ou le monde entier mais de faire de l'argent à partir de cette situation problématique car je suis un trader.
Lors de la crise économique des années 30 des tas de gens étaient préparés et ont fait énormément d'argent.
Nous savons que l'euro va crasher et que le marché d'échange mondial est d'ores et déjà grillé, fini, aucun plan n'y changera rien car il est trop tard, déjà, quantité d'investisseurs déplacent leur mise de la zone euro et de la bourse en général vers des placements plus sûr anticipant l'inéluctable.
Et c'est inéluctable car les marchés aujourd'hui sont dominés par la peur et que ce ne sont pas les gouvernements qui dirigent le monde de nos jours mais Goldman Sachs et Goldman Sachs tous comme les grands fonds d'investissements n'en a rien à foutre du plan de sauvetage européen.
Ce que je veux dire à tout ceux qui m'écoutent c'est qu'il n'y a pas que les élites financières qui sont capables de tirer leur épingle du jeu d'une situation de récession profonde comme celle qui s'annonce, c'est à la portée de n'importe qui, il suffit d'apprendre comment tirer profit d'un marché qui s'écroule et d'agir dès maintenant. (il parle de protéger ses actifs, c'est à dire son capital qui engendre une rémunération et pour se faire il préconise des hedging strategies, des investissements en bons du trésor US sur 30 ans et plus généralement de transformer ses euros en dollars américains).
Cette situation est assimilable à un cancer, plus on attends en espérant que ça s'en aille plus la situation empire et se généralise, devient critique et tue.
Nous ne sommes plus au temps de l'espoir et de la confiance et ma prédiction c'est que dans moins de 12 mois, les économies de millions de gens vont tout simplement s'évaporer et qu'il ne s'agit que du début.
Je m'en fous j'ai pas d'actif à protéger, je vais crever la gueule ouverte et il me restera les caillasses.
Landry a écrit :Karibou, qu'est-ce qui te permet de dire "c'est pas un fake"?
He is a business owner, a 99pc shareholder in public speaking venture Santoro Projects. Its most recent accounts show cash in the bank of £985. After four years trading net assets are £10,048 - in the red.
How a man who has never been authorised by the Financial Services Authority and has no discernible history working for a City institution ended up being interviewed by the BBC remains a mystery.
"They approached me," he told The Telegraph. "I'm an attention seeker. That is the main reason I speak. That is the reason I agreed to go on the BBC. Trading is a like a hobby. It is not a business. I am a talker. I talk a lot. I love the whole idea of public speaking."
So he's more of a talker than a trader. A man who doesn't own the house he lives in, but can sum up the financial crisis in just three minutes – a knack that escapes many financial commentators.
"I agreed to go on because I'm attention seeker," he said on Tuesday. "But I meant every word I said."


