j'ai enfin retrouvé le texte de Dudu qui date de 2003 (après le match Créteil - Caen)
Citation:
"Oh un club house", on se décide à y aller, et là qui on voit : Le president de la ligue qui en sort.
L'occasion est trop belle, pas question de passer à coté sans rien dire, j'entame la discussion en commençant par lui demander quelles solutions il compte trouver pour les fumigènes. Un peu surpris, il participe tout de même.
J'avoue j'ai un peu monopolisé la parole, car j'avais pas mal de truc à lui dire, mais ce qu'on peut dire c'est qu'il a su écouter. Mais bon, on a dit ce qu'on avait à dire et on a su contredire ses arguments lorqu'il en avait (remarque c'est toujours le mm argument .
Il nous a expliqué que c'était pas pr nous emmerder mais pour notre sécurité (le discours classique), on lui a expliqué notre position, notre faço n de penser et surtout d'agir, lui prouvant que c'est cette interdiction qui créé du danger.
Pour ça 2 exemples, celui du match de ce soir (5-6 torches craquées) où on lui a expliqué que pour en allumer sans se faire choper on était obligé de les jetter à terre, comme on fait à chaque fois, alors que si c'était organisé et autorisé, il n'y aurait aucun probleme.
Pour prouver ça, on lui a décrit l'organisation de la rangée de torche contre Sainté, avec les stadiers, avec les tas de sable à la fin, les gars qui craquent devant la fosse donc sans danger.
On lui a aussi parlé d'une crainte, c'est à dire que suite à ces interdictions, les fouilles sont plus sévères, donc les gars pour pas se faire choper peuvent etre tenté par le chlorate, qui est bcp plus dangereux (oui, perso j'en ai utilisé, et c'est sur que c'est pas le genre de truc qu'il faut proner, surtout quand on voit le manque d'org de certains qui utilisent cette substance tres aléatoire et dangereuse...). Le gars semble connaitre son dossier, en parlant de chlorate il voyait bien de quoi je parlais.
Encore une fois, on a bien vu que son soucis principal était la sécurité, éviter qu'il y ait un blessé, voilà pourquoi on s'est efforcé de lui prouver que c'est en interdisant que le danger se créé, ce qu'il n'a pu que reconnaitre face à nos arguments, ou plutot nos exemples. De plus il a affirmé qu'il savait trrès bien que des fumigènes, interdits ou non, il y en aura toujours.
Sinon, le bon ptit moment de la discussion, qd il nous dit qu'il trouve ça magnifique les animations dans les stades, lorsqu'on lui dit "même les fumigènes ?", apres un temps d'hésitation mais en insistant un peu, il nous sort la phrase du jour "Mais oui, c'est beau les fumigènes"
Il nous a affirmé qu'il cherchait des solutions, il a également avoué qu'ils y étaient allés un peu fort avec els amendes en début de saison, il y a une réunion le 10 nov avec certaines assoc, il souhaite trouver de réelles solution, et vu comme cette personne est préoccupées par la sécurité et la peur du drame dans un stade, je pense pas qu'il puisse longtemps continuer à agir comme ça, car il ne peut que reconnaitre que ce que nous lui disons est vrai (qd on parle des dangers créé par l'interdiction), d'ailleur il l'a reconnu et il n'a jamais mis en doute nos paroles, il a juste défendu son point de vue sur ses craintes du drame.
Pour conclure, bien sur on peut se dire "Ouai c'est facile, quand il les a en face, il va dans leur sens pour pas avoir de probleme".
Oui, peut -etre. Mais ce qu'on réclame depuis toujours c'est un dialogue, là il s'est montré ouvert, il a écouté ceux qui parlaient, il a jamais essayé de fuir la discussion, et ça c'est positif.
Et oui, même si c'est ptet que des beaux discours, on peut etre optimiste, mais pas statisfait : La satisfaction on l'aura que quand yora quelques choses de fait, car parler c'est facile, apres nous on attend des actes, et la coordination nationale qui se créé peut vraiment aboutir à quelque chose. (sinon l'avantage de ce genre de rencontre, c'est qu'on l'a vraiment pris par surprise, et là, pas le temps de préparer les beaux discours)!
Monsieur Thiriez, stop aux paroles, place aux actes.