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«Michel Guyot, Bruno Grougi aurait refusé l'offre de prolongation que vous lui avez proposé...
On lui a proposé une prolongation de trois ans, mais on
n'a pas trouvé d'accord au niveau de sa rémunération. Il lui reste un an de contrat, la porte est ouverte, mais un joueur qui fait 14 passes décisives et qui marque 9 buts en une saison, il a une valeur. Si on le laisse partir, ce ne sera pas de gaieté de coeur, mais c'est sa vie. On a un budget, on ne peut pas dépenser l'argent qu'on n'a pas.
Il y a quelques jours, vous affirmiez pourtant que vous souhaitiez le conserver, quitte à le laisser partir libre dans un an...
Je ne suis pas un abruti ni un briseur de carrière. S'il veut aller à Caen, ça le regarde, mais ce qui me contrarie, c'est que ça soit Caen, un club qui l'avait laissé au bord de la route...
On vous sent affecté...
Mon tort, c'est d'être trop dans l'affectif. Ce sont des moments que je n'aime pas, le mois de juin est affreux... On annonce qu'on ne veut pas poursuivre l'aventure avec untel alors que trois semaines auparavant, on s'embrassait. Quant à Grougi, lors de la dernière journée, il portait le brassard, c'était un signe de reconnaissance...
Avez-vous encore l'espoir de le convaincre ?
J'ai eu son agent hier soir (mardi). Il est annoncé à la reprise, et s'il veut continuer avec nous sans prolonger, c'est son droit. Ça sera au coach de l'utiliser, et à lui de s'imposer comme un titulaire par sa classe. Ce qui est sûr, c'est qu'on ne va pas attendre pour le remplacer. Pour l'instant, on a aucune proposition, mais j'ai eu un contact avec Fortin (le président de Caen) qui m'a demandé : «Grougi, ça vaut quoi ?». Si c'est pour nous proposer quelques centaines de milliers d'euros, ils peuvent s'acheter une canne à pêche. Ce qui est un peu dommage, c'est que le dossier n'ait pas été clarifié avant la reprise. Ça amène un climat malsain.
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