Citation:
Pour éviter de devoir évacuer trop de monde, les autorités japonaises ont augmenté le seuil légal, le faisant passer à 20 mSv/ an. Un seuil qui équivaut à celui des travailleurs du nucléaire en France, et qui est jugé criminel par certains experts indépendants. Rappelons qu'en France, la population ne doit pas être exposée à plus de 1 mSv/an.
Selon les estimations de l'IRSN, quelque 70 000 personnes pourront être exposées à des doses de 10 mSv/an et « il serait souhaitable de les évacuer ». Le gouvernement japonais, qui a déjà sur les bras 80 000 sans abris évacués de la zone, se refuse à augmenter l'aire d'évacuation.
Tiré d'un article de Rue 89Pour rappel, les chiffres évoqués précédemment par Nicolas Foray un spécialiste des effets des faibles doses de radioactivité:
Karibou a écrit:
Un
spécialiste des effets des faibles doses de radioactivité explique un peu le délire.
la radioactivité naturelle varie en fonction des régions entre 1 et 40 mSv par an. Or dans les régions de plus forte exposition naturelle, on n'observe pas 40 fois plus de cancers que dans les zones de plus faible exposition. On pourrait donc considérer que jusqu'à environ 40 mSv par an, le risque est négligeable. Mais au-delà, la question reste posée : il y un vrai débat jusqu'à 100 mSv par an.
Il y a aussi le facteur individuel. Notamment pour des raisons génétiques, une dizaine de pour cent de la population auraient un risque plus élevé de développer des cancers radio-induits.
D'un côté on a le constat qu'à 10 mSv/an il serait souhaitable d'être évacué, de l'autre on a celui que jusqu'à environ 40 mSv par an, le risque est négligeable et que jusqu'à 100 mSv par an il n'y a pas de consensus.
Le fait est que la norme officiellement admissible au Japon est désormais à 20 mSv/an et que toute velléité de mesurer de façon indépendante les taux de radioactivité en mer rencontre l'objection des autorités.
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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
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