Le sievert
ordre de grandeur
Citation:
Dose annuelle moyenne reçue en France : ~2,4 mSv/an/personne11.
La région du Kerala en Inde est connue pour des taux de radioactivités très forts : jusqu'à 70 mGy/an 12 Le rayonnement naturel fait l'objet de rapport de l'UNSCEAR : ISBN 978-92-1-142274-0.
Limite autorisée pour l'exposition de la population aux rayonnements artificiels, en France : 1 mSv/an/personne (Code de la santé publique, Article R1333
Limite autorisée pour les personnels exposés, en France : 20 mSv sur douze mois glissants par personne (Dosimétrie réglementaire), dosimétrie mensuelle fixée à 1,5 mSv, dosimétrie fixée par les entreprises à 16 mSv/an (Code du travail, Article R231-76).
Une radiographie des poumons : 0,3 mSv13
Un voyage Paris-New York aller et retour : 0,08 mSv, soit 9,5 µSv par heure (en avion long-courrier non supersonique, dose due au rayonnement cosmique supplémentaire à environ 10 000 mètres d’altitude en croisière, hors périodes d’éruption solaire touchant la Terre)1314 : la dose reçue dépend essentiellement de l’altitude (selon le type d'appareil), du temps total de vol, de la latitude de route suivie et de la présence ou non d'escales, un peu moins de la période de l’année (proximité de la Terre avec le soleil), et de l'horaire, mais pratiquement pas de la nature matérielle de la carlingue (qui n’offre pratiquement pas d’écran à ces rayonnements sur les avions commerciaux civils). La limite annuelle d’exposition pour la population générale serait atteinte à 17 allers-retours par an sur ce trajet ; les personnels navigants dans les avions sur les lignes intercontinentales passant à proximité des pôles sont considérés comme des personnes exposées mais ne dépassent pas la limite légale de 16 mSv/an des travailleurs exposés dans les entreprises autorisées (qui correspondrait à 272 aller-retours sur cette même ligne par an), sauf éventuellement en période de forte activité solaire pour lesquels ils peuvent faire l'objet de mesures réglementaires temporaires de protection et de surveillance (par des détecteurs placés dans les avions de ligne).
Fumer une cigarette : 0,010 mSv15 (c’est-à-dire que la limite annuelle d’exposition pour la population générale en France est atteinte à environ un paquet par semaine, et dépassée à plus d’une cartouche tous les deux mois). La plupart des fumeurs dépassent très vite le seuil légal d'exposition de la population générale.
Une centrale nucléaire française : 2 µSv/an soit 0,002 mS/an (en état de fonctionnement normal, hors accident)13. Ce seuil est 500 fois plus faible que le seuil légal d'exposition de la population générale. Au delà (incident sérieux), des mesures de protection de la population (et des travailleurs indispensables sur le site) peuvent être nécessaires (traitement préventif, surveillance et diversification des sources d'approvisionnement alimentaire ou en eau, confinement temporaire, procédures d'arrêt des installations) et en cas d'incident grave ces seuils peuvent être augmentés dans un périmètre défini (après évacuation de la population) une fois les autres mesures de protection effectives.
À Fukushima Daiichi au Japon, lors de la catastrophe nucléaire liée à un tsunami, des journalistes ont mesuré, le 3 avril 2011, à 1,5 km de la centrale nucléaire des doses d'environ 112 µSv/h, soit un équivalent de 980 mSv/an16. Le 14 mars 2011, une forte activité de 167 sieverts par heure, soit équivalent à 1,46 millions de Gy annuel, a été enregistrée au niveau de l'enceinte de confinement du réacteur n° 3 et une valeur du même ordre au niveau des autres réacteur