Why not a écrit:
Amis du système éducatif bonjour.
Je ne sais pas si cela a été posté ici mais j'ai cru halluciner et relire deux ou trois fois la phrase pour être sur qu'elle était réellement écrite ainsi :
L'inspecteur d'académie à Caen a écrit:
Il s'agit d'éviter que les collèges qui font peu ou pas redoubler paient les moyens des autres, moins vertueux.
Du coup la nouvelle pratique sera d'ajouter des heures de cours dans les collèges où il y a peu de redoublements et donc d'enlever des heures dans ceux où il y a plus de redoublements... a priori là où il y en aurait le plus besoin. Au delà de ce bonus / malus qui ne toucherait qu'au maximum une dizaine d'heures annuelles c'est la philosophie générale qui me surprend.
A moins que l'on remette totalement en cause la légitimité du redoublement comme il est fait dans l'article du figaro.
Le lien
C'est bien ce qui se passe dans l'académie... La philosophie générale ? Ben... économique... Les élèves qui redoublent coûtent cher à la collectivité. Et puis cela donne des mauvais chiffres... Z'aiment pas ça, les recteurs.
Sur la question du redoublement en général, ça fait un moment que ça polémique sur le sujet, et j'adore les comparaisons que l'on nous donne constamment, comme avec le système finlandais... Cela fait des années que dans tous les domaines, on nous explique pour faire passer les réformes que c'est toujours mieux ailleurs...
La Finlande est-elle aussi mal classée que la France pour ce qui est du nombre d'adultes encadrant les élèves ? Quels moyens se donne-t-elle pour éviter le redoublement ?
En attendant, sans repenser le système de manière globale, on prend le bout de système des voisins qui nous arrange pour faire des économies.
Je n'ai pas envie de rentrer dans un interminable débat sur le redoublement (j'ai ma dose de discute en ce moment). Simplement, je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'anti-redoublement qui envisagent la suppression totale du redoublement sans la mise en place d'un système très différent demandant des... moyens qu'on n'aura pas.
Pour faire bosser les élèves en petits groupes selon leurs difficultés, par exemple, et pas à trente par classe.
En résumé : ouais, ça pue grave la merde.