réaction laconique sur le site de l'UEFA:
"L'UEFA, tout comme ses confédérations continentales et 49 de ses associations membres, est intervenue de façon formelle dans le dossier, pour soutenir la FIFA. De son côté, le G14, groupement des principaux clubs européens, a accordé son soutien à Charleroi."
Ca vire à la guerre de tranchées.
le G14, sur son site: "
Le G-14 soutient ainsi, depuis longtemps, qu'il faut changer les règles relatives à la mise à disposition des joueurs, y compris dans leur volet "assurance", puisque celles-ci obligent actuellement les clubs à assurer leurs joueurs même lorsqu'ils jouent au bénéfice d'une équipe nationale. Ces règles prévoient également que les clubs ne reçoivent aucune compensation en contrepartie de cette mise à disposition, même lorsqu'elle a pour but l'organisation de tournois internationaux hautement profitables."
c'est pas faux.
Le tribunal de commerce de Charleroibalance le dossier à la CJE qui devra statuer sur:
« Les obligations imposées aux clubs et aux joueurs de football sous contrat de travail avec ces clubs, par les dispositions statutaires et réglementaires de la FIFA qui organisent la mise à disposition obligatoire et gratuite des joueurs en faveur des fédérations nationales ainsi que la fixation unilatérale et contraignante du calendrier international des matches coordonné, sont-elles constitutives de restrictions illicites de concurrence ou d’abus de position dominante ou d’obstacles à l’exercice des libertés fondamentales conférées par le Traité CE, et donc contraires aux articles 81 et 82 du Traité ou de toute autre disposition de droit communautaire, particulièrement les articles 39 et 49 du Traité ? »
10 contre 1 que la CJE statue en faveur du G14.
Ca peut donner quoi?
Dédomagements des fédé aux clubs en cas de blessures lors d'une compétition internationale (via assurances).
Les pays Africains auront-ils les moyens de contracter cela? Quoique je vois bien une politique de solidarité se mettre en place au niveau de la FIFa où les "riches" subventionnent les "pauvres".
Ca pourrit aussi déclencher chez les joueurs un revirement total: après-tout, porter le maillot national n'est pas seulement un honneur légitimant quelques primes mais bel et bien une activité économique impliquant le versements de revenus plus conséquent.