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Foot - L1- Caen
El-Arabi : «Une bande de potes»
Surprenants sixièmes, les Caennais se déplacent à Lorient samedi (19h00). À la tête de son attaque, Youssef El-Arabi, qui n'en finit plus d'impressionner avec ses potes de formation.
Youssef El-Arabi a inscrit trois buts en ce début de saison.(EQ)
C'est l'une des belles surprises de ce début de saison. Promu, après une année passée au purgatoire, Caen ne s'est pas loupé pour son retour parmi l'élite. C'est même le moins que l'on puisse dire, après les succès obtenus au Vélodrome (1-2) et à domicile contre Lyon (3-2), lors des deux premières journées. «Tout se passe bien pour nous depuis la reprise du Championnat et franchement, on ne s'y attendait pas du tout», confesse Youssef El-Arabi, symbole de cette réussite caennaise. Sixièmes au classement, les Normands aspirent désormais à continuer dans cette voie. Et pour cause, «il faut assurer le maintien le plus vite possible et se mettre à l'abri», raconte le néo-international marocain. Car la peur de revivre la tristesse qu'avait entraînée la relégation en Ligue 2, un soir de mai 2009 est, elle, bien présente. «La déception était vraiment très grande quand on est descendu. Encore plus vu la qualité du groupe», se souvient le joueur, qui avait fait ses débuts en Ligue 1 cette année-là.
«On est une bande de potes. La plupart des joueurs de ce groupe se connaissent depuis longtemps. Ça se voit sur le terrain, on joue les uns pour les autres.»
Caen a donc retenu la leçon de ses échecs passés, mais la réussite normande ne s'explique pas par ce simple fait : «On est une bande de potes», reprend El-Arabi, au moment de définir les points forts de son équipe. «On est beaucoup à avoir été formés ensemble et la plupart des joueurs de ce groupe se connaissent depuis longtemps. Ça se voit sur le terrain, on joue les uns pour les autres», poursuit-il. L'attaquant, avec ses trois buts au compteur, savoure lui aussi personnellement son début de saison : «Je m'éclate franchement. Jouer au Vélodrome était déjà un rêve, mais y marquer... Vous ne pouvez même pas imaginer !» Il faut dire que le garçon «revient de très loin», de son propre aveu. Pensionnaire du centre de formation du Stade Malherbe, il s'était vu indiquer la porte de sortie à l'âge de 14 ans, avant d'être rappelé en 2007, après un passage par le monde amateur. Un parcours atypique, qui le pousse à relativiser désormais : «Quand je rentre sur le terrain, je n'ai rien à perdre, je suis là pour me faire plaisir, c'est tout», conclut cet ancien membre de l'Équipe de France des moins de 21 ans de futsal. Qui tentera, avec ses coéquipiers, de poursuivre sa marche en avant, samedi, à Lorient. - Kévin LABORDE.
Je vais me coucher apres une nuit de job; A+
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