Ventre-Saint-Gris a écrit:
Elimination directe ou pas, la faute d'arbitrage reste une loterie. Et la loterie n'a jamais eu l'esprit égalitaire.
C'est tout simplement faux. Plus tu multiplie les tirages d'une loterie et plus la répartition des variables tirées devient homogène. Donc dans le cadre du football, en championnat en multipliant le nombre de matchs joués (780 par saison) on répartit de fait les erreurs de manière plus homogène que dans les matchs à élimination directe.
Ventre-Saint-Gris a écrit:
Pourquoi pas, mais on sort du commentaire d'amateur de foot. Si je prends mon pied devant un match de foot, j'ai du mal à apprécier la valeur philosophique de l'erreur d'arbitrage. L'arbitrage est tout de même censé aider le bon vieux "que le meilleur gagne".
C'est dans la définition du meilleur où je fais entrer différents paramètres que la valeur intrinsèque de l'équipe (par ex la faculté à réagir à une erreur d'arbitrage, à bétonner, à simuler, à se faire respecter, à intimider l'adversaire...)
Ventre-Saint-Gris a écrit:
De même, quand tu en viens à apprécier "la beauté cruelle" de la faute d'arbitrage, c'est de mon point de vue un bon film ou un bon bouquin que tu cherches, pas un bon match de foot.
Ah bon ??? Non un match de foot peut être vu sur plusieurs angles et pour plusieurs raisons. Quand je regarde un match en spectateur neutre je le fais pour apprécier le jeu, la tactique et l'intensité. Quand je le regarde en supporter je le fais pour l'émotion, le côté tragique et toutes les petites histoires environnantes. Et au final quand j'analyse un match j'essaye de le faire objectivement et de manière équilibrée.