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Je crains que ça peine à atteindre ton esprit plekhanovien...mais tu as raison.

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Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau

Oui, le sud des States dépeint par Faulkner, c'est toute une ambiance !

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

C'est surtout le principe même d'écriture de cet objet. Je te conseille d'ailleurs de ne pas te renseigner et de le prendre comme ça, pour juger sur pièce.

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Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau

"Le bruit et la fureur" c'est clair, c'est un grand roman. Mais c'est le seul que j'ai lu de Faulkner.

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Just a perfect day
You make me forget myself
I thought I was someone else
Someone good
Lou Reed

+1
Dans le style Sud Profond, il faut lire Burke. De la grande littéreature, même si c'est parfois du polar.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Ils sont votre épouvante vous êtes leur crainte, de Thierry Jonquet, c'est trop d'la balle, la véééritéééé !
Jonquet est grand, sans concession et vicieux : il tape là où ça fait mal.
Un chef d'oeuvre du roman noir.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Je n'ai pas lu celui ci mais jamais un Jonquet m'a déçu.
D'ailleurs, j'en ai déjà parlé, mais son "Mygale" va être adapté par Almodovar.

Il y a des archives classes sur l'INA

Pour ma part je viens de me lancer dans les 850 pages de La Religion de Tim Willocks
Croyez moi, des critiques sur les polars j'en croise un paquet. Pas une n'a dit du mal de ce livre. Disons même que pavé est déjà élevé au rang de chez d'oeuvre. Peu habitué au roman historique, j'dois dire être emporté l'histoire, les persos et le style.

Dans mes lectures polardeuses récentes, 2 réussites et un échec.
Honneur aux dames... même s'il s'agit de l'échec.

Nos fantastiques années fric, de Dominique Manotti, avait tout pour me plaire : polar socialo paranoïaque assez proche des thématiques de Lorraine connection, que j'avais adoré.
Mais... sans être franchement mauvais, c'est trop court, trop rapide, et trop capillotracté par instant. Déçu.

Par contre, A quatre mains, de P. I. Taïbo II, mérite largement sa réputation. Quel pied ! L'Histoire des principales révolutions anarcho-communistes, leurs espoirs suscités, les déceptions engendrées, à travers les regards croisés de deux journalistes complaisant pour ces causes, d'un chef-espion bureaucratique aussi tordu et machiavélique que l'Institution à laquel il appartient (la CIA) et un soldat bulgare de 81 ans qui a participé à tous ces combats. C'est totalement jubilatoire, drôle et intelligent.
Le meilleur PIT2 que j'ai lu, alors que je n'ai eu que des chef-d'oeuvres entre les mains.

Un autre immense plaisir de lecture : Nous avions un rêve, de Jake Lamar(merci à moisson-noire), où l'auteur imagine, en 1995, la suite immédiate de l'Histoire des USA sous l'angle de la dégradation des relations interraciales (en tout cas, entre caucasiens et afros). ça démarre comme une gentille chronique sociale typée littérature générale (un peu moins noire que Pelecanos, mais tout aussi intéressante), puis, un peu avant la 400ème page, ça sombre dans l'anticipation glauque. C'est une énorme réussite (même s'il ne se dégage pas, dans chaque thème abordé, une franche originalité), j'ai pris un pied total.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Ah, j'avais bien aimé le Manotti, hormis le début et le filigrane de la fliquette rebeue que je trouvais un peu too much, j'avais accroché. Le perso principal, j'oublie son nom, est très réussi.

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Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau

Ouais, mais c'est sûrement que j'en attendais du aussi bon que Lorraine COnnection...

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

'Ai fini "Sur la route" de Kerouac. C'est pas vraiment un livre d'été, mais c'est tant mieux. Et puis ça va pas calmer mon envie de retourner aux Etats-Unis ...

Je m'attaque à "Mon chien stupide" dès ce soir.

Merci ajacques de remonter le topic.

Parmi mes lectures d'été, deux excellentes pioches :

Cygnis, de Vincent Gessler(Suisse). Un récit post-apocalyptique excellement bien écrit, poétique et science fictif, laissant la part belle à la nature, l'humain et les I.A. Très bon (même certains critiques le trouvent lent et contemplatif, ce qui n'est pas mon cas).

Nouvelles du Tibar, de Thimotée Rey(France). Un recueil de nouvelles de Fantasy de très haute tenue. C'est beaucoup plus bariolé que Janua Vera de Jaworski, tout aussi bien écrit (même si moins varié dans les styles d'écriture), d'une imagination débordante et très visuelle, Rey raconte un monde cohérent, bourré de races folles et de magie. C'est vraiment excellent, une de mes meilleures lecture dans ce genre.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Sinon, ça fait 3 semaines que je rame dans la Vaisseau Ardent... J'en suis à 900 pages sur... 1300 !!

*put**** encore 400...*

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Bonjour. J'ai passé tout l'été en compagnie de Denis Lehane, Patrick Kenzie et Angela Gennaro. Et je ne regrette rien. Malheureusement mon fournisseur officiel de mots (la bibliothèque municipale) ne dispose pas pour l'instant du dernier opus de leurs aventures. Ce n'est que partie remise.

Pour attendre j'ai choisi "Le bruit et la fureur" de Faulkner. Et là ... J'y arrive pas, je comprends rien, 40 pages et pfiut. J'ai l'impression de m'être télécasterisé.

Natza, ou un autre, pourrais tu me convaincre de poursuivre sinon je file à la gare acheter le dernier Marc Levi. Aidez moi, je crois que je vais faire une connerie.

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'' Une bière ou je tue le chien "

Il y a quelques années, je me suis acheté le coffret "Faulkner" de Folio (le bruit et la fureur, les larrons, tandis que j'agonise, sanctuaire) et bah je n'y ai jamais touché.
En général, je rechigne à abandonner la lecture d'un roman, je m'accroche autant que je peux. SI ça passe vraiment pas, bah tant pis. Laisse tomber sans pour autant filer chez Levy, Musso ou Pancol, il y a tellement de trucs chouettes.

Tiens, moi cet été, je suis dans ma période Fajardie.
Souvent on demande à des mecs s'ils préfèrent les Stones ou les Beatles. Certains vont répondre ni l'un ni l'autre, je suis plutôt Beach Boys.
Fajardie s'est peut être retrouvé coincé entre les mastodontes du néo polar frenchie (A.D.G./Manchette) d'autant qu'il n'étais pas publié à la série noire. Pourtant, je suis embarqué à chaque fois que je lis un de ces trucs.

Je te conseille :

La Nuit des chats bottés (écrit en 1977)
Sniper
Gentil, Faty !
Clause de style

Les "Padovani"
Tueurs de flics
La Théorie du 1% (génial et ça se passe en Normandie!)
Le Souffle court (un peu moins bon)
Polichinelle mouillé
Patte de velours