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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Déc 2009 15:30 
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Inscription: 25 Jan 2008 16:17
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Et mon intervention, elle pue du gland ?

On s'en tape de Morano : c'est une conne qui ne dit (pas tout le temps) que des conneries.

edit : meuh non, Charlotte C. n'est pas conne, elle n'est qu'un pion qui arrange, la preuve dans cet essaid'un de mes amis.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 17 Déc 2009 10:34 
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Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
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Eric Raoult à une journaliste "arabe" :
Nadine Morano, elle connaît bien les quartiers. Peut-être pas autant que vous.
Citation:
Même si ça agace deux trois individus sur ce forum qu'on trouve ce genre de cliché idiot, je trouve que ce genre de cliché est idiot.

La journaliste, enfin l'arabe couvrait un des débats sur l'identité nationae dont voici quelques questions :

« Je me sens saturé dans les bus, je suis le seul gaulois blanc ! »
« La justice doit être plus sévère avec les jeunes qui brûlent des voitures. »
« Guy Bedos a déclaré à 15 heures chez Michel Drucker qu'aujourd'hui, c'est comme sous Vichy. Pourquoi vous laissez Guy Bedos dire ça à la télévision ?»
« C'est Mitterrand qui a détruit l'identité nationale. »
[/quote]

Bon à part le truc sur les voitures dont il faudrait peut-être mieux savoir ce qui a été dit, le reste relève quand même du dérapage en règle (si quelqu'un a déjà vu un gaulois dans un bus ou même un "vrai" gaulois depuis le Ier ou le IIe s, qu'il contacte d'urgence l'INRAP).

Et le mieux, Eric Raoult en off :
Citation:
« On a une consigne : quand on dit Sarkozy, on répond Georges Frêche. »


A lire sur Rue89.[/code]

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Tel est mon bon plaisir.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Déc 2009 13:07 
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Une excellente contribution au débat et à la réflexion politique :

http://www.monde-diplomatique.fr/2009/10/LEFEBVRE/18193
octobre 2009 - Pages 1, 4 et 5

Les pièges de la professionnalisation

Faire de la politique ou vivre de la politique ?

Exclus durablement du pouvoir national en France, les partis de l’ex-gauche plurielle se sont repliés sur leurs bases locales et sur leurs réseaux d’élus, s’accommodant d’une situation qui leur assure de nombreux postes à répartir. Le Parti socialiste, le Parti communiste français et les Verts sont ainsi devenus des machines électorales, relativement performantes sur le plan municipal, départemental ou régional, dans lesquelles les intérêts de milliers de professionnels de la politique semblent désormais prédominer. Il semble loin le temps où la gauche combattait la notabilisation de ses élus. La lutte des places tend à se substituer à celle des classes, coupant les partis de gauche des revendications et du vécu quotidien des groupes sociaux qui les soutenaient traditionnellement (ouvriers, employés, enseignants). Et alors même que flexibilité et précarité frappent durement ces milieux et que la crise a fissuré les dogmes libéraux, ce sont les querelles de chefs et les savants calculs pour la composition des listes électorales qui dominent les débats.
Par Rémy Lefebvre
Professeur de sciences politiques à l’université de Lille-II, coauteur avec Frédéric Sawicki de La Société des socialistes, Editions du Croquant, Bellecombe-en-Bauges, 2006
.




Les élections européennes passées, les partis de l’ancienne gauche plurielle sont préoccupés, en cette rentrée, non par la crise économique et sociale, mais par les préparatifs des régionales de 2010 et l’épineuse question de la composition des listes. Le mode de scrutin proportionnel confère aux formations politiques un rôle essentiel qui leur permet de rétribuer ou de reconvertir tout un ensemble de responsables (anciens battus, aspirants à la carrière politique sans ancrage municipal, collaborateurs ou proches d’élus, adjoints de grandes villes, responsables de courants…).

Les associés-rivaux socialistes, écologistes et communistes ont beaucoup à perdre ou à gagner dans cette bataille. Le Parti socialiste (PS) cherche ainsi à préserver la quasi-totalité des régions (vingt sur vingt-deux) qu’il dirige depuis son écrasante victoire de 2004. Sa première secrétaire, Mme Martine Aubry, a déjà concédé aux présidents sortants une grande liberté dans les stratégies d’alliance et la composition des listes pour permettre d’en conserver le maximum. Le pragmatisme électoral est désormais de mise.

Les Verts, dont la structuration locale dépend de leurs cent soixante-dix élus régionaux, entendent capitaliser leur succès aux européennes de juin dernier et construire un nouveau rapport de forces avec le PS en vue des prochaines législatives (1). Le Parti communiste français (PCF), enfin, hésite entre la poursuite du Front de gauche (2) et une alliance classique avec le PS, moins aventureuse, qui aurait l’avantage de lui assurer d’emblée un minimum de mandats. L’intérêt des appareils politiques prime ici sur toute autre considération : les enjeux internes à la gauche ont pris le pas sur les préoccupations externes et les intérêts des groupes sociaux qu’elle est censée défendre.

Depuis 2002, la gauche se trouve dans une situation paradoxale. Affaiblie nationalement, écartée de la sphère du pouvoir d’Etat, idéologiquement dominée, privée de toute perspective structurante, elle n’a jamais autant prospéré localement. Le PS et les Verts ont accru de manière notable leur nombre d’élus, dont les pouvoirs ont été renforcés avec la décentralisation. Le PCF, dont les scores aux élections présidentielles sont catastrophiques, parvient à maintenir une présence parlementaire grâce à ses maires et survit grâce à ses réseaux d’élus. La « logique des élections intermédiaires » pénalise aujourd’hui les gouvernements de droite en place. En rééquilibrant localement le partage du pouvoir, elle assure une rente de situation aux partis de gauche, qui font ainsi vivre des milliers de professionnels de la politique dont les logiques de carrière pèsent en retour sur les stratégies partisanes.

Le développement de l’intercommunalité depuis 1999 (communautés de communes et d’agglomération, communauté urbaine) a contribué à augmenter fortement les rémunérations électives et à professionnaliser un nombre croissant d’élus qui vivent de et pour la politique (3). La question sensible des indemnités et du métier, occultée et déniée publiquement, joue en coulisse un rôle essentiel et surdétermine tout un ensemble de prises de position et de stratégies. Le PS est par exemple incapable de forger une position commune sur la réforme des collectivités territoriales, tant les intérêts départementalistes et régionalistes de ses représentants divergent.

La gauche se structure ainsi de plus en plus par rapport à une spécificité institutionnelle française : la quantité importante de mandats électifs liés à l’empilement des institutions locales. C’est d’ailleurs ce marché des postes électoraux que le président Nicolas Sarkozy cherche à tarir dans le projet de réforme des collectivités locales annoncé comme un temps fort de la fin de son quinquennat. La création du mandat de « conseiller territorial » doit en effet permettre de réduire le nombre de postes de conseillers régionaux et cantonaux de six mille à trois mille.

Il est convenu depuis quelques années de parler de la « crise » du PS, confronté à des problèmes de direction, de divisions permanentes, et à la démobilisation de ses militants… Mais cette crise reste toute relative. Beaucoup de socialistes se sont repliés dans le confort de leurs bastions, et le parti vit plutôt une crise de croissance locale, qui a vampirisé le centre partisan. Jamais il n’a compté autant d’élus. Les présidences socialistes des conseils généraux sont en progression constante : vingt-trois en 1994, trente-cinq en 1998, quarante et un en 2001, cinquante et un en 2004. Et, à l’issue des victoires remportées cette année-là, il totalisait six cent quatre-vingt-quatorze conseillers généraux et six cent quarante conseillers régionaux.

Le PS comprend en outre un nombre considérable de maires (deux mille neuf cent treize en 2005), auxquels il faut ajouter conseillers municipaux, adjoints et élus communautaires. Il a obtenu un succès historique aux dernières élections municipales, qui a encore accru de manière appréciable ses ressources institutionnelles. Il est même en passe d’être majoritaire au Sénat pour la première fois de son histoire.

Une dépolitisation du discours local

Ces conquêtes de postes nouveaux n’empêchent pas un très faible renouvellement des élites, de plus en plus vieillissantes. Les chances de faire une carrière au sein du PS apparaissent extrêmement restreintes pour tous ceux qui ont intégré le parti après 1981. Beaucoup de jeunes maires et/ou conseillers généraux élus à la fin des années 1970, ou de jeunes députés sans mandat antérieur portés par la vague rose de 1981, sont toujours en place, même s’ils ont changé de mandat en cours de chemin. Un tiers des députés désignés en 1978 et 1981 avaient moins de 40 ans lors de leur élection. Ce pourcentage a baissé régulièrement, pour atteindre 9,9 %en 1997 (année pourtant faste, avec deux cent cinquante-quatre élus) et seulement 4,2 % en 2002. L’âge moyen des députés est, en 2006, de 54 ans, soit à peu près ce qu’il était avant 1971.

Dans ce contexte, chez de nombreux dirigeants socialistes, les vieux réflexes « molletistes » (4) resurgissent : « Laissons le pouvoir à la droite, il y a trop de coups à prendre dans un environnement économique hostile à la social-démocratie, replions-nous sur nos positions locales qui font vivre le PS. » Les élus en place mesurent bien qu’une hypothétique victoire socialiste à l’élection présidentielle aurait mécaniquement, par la logique des « élections intermédiaires », des effets négatifs sur leur ancrage local. Ils se désolidarisent ainsi du devenir national de leur organisation et cultivent leurs fiefs.

Mais à quoi sert, au juste, le pouvoir local ? Les contours du « socialisme municipal » demeurent particulièrement flous, et son exercice ne paraît pas favoriser la politisation. Le local, pourtant doté de marges de manœuvre réelles avec la décentralisation, malgré le désengagement de l’Etat — et la forte baisse des moyens dans les villes ouvrières —, ne semble plus représenter un levier de transformation sociale (comme ce fut le cas dans les années 1970). On se défend de « faire de la politique » à ce niveau, pensé comme relevant essentiellement de la gestion.

Le programme socialiste municipal de 2007 n’était qu’une vague déclaration de principes qui n’inspira que secondairement les candidats. Les régions arrachées à la droite en 2004 devaient se transformer en « vitrines » du socialisme. Il n’en fut rien. Que sont devenus, par exemple, les « emplois tremplins » ? L’apolitisme tient souvent lieu de projet à des élus qui cherchent avant tout à conforter leur implantation et répugnent à un marquage partisan trop net de leur action. La dépolitisation du discours local n’est au total que l’envers de la notabilisation du parti.

La « proximité » suffit à faire un programme. Cette euphémisation politique contribue certainement à la mise en retrait des groupes les moins politisés et des catégories populaires, qui se sont largement abstenues aux élections municipales de 2007. Aucune règle nationale n’a véritablement prévalu dans la constitution des alliances locales lors de ce scrutin. Le PS laisse à ses notables une grande autonomie dans la définition des stratégies et le périmètre des alliances légitimes. Des accords avec le Mouvement démocrate (Modem) ont ainsi pu être conclus dès le premier tour en fonction de « contextes locaux », comme il en sera probablement de même aux prochaines régionales.

La part des élus dans le nombre total des adhérents s’en trouve accrue, renforcée encore par la véritable hémorragie d’adhérents que connaît l’organisation depuis plusieurs mois. Ceux qui ont des mandats tiennent de fait les sections et oscillent entre « malthusianisme » et « clientélisme » (5). Soit ils ne cherchent pas à développer le militantisme pour consolider leurs réseaux personnels et éviter que de nouveaux venus remettent en cause les équilibres établis, soit ils recrutent des personnes « sûres » et captives (salariés des collectivités locales, collaborateurs parlementaires...). Les congrès se construisent principalement autour du ralliement des grands élus et des fédérations à tel ou tel camp en présence. Mme Aubry a très largement fondé son assise à Reims, en novembre 2008, sur la puissante fédération du Nord, tandis que Mme Ségolène Royal s’appuyait sur celles des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault. Les courants, désidéologisés, ne sont plus que des coalitions fragiles d’intérêts contradictoires et des conglomérats de notables locaux. Aussi se révèlent-ils incapables de structurer durablement des rapports de forces.

La professionnalisation du PS travaille aussi le militantisme. Les intérêts professionnels et militants se confondent souvent. Nombreux sont ceux qui dépendent très directement des élus, en raison de la transformation de la fonction publique locale, de la multiplication des structures de cabinet à tous les niveaux des collectivités territoriales et des structures attachées au parti. La place numérique et stratégique occupée par les professionnels de la politique, croissante depuis une vingtaine d’années, en a bouleversé progressivement l’économie interne et l’économie morale. Les intérêts électoraux sont devenus prépondérants à tous les niveaux, ce qui cantonne les tâches d’élaboration programmatique et le travail militant le plus quotidien (en dehors des phases de mobilisation électorale) au plus bas de l’échelle des pratiques.

« Les élus, et ceux qui veulent leur place »

Alors que se décomposent ses liens avec le monde du travail, les catégories populaires, les enseignants, les intellectuels, les associations, les syndicats… le PS se rétracte sur ses réseaux d’élus. De plus en plus replié sur ses jeux et enjeux propres, il est devenu un entre soi en apesanteur sociale. Les dirigeants socialistes ne cherchent même plus à masquer cette réalité, les plus critiques d’entre eux dénonçant après la défaite aux dernières européennes un « parti de notables » sans proposer pour autant une remise en cause de leur pouvoir. Ce poids des élus rend improbable une explosion ou une scission du parti, qui pourrait apparaître comme une solution à la situation actuelle : trop d’intérêts professionnels sont en jeu. Les élus sont attachés, à tous les sens du terme, à une machine électorale qui les fait vivre et qui demeure particulièrement performante au niveau local. Peu d’entre eux, même parmi les proches de M. Jean-Luc Mélenchon, l’ont ainsi suivi dans la création du Parti de gauche.

Si les écologistes ont, quant à eux, longtemps vu le PS comme un contre-modèle, le même processus de professionnalisation les affecte. Elle semble loin, l’époque où ils défendaient la « politique autrement » et cherchaient à subvertir cette logique. Les Verts ont souvent cultivé une forte méfiance à l’égard des pratiques traditionnelles et des principes de la délégation politique (logique de carrière, concentration du pouvoir, personnalisation, leadership…). Ils ont même, un temps, expérimenté de nouvelles formes d’exercice des mandats — refus du cumul, occupation des sièges à tour de rôle (système dit « du tourniquet ») —, un peu comme les partis ouvriers avaient tenté de le faire à la fin du XIXe siècle.

Ces velléités n’existent plus. Convertis au « réalisme » électoral, les écologistes se sont normalisés et ont pleinement intériorisé les règles du jeu de la démocratie représentative telle qu’elle est (6). La rotation des mandats n’est plus appliquée. Leur cumul est toléré et largement pratiqué, même si les statuts du parti le réglementent toujours (7). M. Noël Mamère est député-maire de Bègles depuis trois législatures ; et Mme Dominique Voynet, après s’être engagée à ne détenir qu’un seul poste, est devenue, à la suite des dernières élections municipales, sénatrice-maire de Montreuil.

Cette évolution est justifiée par des arguments désormais classiques : il faudrait mettre en avant des personnalités connues, reconnues et compétentes. Le capital politique va en somme au capital politique, c’est une règle d’accumulation constitutive du jeu politique. M. Mamère déclarait ainsi : « Nous ne pourrons compter face à nos partenaires que si nous avons des élus. Si nous perdons notre implantation, nous sommes morts » (Le Monde, 14 juin 2003). Mme Voynet a fait valoir quant à elle qu’en renonçant à son mandat sénatorial elle ferait perdre un siège à son parti, mais aussi que le cumul serait favorable aux intérêts de sa commune…

Les Verts ne bénéficient pas, comme le PS ou le PCF, de bastions et de bases municipales, ce qui est une faiblesse dans le cadre de scrutins uninominaux (comme les élections cantonales et législatives), où existe une compétition à gauche. Mais leur pragmatisme est payant. Le parti écologiste obtient de plus en plus d’élus et se professionnalise largement. On recense quarante et un maires Verts — trois femmes et trente-huit hommes — sortis des urnes en 2008 (tous dans des villes de moins de dix mille habitants, à l’exception de Montreuil, Bègles, le 2e arrondissement de Paris et Mèze), dont dix-huit exercent leur premier mandat.

A l’issue des dernières cantonales, les Verts disposent de onze élus — trois femmes et huit hommes —, dont quatre sortants. Après les élections régionales de 2004, on recensait chez eux cent soixante-huit conseillers régionaux. Enfin, ils ont cinq sénateurs et quatre députés. Ces chiffres sont considérables si on ajoute les salariés de parti et si on les rapporte au nombre de militants.

Députée écologiste à Paris, passée au Parti de gauche, Mme Martine Billard analyse ce poids grandissant des professionnels de la politique et ses effets sur le parti : « J’estime à deux mille le nombre d’élus et de salariés politiques, sur cinq mille adhérents réels. Ça finit par peser très fortement. Les élus sont absorbés par leur tâche de gestion ; ils se noient dans leur travail, surtout quand ils sont dans les exécutifs, et négligent localement de développer le parti et le militantisme. On a l’habitude d’ironiser chez les Verts en disant que, dans le parti, il y a les élus, les salariés d’élus et ceux qui veulent prendre leur place [8]. Les collaborateurs sont recrutés dans les réseaux militants. Pour les adhérents, l’élection municipale est la plus importante, c’est celle qui les motive le plus. Les listes communes avec les socialistes dès le premier tour, très nombreuses, permettent de sécuriser les mandats locaux. La politique est vue de plus en plus sous un angle professionnel. Les militants, le plus souvent trentenaires, qui arrivent dans le parti veulent être élus. Pour eux, faire de la politique, c’est être élu. Le milieu associatif, qui s’est lui-même beaucoup professionnalisé, vit des subventions des collectivités gérées ou cogérées par les élus. »

L’élection de quatorze députés européens écologistes en 2009 a marqué un certain renouvellement des élites vertes. Mais les nouveaux représentants ne sont pas des néophytes. M. Daniel Cohn-Bendit s’est présenté en France parce qu’il était soumis en Allemagne à une règle de limitation de la durée des mandats. M. Gérard Onesta a abandonné le Parlement de Strasbourg, comme il s’y était engagé, mais il va sans doute être tête de liste aux régionales de 2010. Mme Karima Delli, 29 ans, travaillait pour un sénateur ; Mme Hélène Flautre commence son troisième mandat ; Mme Michèle Rivasi était jusque-là adjointe au maire et vice-présidente du conseil général de la Drôme ; M. François Alfonsi, maire…

Crainte d’un retour à la vie professionnelle

La problématique du PCF est un peu différente. On observe, certes, un renforcement du pouvoir des élus dans un parti qui cherchait historiquement à les contrôler pour éviter toute dérive de personnalisation notabiliaire (le cumul était globalement interdit jusque dans les années 1970). Le PCF retrouve l’« implantation en archipel » qui était la sienne dans l’entre-deux-guerres : son électorat se dénationalise et se rétracte sur ses bases locales. Le parti s’appuie sur ses élus, poursuivant par là une stratégie d’amortissement du déclin dont le prix est leur forte autonomie. Cette posture de survie explique largement le grand écart du PC, pris entre sa proximité idéologique avec l’extrême gauche et la volonté de préservation des positions locales qu’assure (pour combien de temps ?) l’alliance avec le PS.

L’historien communiste Roger Martelli analyse les écueils de cette orientation : « On est dans une situation d’entre-deux. Il s’agit de maintenir le capital d’élus pour sauver l’appareil, de coller au PS pour préserver les positions locales. Mais enrayer le déclin plutôt que de constituer de nouvelles dynamiques est une démarche défensive. Le poids de la question électorale et des intérêts locaux s’est incontestablement renforcé, mais ils sont conçus comme une condition du maintien de l’appareil, qui demeure le noyau considéré comme nécessaire de l’organisation communiste. Le parti cherche à avoir des élus, leur poids s’est accru, mais, dans les organismes de direction, il n’a pas grandi. La structure partisane verticale et hiérarchique reste une culture enracinée. En même temps, les responsables de parti sont devenus élus, ce qui a toute une série d’effets. Les régionales de 1998 ont été de ce point de vue un tournant. La consigne a été de mettre systématiquement les secrétaires fédéraux sur les listes. Ils ont pris des responsabilités dans les exécutifs. C’est une rupture. C’est une manière de salarier des permanents sur des fonctions électives. Jusque-là, les secrétaires fédéraux demeuraient en retrait des responsabilités gestionnaires pour se consacrer au parti. On entendait alors beaucoup : “Moi, si je ne suis pas élu, je n’ai plus de poste de permanent, mais ma fédération éclate ou se désagrège.” » De nombreux élus d’origine ouvrière, qui vivent de la politique depuis longtemps, craignent un retour à la vie professionnelle susceptible de leur poser de redoutables problèmes de reconversion.

De fait, le fonctionnement et la viabilité du PCF dépendent en grande partie des contributions de ses élus. En 2007, près de dix mille élus locaux lui apportaient plus de la moitié de ses ressources. Le PCF est de loin la formation où ce phénomène est le plus fort (9).

Au total, les institutions locales tiennent les partis de gauche beaucoup plus que l’inverse. La prime à la « compétence » technicise les problèmes et les dépolitise — y compris dans l’esprit des profanes qui ont intériorisé la division des rôles comme une nécessité fonctionnelle. L’espace politique, ainsi que l’a bien montré Pierre Bourdieu, est un champ autonome, de plus en plus replié sur ses jeux et enjeux propres, imperméables à de nouveaux entrants (10). Le personnel qui s’y adonne le fait de plus en plus longtemps et s’apparente à une caste inamovible. En 1958, un député sur trois était âgé de moins de 40 ans. Cette proportion a chuté en 2002 à un sur treize. En 2008, les plus de 55 ans représentent pour la première fois la majorité absolue des députés. La règle de la prime aux sortants s’est imposée dans quasiment l’ensemble des formations partisanes.

Loin de contrecarrer cette évolution, la gauche institutionnelle l’a confortée. La professionnalisation qui l’affecte concourt ainsi à l’éloigner socialement et pratiquement des groupes sociaux qu’elle est censée défendre. Entrer en politique, c’est se consacrer à temps plein à une nouvelle activité, et souvent quitter son milieu d’origine pour s’investir dans un nouveau monde social ayant ses règles et ses codes. Avec le temps, il devient difficilement envisageable de faire autre chose. L’absence d’un statut de l’élu, si elle constitue un réel problème, sert d’argument-prétexte pour justifier cette clôture du jeu.

Dès lors, la professionnalisation se mesure à l’aune de la faible représentativité sociale des élus et de l’éviction des catégories populaires. Les enseignants élus députés socialistes au début des années 1980 se sont ainsi très largement coupés d’un milieu où le PS disposait d’un fort ancrage. Les filières syndicales ou associatives du recrutement se sont taries. Dans la dernière Assemblée nationale, plus aucun député n’est d’origine ouvrière. Ces évolutions constituent aussi un obstacle à la recomposition de la gauche. Le patriotisme de parti est à la mesure des intérêts de carrière. Les choix individuels concernant les positions électives priment sur tout et confortent les stratégies d’appareil.


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(1) En juin 2009, la liste Europe Ecologie a obtenu 16,3 %des suffrages exprimés, contre 16,5 pour le Parti socialiste.

(2) Lors des élections européennes, le Front de gauche rassemblait le PCF, le Parti de gauche, la Gauche unitaire — issue du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) —, République et Socialisme, la Convention pour une alternative progressiste et quelques formations ou associations politiques locales.

(3) Les indemnités des élus locaux ont connu des hausses très importantes ces dernières années : plus 50,5 %entre 2000 et 2001, plus 37,1 %en 2002 et plus 13,4 %en 2003. Les exécutifs des intercommunalités sont pléthoriques, comme le dénonce régulièrement la Cour des comptes.

(4) Figure contestée au sein de la gauche, Guy Mollet (1905-1975), fut secrétaire général de la Section française de l’internationale ouvrière (SFIO) de 1946 à 1949. Après avoir été ministre (1946-1947), il devient président du Conseil (1956-1957). Il fait adopter la troisième semaine de congés payés, mais c’est aussi lui qui engage le contingent en Algérie, y obtient les pouvoirs spéciaux pour l’armée, et lance l’expédition de Suez en 1956.

(5) Nous reprenons ici les termes du sénateur Henri Weber.

(6) Cf. sur cette question Willy Pelletier, « Positions sociales des élus et procès d’institutionnalisation des Verts », Contretemps, n° 4, Nanterre, mai 2002. Quelques règles subsistent néanmoins.

(7) Le cumul des mandats représente une véritable assurance-vie politique et un réducteur d’incertitude électorale. Il aide à construire l’inamovibilité en renforçant l’implantation locale, en neutralisant la concurrence ou en permettant de rester dans le jeu en cas de perte d’un des mandats. C’est une donnée structurelle du jeu politique.

[8] La même plaisanterie circule au PS.

(9) Un peu plus de 17 millions d’euros sur 32 millions ; les cotisations d’adhérents représentent 3 millions d’euros, et le financement public 3,7 millions. La participation des élus atteint 1,8 million d’euros à l’Union pour la majorité présidentielle (UMP) et 12 millions pour le PS en 2007.

(10) Cf. notamment Pierre Bourdieu, Propos sur le champ politique, Presses universitaires de Lyon, 2000.


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Dernière édition par Graham II le 18 Déc 2009 16:36, édité 1 fois.

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C'est toi smiley de connard d'abord.

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Karibou a écrit:
C'est toi smiley de connard d'abord.


jt'ai pas causé toi ok.

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Ah bin faut pas poster dérrière moi alors, t'as pas lu la charte on dirait, on va faire un duel.

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La gauche peut-elle retrouver les prolos ?
En raison d'évolutions de long terme, et aussi sous l'effet de la crise, les différences de sensibilité politique et culturelle n'ont jamais été aussi faibles entre les classes populaires et les classes moyennes. Le temps est sans doute venu pour les partis de gauche de se défaire d'une vision dégradante des prolos, et de reconstruire une vraie majorité populaire.


Les ouvriers sont-ils de retour ? Une note récente de la Fondation Jean Jaurès intitulée « Les ouvriers français, valeurs, opinions et attentes » laisse entrevoir une réhabilitation de la classe ouvrière dans les discours politiques et, plus largement, un retour en force des thématiques des classes populaires. Ce n’est pas aussi flamboyant qu’un « Lip dub » mais, pour les socialistes et la gauche, c’est peut-être l’ébauche d’un nouveau rapport avec les classes populaires.

La gauche s’était progressivement mais sûrement éloignée de son électorat populaire après 1983. L’offensive du FN sur l’électorat populaire de droite à partir de 1983 puis de gauche au cours des années 1990 avait contribué à couper peu à peu la gauche des ouvriers et des employés. Rappelons les faits : en 2002, 1% des ouvriers ont voté pour le PCF, 11% ont voté pour le PS ! Et si Ségolène Royal a redressé la situation en 2007, il ne faut pas mésestimer le retard pris par la gauche dans l’électorat ouvrier et en particulier chez… les ouvrières ! Ces dernières, plus fragiles socialement que les ouvriers, ont massivement soutenu Nicolas Sarkozy au premier tour.

L’analyse de Jérôme Fourquetdémontre que les ouvriers ne sont ni plus racistes ni plus homophobes que la moyenne des Français. C’est peut-être la fin d’un mythe, celle d’un peuple réduit à la figure de «Dupont-Lajoie ». Cela ferait le plus grand bien à la gauche de sortir enfin d’un certain racisme social et de la figure du « beauf » véhiculée par Charlie Hebdo, organe officiel de la prolophobie. Jérôme Fourquet décrit une France ouvrière manifestement beaucoup moins rétive au « libéralisme culturel » et sociétal qu’il n’y paraissait si l’on se référait aux discours élitaires. Il semble ainsi que 72% des ouvriers français acceptent l’homosexualité comme « une façon acceptable de vivre sa sexualité » contre 77% pour l’ensemble des Français. Ainsi également, sur la question de l’immigration ou des sans-papiers, il semble bien que les ouvriers, du moins les plus jeunes, n’en fassent pas une priorité puisqu’ils parlent moins des sujets qui lui sont reliés que la moyenne des Français.

Cette mise au point qui règle son compte à nombre d’idées reçues révèle ainsi la fin de la priorité donnée au sociétal sur le social. Les ouvriers sont, depuis plus de deux décennies, les principales victimes de la profonde mutation sociale que connaît notre pays sous le choc de la globalisation. Ce dernier point est le plus problématique… Quand l’auteur pointe le fait que les séquestrations de patrons sont beaucoup plus acceptées par les ouvriers que par l’ensemble des Français, ne faut-il pas voir enfin que la « lutte des classes » est, comme le disait François Mitterrand, un « fait » qu’il s’agit simplement de constater. Il est donc logique qu’en conclusion, Jérôme Fourquet fasse l’hypothèse « que c’est d’abord sur l’équité fiscale et la juste répartition des richesses que devraient aujourd’hui se déterminer électoralement les catégories populaires. »

Cependant, il est une réalité que l’auteur n’aborde qu’à moitié : celle de la géographie sociale des classes populaires. Certes, il y a une France ouvrière du Nord-ouest plus ouverte sociétalement que la France ouvrière du Nord-est. Mais l’essentiel n’est pas là, il réside dans la fracture béante entre une France des centres-villes et une France périphérique (périurbaine et rurale), entre une France connectée à la mondialisation néolibérale et devenue partie intégrante du « village global » et une France qui paye au quotidien le prix de la globalisation financière. Son potentiel déflagrateur est-il analysé ? En faisant de la seule « banlieue », des « quartiers », l’incarnation exclusive de la France populaire, les dirigeants de gauche ont souvent oublié de parler à la France des dominés. En remplaçant le prolétariat par les exclus, ils ont aussi acquis un rôle : celui de confesseur du système néolibéral, lui donnant l’absolution pour peu qu’il pratique charité et compassion humanitaire.

Il importe donc, en l’absence de parti tribunicien, de définir un projet républicain qui rassemble les Français; pas un catalogue de « bonnes intentions » mais une vision de la France qui répondrait à cette grande passion française, celle de l’égalité, hélas mise à mal par le cyclone du déclassement qui frappe notre pays. Il y a en France environ 60% d’ouvriers et d’employés et la situation de ces derniers est loin de correspondre au mythe de la « classe moyenne » qu’on lui faisait miroiter voici trente ans. Les stratèges de Nicolas Sarkozy ont d’ailleurs raison sur un point essentiel : ce sont les classes populaires, les ouvriers et les employés, le salariat des zones périphériques qui feront l’élection de 2012. Il est peut-être enfin temps d’en prendre conscience et de bâtir la coalition sociale majoritaire qui peut permettre de gagner en 2012 et de gouverner dans la durée.

Gaël BRUSTIER et Jean-Philippe HUELIN sont les auteurs de « Recherche le peuple désespérément », Bourin Editeur, octobre 2009

Retrouvez ici l'étude de Jérome Fourquet sur les ouvriers


Vendredi 18 Décembre 2009
Gaël BRUSTIER et Jean-Philippe HUELIN
Source : http://www.marianne2.fr


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Déc 2009 17:16 
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Karibou a écrit:
C'est toi smiley de connard d'abord.

C'est vrai ça, tous les smiley sont à gerber, surtout les smiley bitte molle ( :evil: :? :twisted: :P )

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Alors Baliballon, quelle est votre analyse ?


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Déc 2009 20:08 
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Karibou a écrit:
Parce que lipdub c'est un terme plus juste qui décrit en même temps le procédé. Il aurait fallu le traduire en "post-synchronisation labiale" pour obtenir l'équivalent ou "karaoclip" pour pouvoir utiliser le terme facilement. Je vois pas ce qui est scandaleux dans l'utilisation d'un terme anglophone pour designer quelque chose lorsque c'est spontané. Ça tue personne d'apprendre 2 mots d'anglais dans un contexte récréatif.
Dans le monde du travail par contre c'est absurde parce qu'on sent bien que c'est forcé et que ça revient à se la péter tout en acculturant l'individu. L'employé n'aura à sa disposition que des mots raccourcissant ses tâches et son rôle il verra évacué toute rhétorique de la revendication et du questionnement pour sacraliser celle de l'efficacité.

Edit: ciel un 2000 ans d'histoire sur Goering?!!! J'arrive !!!
Edit2: putain ils l'ont viré, maintenant c'est sur cette conne de Charlotte Corday... :cry:

Je propose une standing-ovation pour Karibou, véritable leader de la pensée "in", l'idole des people, bref, the big one ! Ses analyses fines réchauffent tous nos week-ends et il sait nous coacher tel un manager en marketing. Son génie devrait lui valoir le prime time de TF1, et ça ferait, je vous prie de me croire, un sacré buzz. Son style inimitable est coupant, tel le cutter sur le bloc de feuilles. C'est la raison pour laquelle j'effectue mon coming-out sur le web, en chatant ici même, plutôt que de lui envoyer un mail. Je vous le dis cash, j'espère que ce post deviendra collector et qu'il intégrera rapidement le best-of du forum ! Car enfin, ce serait tout de même une sacré erreur de casting que de placer notre ami sur votre black list. En effet, point besoin de brain storming pour lui décerner sans peine nos e-palmes.
Je lève donc mon mug à sa gloire !

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Déc 2009 20:12 
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L'émission sur Goering était vachement bien sinon.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Déc 2009 20:13 
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Localisation: La Commune.
Le gros shooté à la morphine qui s'est fini au cyanure.

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