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« Brice Taton est mort ce matin à 10 heures », a déclaré à Reuters Drago Jovanovic, porte-parole du centre médical de Belgrade.
Brice Taton, 28 ans, frappé à la tête et au thorax, avait été opéré deux fois dans cet hôpital de Belgrade depuis l'agression.
Il se trouvait avec un groupe d'amis à une terrasse de café dans le centre de Belgrade, avant le match d'Europa League qui devait opposer Toulouse au Partizan Belgrade, lorsqu'un groupe de fans serbes l'a attaqué et frappé à coups de barres de fer. D'autres Français ont été blessés.
L'affaire est devenue emblématique de la violence dans le football et a donné lieu à un dialogue diplomatique entre les deux pays, le Président serbe, Boris Tadic, promettant une action résolue contre les groupes violents agissant en marge du football.
« Cet événement tragique endeuille toute l'Europe du football mais ne saurait rester impuni », a déclaré Rama Yade, secrétaire d'État chargée des Sports, dans un communiqué.
« J'appelle à la plus grande sévérité contre les responsables de cet assassinat et appuie les efforts des autorités serbes pour ne pas laisser ce crime impuni », a-t-elle ajouté.
« Je me suis à nouveau entretenue avec elles à ce sujet. Je m'entretiendrai également avec l'UEFA afin d'évaluer les moyens nécessaires pour mieux protéger le football contre cette gangrène qui le ronge. »
Le 19 septembre, la police serbe a arrêté onze personnes suspectées des violences, dont un homme qu'elle présente comme le principal auteur des faits.
« La police agira avec fermeté pour identifier et incarcérer tous les coupables », avait déclaré le ministre serbe de l'Intérieur, Ivica Dacic.
En 2007, le Partizan Belgrade avait été exclu de la Coupe de l'UEFA, la compétition que l'Europa League remplace, après des violences provoquées par leurs supporters lors d'un match en Bosnie face au Zrinjski Mostar.
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