Simply the Best a écrit:
Arthur a écrit:
Tes "faits avérés" ne sont donc que tes propres constats empiriques, sans aucune dimension scientifique... J'imagine que tu considères que cela fonde suffisamment ta "démonstration".
Un constat empirique qui confirme des études scientifiques que j'ai indiqué sur ce forum et confirmé à l'instant par Rom, je crois que c'est suffisant non?
Oui mais c'est toujours pareil : d'autres études viennent contredire :
Citation:
Golding (athlète noir) a lui-même intégré les stéréotypes sur la puissance musculaire des Noirs. Lorsqu’il était adolescent, on lui a enseigné (à tort), comme une «vérité scientifique», que les «muscles des Noirs réagissaient plus vite que ceux des Blancs», parce que leur fibre musculaire était particulière. «Les statistiques semblent le prouver, dit-il. Quand avons-nous vu pour la dernière fois un sprinter blanc en finale des Jeux olympiques? Il faut remonter aux années 80, il y a près de 20 ans.»
Pas tout à fait convaincu par cette «théorie du muscle», Julian Golding accueille cependant avec intérêt le jugement sans appel de Ben Carrington, selon lequel tout ceci est scientifiquement infondé. Golding a-t-il alors d’autres explications de type biologique au succès des Noirs en athlétisme? L’émotion dans sa voix traduit un tiraillement: d’un côté, on lui a appris que les Noirs sont «doués» en athlétisme. D’un autre côté, il n’ignore pas les préjugés racistes sur la «puissance musculaire des Noirs» versus l’«intelligence» supérieure des Blancs.
Ces fausses «explications biologiques» remontent, selon Ben Carrington, au mouvement eugéniste des années 20 et 30, né en Amérique du Nord et répandu ensuite en Europe. Il s’agissait de créer une hiérarchie des races, où les Noirs étaient tout en bas de l’échelle, et d’affirmer la notion de population supérieure du point de vue génétique. «Ces travaux étaient intrinsèquement racistes et n’ont jamais été scientifiquement validés», précise le sociologue.
Le mouvement eugéniste n’a plus fait parler de lui après l’holocauste. Mais Ben Carrington voit aujourd’hui réémerger, à travers la génétique, certains de ses «arguments biologiques», et les mêmes conceptions idéologiques. Certaines personnes s’imaginent, à tort, que des savants vont bientôt découvrir des différences entre races. «Nous savons aujourd’hui que le corps humain comporte environ 100 000 gènes. Or, moins de 10 d’entre eux ont un quelconque rapport avec la couleur de la peau. Il y a manifestement des différences entre groupes humains», poursuit le sociologue, mais elles sont liées à la géographie. (...)
«Le gène qui fait courir les Noirs»
Il n’en demeure pas moins que beaucoup continuent de croire qu’on va découvrir demain le gène qui fait courir les Noirs plus vite. «Alors, on va aussi découvrir, parmi la classe ouvrière anglaise blanche, le gène du billard ou du jeu de fléchettes, ironise le sociologue. C’est ridicule. Personne ne prétendra jamais que les Canadiens ont le gène du hockey sur glace. Mais, à chaque fois qu’un Noir l’emporte, on avance des arguments génétiques!».
(...) Souvent, affirme-t-il, (les médias) soulignent les aptitudes naturelles des athlètes noirs tandis qu’ils mettent en avant la volonté et la stratégie subtile des athlètes blancs.
Julian Golding évoque une autre dimension de la question: «Si j’étais un Blanc de 16 ans, je ne rêverais pas d’athlétisme; je me dirais: je n’ai aucune chance». «Comme les Noirs dominent le sport, poursuit le sprinter, on sent aussi que le public a envie d’un nouveau Roger Black», le coureur anglais (blanc) du 400 mètres qui a remporté la médaille d’argent aux J.O. de 1996.
Le texte intégral.
Au final, l'argument d'autorité par la grâce de la science est toujours contesté puisque chaque "théorie" scientifique est toujours remise en cause par une autre. Tiens, par exemple, y a 3 ou 4 ans, il y avait eu un "scandale" parce que France 5 avait diffusé un documentaire tout ce qu'il y avait de plus "normal", présentant les dernières découvertes scientifiques sur l'évolution humaine, avant l'homme moderne. Seulement, l'accent était mis sur un "détail troublant", la forme particulière d'un os, qui expliquait en gros que finalement, la théorie de l'évolution n'était peut-être qu'une théorie et qui ouvrait la voie à une autre explication, celle de l'apparition ex-nihilo de l'homme moderne, bref, venait appuyer la thèse créationniste.