|
J'ai chopé ça sur le fil nantais des cahiers du football. C'est à gerber ce que fait Kita de ce club.
L'horreur du jour : le compte-rendu du match amical d'hier par des supporters présents sur place, et posté sur le forum officiel.
Je vous conseille de vous servir un grand verre de Destop avant.
"Hier (8 juillet 2009), nous nous rendons une nouvelle fois à l’entrainement du matin de nos favoris afin de prendre la température d’une journée qui s’annonce sous de très bons hospices. Comme depuis deux jours, quelques joueurs nous saluent, certains discutent avec nous et rien de plus n’est à signaler.
En fin d’après-midi, nous nous rendons à une quarantaine de kilomètres d’Annecy pour assister au premier match amical du « FCN » version 2009-2010. Nous arrivons au Stade des Verchères à Ville-La-Grand une bonne vingtaine de minutes avant le coup d’envoi. Nous attachons la banderole « Rendez-nous le FCN » à la main courante en face de l’unique tribune. Les joueurs s’échauffent déjà, nous lancent quelques regards sympas, et les voilà repartis vers le vestiaire. Au moment de leur retour sur le terrain, nous déployons la banderole « Kita casse-toi ». Celle-ci ne provoque aucune animosité sur le moment.
Après le coup d’envoi, cette banderole est attachée au grillage derrière nous afin que nous puissions voir le match de façon correcte. Rapidement, deux responsables de l’Estrela de Ville-La-Grand (le club local) nous prient d’enlever la banderole demandant le départ de notre actionnaire préféré, à sa demande bien évidemment. Face à notre refus poli, ceux-ci nous informent qu’ils en réfèreront à présent aux autorités compétentes. Celles-ci arrivent une vingtaine de minutes plus tard sous la forme d’une demi-douzaine d’unités de la Police Municipale, d’un commissaire et de trois agents de la Brigade Anti-Criminalité. Le supérieur hiérarchique est plutôt sympathique et nous assure que notre liberté d’expression sera préservée si aucun incident n’est à déplorer. Nous le rassurons sur ce point et lui confirmons l’aspect pacifique de nos actions. Nous recevons d’ailleurs pendant le match de nombreux témoignages de sympathie de supporters nantais expatriés ou en vacances dans le coin… La suite sera elle beaucoup moins sympathique.
Au début de la deuxième mi-temps, trois personnes viennent à notre rencontre pour nous signifier que la banderole devant nous (« Rendez-nous le FCN ») devait être enlevée. La discussion est déjà très tendue pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que la banderole sujette à caution (« Kita casse-toi ») est en fait derrière eux. L’un d’entre eux se jette alors sur cette banderole et commence à la déchirer. L’intervention, in extremis, de deux d’entre nous, assure la survie de cette banderole. Devant le caractère menaçant de cette troupe dont le nombre augmente avec les minutes, nous décidons de décrocher la banderole, en prenant notre temps. Une discussion houleuse s’engage car nous voulons comprendre qui ils sont et d’où viennent leurs ordres. Le contexte devient vraiment tendu : la dizaine de types, à l’accent sudiste, cherche visiblement à faire monter la pression afin que la situation dérape. Les invectives sont nombreuses de leur part et le ton monte lorsque nous les questionnons avec insistance sur leur identité, jusqu’à ce que l’intervention de quelques personnes extérieures fasse redescendre la tension. Les gros bras s’éloignent alors enfin pour rejoindre l’autre côté du stade (où se trouvent les dirigeants nantais) et nous commençons à réaliser ce qui vient de se passer.
Les hypothèses vont bon train jusqu’à la fin du match où nous quittons le stade en rang dispersés. Nous allons à la rencontre des joueurs dont certains sont salués par les sombres types qui nous ont intimidés quelques dizaines de minutes avant. Curieux, nous leur demandons de qui il s’agit et Rémi Maréval nous informe que ce sont des amis de Christian Larièpe.
Surprise finale, alors que nous attendons tranquillement devant nos voitures, nous retrouvons ces énergumènes escortant Waldemar Kita jusqu’à son véhicule. Leur mission accomplie, ils rentrent ensuite dans un minibus 9 places immatriculé dans les Bouches du Rhône. Quelle surprise ! Vous aurez compris en lisant ce compte-rendu que les gros bras étaient embauchés par Larièpe pour nous intimider et nous menacer… Ce qui nous aura été confirmé par le chauffeur du car des joueurs (« C’est la première fois que je les vois, mais vous les reverrez souvent, à sa place à Larièpe vous auriez fait pareil »), mais aussi par la déclaration de Larièpe lui-même il y a deux jours à l’entrainement (« Ca va se corser pour vous cette année »).
La mafia Kita dévoile encore un peu plus son vrai visage !!! Inutile de vous préciser que la dizaine de gros bras nous a dit qu’elle serait présente également au match amical de vendredi contre Bastia, mais aussi à la Beaujoire, et qu’ils n’accepteraient aucune banderole !"
|
Connexion
M’enregistrer
Pronostics
FAQ
Rechercher
