François de Malherbe a écrit:
Et puis, le message d'akkre parle de très belles saisons, mais même la saison dernière est un sacré leurre : on fait 3 ou 4 super-matchs, certes (notamment contre Lyon et Bordeaux, dans des conditions particulières cependant pour ce dernier), mais nous avons enchaîné une série improbable de résultats positifs, permise par une chance insolente (et c'est un euphémisme !)
Là je suis 100% d'accord. On s'en vu trop beaux suite à cette série qui n'a été finalement qu'un "accident". Elle nous a permis de finir le championnat "facilement", de se concentrer sur le jeu. Avec un matelas de points confortable, une défaite n'est pas dramatique et les joueurs jouaient plus libérés et par conséquent, pouvaient produire un jeu de meilleur qualité.
Du coup, on s'est vu trop beaux, d'où les fanfaronnades fortinesques et dumassaiennes de l'été dernier. Là, la responsabilité des dirigeants et du staff est clairement engagée car ils n'ont pas su faire la différence entre une saison réussie grâce à une série improbable et le niveau réel de l'équipe.
Mais sur ce point, la responsabilité des supporters et la nôtre ici sur ce forum ne peut pas non plus être occultée. Car c'est aussi sous notre pression que les dirigeants ont fait ces erreurs. Evidemment leur rôle est de rester lucides devant l'enthousiasme du public, de tempérer les ardeurs et de veiller à ce que tout le monde reste les pieds sur terre. Là dessus ils ont failli et c'est là leur principale faute.
Mais je crois qu'en parlant d'Europe - au moins à moyen terme, sur un horizon à trois, quatre ans - certains joueurs et les supporters ont commis une grave erreur : se laisser griser.
Ensuite, conséquence logique, la prise de conscience de la réalité est arrivée beaucoup trop tard. Autre erreur partagée par le club et par nous-même, par Moi en tout cas. On s'est vu avec, au pire, un maintien relativement tranquille, en se disant que si on ratait notre saison, on mettrait quand même bien cinq équipes derrière nous. On a réalisé l'erreur beaucoup trop tard.