Karibou a écrit:
Il me semble que la navigation à vue pour Internet question législation participe de la même impossibilité de lire la société future, affirmer qu'on peut être présumé coupable sur Internet aujourd'hui pour de ridicules questions de rémunération de films ou de musique peut avoir des conséquences extrémes sur la liberté dans un futur ou Internet serait passé de l'étape actuelle (petite rue pavée à la con) à l'étape prochaine (échangeur autoroutier géant de L.A).
En même temps, on a le futur qu'on mérite, mon bon'monsieur. On a choisi de laisser nos outils de développement économiques entre les mains d'un pouvoir politique, faut pas s'plaindre non plus… Entre approximations légales volontaires et ingérence politique méthodique, il est beau not' ternet euro-français…
Et pis finalement le politique n'est pas plus ignorant qu'un autre en matière d'internet. S'il ne maîtrise pas toutes les subtilités techniques et technologiques, il mesure comme n'importe que lambda l'étendue du support et ses possibilités de développement. ,Il craint juste de pas être inviter à la fête, de passer à côté d'une révolution socio-cul et d'un enjeu commercial sans précédent. Comme une majorité de citoyens, le politique a peur d'être à la ramasse et cherche à minimiser l'affaire avec ses propres moyens (constitutionnels). Même si dans le cas présent, il s'agit bêtement de défendre des acquis économiques menacés par l'internet.
Du coup, ptêt finalement que le débat porte davantage sur l'archaïsme politique et constitutionnel, que sur la privation future des nos libertés.
Sinon, ton exposé est propre et convaincant.