Bon, Calvin, je n'ai pas ralenti, j'oublierai encore des mots dans mes phrases.
Du coup, rien que pour t'embêter je me suis enfilé 3 Pierre Pelot, en tout bien tout honneur : Kid Jesus, Le sourire des crabes et Mais si les papillons trichent... ça parle de folie, de religion et d'anarchie. Pelot est grand.
Pour les ignares anachorétiques, Pelot est grand parce qu'il a écrit des chef-d'oeuvre indispensables, comme L'été en pente douce ou Le sourire des crabes, mais aussi parce que c'est un des plus grands pisseur de lignes de la littérature avec plus de 200 bouquins à son actif, et pas que de la diarrhée. Il est aussi l'auteur d'un truc bizarre, co-signé par Yves Coppens : Sous le vent du monde (série préhistorique) et Le rêve de Lucy.
Là je finis Pandore au Congo d'Albert Sanchez Pinol. Et c'est bien écrit, passionnant assez souvent. Pas un chef-d'oeuvre (on va voir la chute, quand même), mais j'en lirai d'autres de lui (notamment La peau bleue).
Et j'attends plein d'autres miams du papa noël (qui passe un peu en retard ici, parce qu'il fait froid ; tiens, joyeux noël, d'ailleurs).
Edit : Rectification : Pandore au Congo frôle le chef-d'oeuvre. La chute est une vraie mise en abîme, c'est comme si on voyait approcher le précipice et que, pour tout moyen dérisoire pour ne pas tomber, on n'avait que les bras à battre. On est aspiré. Vertigineux.
_________________ [...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.
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