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Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».

Un quotidien sportif





Caen.maville
Coupe, derby et turnover pour le Stade Malherbe

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Coupe de la Ligue (1/16e) : Le Havre - Caen (21 h). Les deux voisins de L1 s'affrontent dès leur entrée en lice. L'occasion de partager les temps de jeu.
• SE SOUVENIR DES BELLES CHOSES... Elle n'avait pourtant l'air de rien, cette sortie au vieux stade Ernest-Wallon de Toulouse, un 27 septembre 2007 en 1/16e de finale de Coupe de la Ligue. Préoccupé par les errements de Malherbe lors d'un début de saison « cata », le suiveur n'avait pas vu venir le déclic. Avec ses jeunes et ses remplaçants, Caen était passé aux tirs au but. Une vague de fraîcheur sur laquelle tout l'effectif avait surfée jusqu'en décembre. En foot, les mécanismes à l'origine des grandes dynamiques tiennent parfois à rien. Ce serait bien de ne pas l'oublier un an plus tard. « On n'est pas dans la même situation, coupe toutefois le coach Franck Dumas, référence aux 8 points (contre 3 en 2007) déjà empochés en L1. Je ne peux pas exiger la même chose que l'année passée. Aujourd'hui, c'est d'abord de continuité dont il s'agit. Ceux qui joueront devront simplement montrer de la cohérence. »

• ...ET DES MAUVAISES. Depuis son escapade au Stade de France en 2005, pour la finale de la Coupe de la Ligue, Caen n'a plus rien montré dans ce type d'épreuve. « Moi, ce qui m'intéresse d'abord, c'est d'être en L1 l'année prochaine, pointe Dumas, mais je vous rassure, on ne va pas lâcher le match pour autant ! » On connaît l'aversion du coach pour la Coupe de France, et surtout pour la commission de discipline de la FFF « qui aime taper sur les pros quand elle en a l'occasion. » Il dit : « La Coupe de la Ligue me plaît plus, et c'est bien que ce match soit contre Le Havre. Cela mettra un peu plus de passion. » Et aussi un peu de beurre dans les épinards : la qualification pour les 1/8e de finale vaut quand même 300 000 euros.

• UN DERBY ? QUEL DERBY ? Parlez de Caen aux Havrais, ils vous répondront Rouen. Presque frustrés de ne plus pouvoir s'échauffer avec leurs « copains » rouennais tombés bien bas, en CFA, les Havrais regardent en général l'air distrait « de l'autre côté de l'eau » (comprenez la Seine). On cause donc derby avec un peu plus de ferveur au bord de l'Orne. « Aujourd'hui, les deux clubs sont revenus ensemble en L1, c'est important pour la région, sourit Dumas. S'il y a une rivalité ? En tout cas elle est saine, ce sera sûrement un derby engagé, mais « gentillet » quand même, cela restera droit et respectueux, parce que les deux clubs sont amis. »

• DE LA PLACE POUR TOUT LE MONDE. Au Havre, Revault laissera sa place au jeune Placide dans les buts. Aït-Ben-Idir et Lesage devraient débuter sur le banc. Caen, lui, devrait pratiquer avec une plus grosse conviction encore le fameux « turnover » : Planté, Sorbon, Lemaître, Nivet, Savidan voire Eluchans devraient se reposer avant la réception de Nantes samedi, alors que Proment et Deroin sont blessés. « Il y aura quelques rentrées » a simplement consenti Dumas hier. La charnière Leca-Svensson est partie pour débuter, le 4-4-2 avec le duo Toudic-Adnane en pointe possible. Bref, ceux qui manquent de temps de jeu vont avoir l'occasion de montrer qu'ils en ont sous la semelle.

Guillaume LAINÉ.

Ouest-France

Karl Svensson retrouve le devant de la scène

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Le garçon était prometteur. Il y a deux saisons, la carrière de ce grand gaillard d'1m90 et alors 22 ans, épousait une courbe ascendante quasi parfaite. Une première sélection en équipe de Suède, un contrat au Glasgow Rangers après 3 saisons passées à l'IFK Göteborg... Des vents favorables portaient le drakkar Karl Svensson. Avant que les éléments ne se déchaînent contre lui.

En un an et demi, le Suédois a enduré tout ce qui pouvait freiner la carrière d'un footballeur professionnel. Un entraîneur qui ne vous fait pas confiance (le successeur de Le Guen en Écosse) et une blessure suffisamment grave pour mettre en l'air toute une saison (entorse du ligament latéral du genou droit lors de la 3e journée de championnat à Auxerre le 18 août 2007). Bilan : huit matchs joués en un an et demi, six seulement l'an passé à Caen. En manque de rythme en fin de saison dernière, Svensson n'avait pas convaincu. Qui peut en vouloir à un joueur privé de ballon pendant six mois ? « Il faut au moins autant de temps pour revenir », expliquait alors Dumas.

« Pas la fin du monde »

Que vaut réellement Karl Svensson ? Dur pour un spectateur caennais d'en juger à l'heure actuelle. Certes, le jeune homme manque de vitesse, mais il compense par « sa qualité de placement dixit Dumas. « Karl, il est toujours debout ». Svensson admet ce manque de vitesse : « mais avec de l'intelligence dans le placement - et je ne sais pas si je l'ai - on peut gagner des duels » résume t-il.

L'intelligence, est une vertu que Svensson possède sans doute, la patience aussi, comme le respect de la hiérarchie. Régulièrement relégué en CFA, jamais il ne s'est plaint de son sort.

Le Grand Nord il est vrai ne fournit que rarement de tempéraments impulsifs. « On n'est pas à l'école, mais dans le monde pro. Le coach doit faire ses choix, moi je respecte le boss et j'essaye de prouver. Mais évidemment ne pas jouer n'est pas évident. Si j'ai quitté mon pays, une partie de ma famille, ce n'est pas pour faire quelques matchs dans l'année. Mais Il y a un groupe de 25 pros, de la concurrence, et si l'équipe gagne, je n'ai rien à dire, c'est quand même ça le plus important. On ne doit pas oublier que c'est un métier magnifique et que ne pas jouer n'est pas la fin du monde ». Les aléas de sa jeune carrière pro ont appris au natif de Jönköping à relativiser.

Les coupes ont toujours été pour Franck Dumas matière à turn-over. Le match au Havre ce soir servira de relance à Karl Svensson alors que Sorbon sera reposé.

« Je suis prêt »

Certes, sauf blessure d'un coéquipier, Svensson a peu de chance d'enchaîner samedi contre Nantes. Quand le Suédois se refaisait une santé, d'autres confirmaient leur valeur au poste. Le retour au premier plan n'en sera que plus délicat pour Svensson. L'ex-joueur de Göteborg n'entend pas faire une fixation sur ces 90 minutes. « On ne peut juger sur un match ». Mais il veut montrer « que je suis revenu à niveau. Je suis prêt à jouer depuis le début de saison, même si j'ai eu des pépins physiques après la préparation. Depuis 3 ou 4 semaines je suis de mieux en mieux physiquement et je n'ai jamais été aussi bien depuis un an ».

Svensson va tenter de le démontrer ce soir. Pour espérer un horizon plus éclairci : « Le niveau de la CFA est bon, je travaille à 100 % quand j'y joue (il vient d'aligner trois matchs consécutifs en réserve), mais ce n'est pas suffisant, le travail à l'entraînement non plus. Si je veux retrouver mon niveau, il faut que je joue en Ligue 1, que j'enchaîne ». A 24 ans, Svensson a perdu un an et demi de son temps de footballeur, c'est beaucoup. Trop pour rêver à un proche avenir en sélection. « Pour cela il faut d'abord jouer, après jouer bien toutes les semaines et après on peut espérer avoir sa chance ». Sûr, Karl Svensson a pour qualité la patience.

David GUÉZENNEC.
Ouest-France

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Bisous Norman

Le blog Malherbe Poetry reprend du service. C'est toujours aussi agréable à lire. L'auteur a comme beaucoup d'entre nous aimé BArzola, jusqu'à fermer les yeux sur ses quelques approximations défensives.

http://www.sofoot.com/blogs/smcaen/jusq ... 08186.html

Dumas est en passe de devenir une icone des cahiers du football

http://www.cahiersdufootball.net/diapo_2008.php?id=3842

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Kikapété de platine

Vidéo des buts

L'******



Caen.maville
Fauré et Dieuze donnent une leçon aux Caennais

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Coupe de la Ligue (1/16e) LE HAVRE - CAEN : 3-1 (score final, ap). Le Havre - Caen. Dominateur en 2e période, Caen a raté de très grosses occasions de marquer. Fauré et Dieuze leur ont donné la leçon en prolongation.
LE HAVRE (de notre envoyé spécial) - Que d'occasions franches... au terme de 90 minutes de football plutôt enlevées, Caennais et Havrais ont pris la direction des prolongations hier soir, sans avoir réussi à trouer les filets. Pour Malherbe, il pouvait y avoir des regrets, au vu d'une 2e période largement dominée...

Avec le retour du 4-4-2 des familles, parce qu'il n'y a pas que le 4-1-4-1 dans la vie, et le turnover annoncé, Malherbe avait commencé gentiment dans un match d'abord largement dominé par le petit concours de chant entre les deux kops. Ce n'était pas la grande foule, certes, mais il y avait du bruit quand même, et un minimum de rythme malgré un peu trop approximations techniques. Et pour Svensson, qui avait une chance hier, le mauvais oeil sévit toujours : un coup de coude dans le visage, et par ici la sortie (38').

Acclamé par ses supporteurs, Thiam entrait et signait sa grande première de la saison avec l'équipe de Franck Dumas. Dur, dur, pour le Suédois, qui serait touché à la pommette et au nez. Rayon occasions, sur une frappe d'Adnane joliment servi par Toudic (28'), Placide avait répondu à Thébaux, bien placé face à Tixier (22'). Pas en totale confiance, manifestement, l'ex-Cherbourgeois : il gâchait une superbe opportunité d'ouvrir le score en face-à-face avec Placide dans les arrêts de jeu de cette première période.

Manque de réalisme...

Dommage, vraiment, de ne pas avoir pu matérialiser une légère emprise, une supériorité technique réelle sur une pelouse glissante. Le ballon restait d'ailleurs caennais au retour des vestiaires, Malherbe semblait bien décidé à accélérer le mouvement. Derrière, ça tenait plutôt pas mal autour d'un Leca serein, et des espaces s'ouvraient dans le dos des milieux de terrains locaux : des Havrais de plus en plus acculés, dominés, réduits aux contres.

Ça ne tenait plus à grand-chose... à une double sortie de félin signée Placide, décidément très bon, face à Florentin (58'et 67') par exemple. Il fallait concrétiser cette maîtrise dans le jeu, d'une façon ou d'une autre. Oublié dans la profondeur, c'est pourtant Alassane, le plus remuant des Havrais, qui ratait de peu le KO. Thébaux se couchait parfaitement (76'). Et que dire de cette occcasion énorme de Savidan, qui s'emmêlait les crayons tout seul face à Placide (78'), en voulant piquer son ballon. Aïe, aïe, aïe.

Fauré, en deux minutes, puis Dieuze durant la prolongation, leur donnaient la leçon.

Guillaume LAINÉ.

LE HAVRE - CAEN :

Arbitre : M. Layec. Spectateurs : 6 344.

BUTS: Fauré (94e , 96e); Dieuze (101e) pour le Havre ; Toudic (104e) pour Caen.

AVERTISSEMENTS. Caen : Gomis (54')

LE HAVRE : Placide - Hénin, Ba, Gillet, Tixier - Bouadla (Fontaine, 59'), Dieuze (cap), Noro (Aït-Ben-Idir, 70'), Davidas - Fauré, Alassane. Entr. : P. Monteilh.

CAEN : Thébaux - Barzola, Svensson, Leca, Seube (cap) - Ben Khalfallah, Raineau, Gomis, Florentin (Eluchans, 82') - Adnane (Savidan, 64'), Toudic. Entr. : F. Dumas.


Ouest-France

Site off
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Le lexi-kon est de plus en plus (abs)cons.

Le site off des Navrés
HAC - Caen : 3 - 1. Qualification au bout du suspense

Foot01
Le président de Caen est remonté

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Bisous Norman

Pour Mélissande Gomez (elle fait enfin le Havre ?), il ne semble pas avoir le moindre péno litigieux...

En plus, elle confond Savidan et Eluchans...

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Bisous Norman

France Foot de vendredi.

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Bisous Norman

Merci, un peu flou toutefois ^^

Sinon la dernière fois que ces parieurs à la manque ont pronostiqué une défaite à domicile, ça nous a porté la poisse, c'était contre Panam.

J'arrive pas à lire, mais je constate juste que le pronostic France Football, c'est victoire de Nantes...
Enfin tant mieux si on ne nous attend pas.

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If you know the enemy and know yourself, your victory will not stand in doubt; if you know Heaven and know Earth, you may make your victory complete. - Sun Tzu

GROS LOL !

"Il fut une époque pas si lointaine où le régent Remy avait réactivé sa filière d’Europe de l’est pour nous refiler des inconnus qui n’ont jamais convaincu (Rankovic, Jovicic et Matic), ça nous avait coûté une place en L1"

Mettre Rankovic et Matic sur le même plan est une pure escroquerie intellectuelle !

Ranko était un joueur très élégant, fin technicien, qui a largement contribué à nous faire monter dans l'élite en 2004. Il n'a jamais franchement démérité sous le maillot malherbiste.
Pour Matic, j'ai été peut-être le seul à dénoncer dès le début l'arnaque que constituait ce joueur. Sa première apparition m'avait convaincue que c'était une chèvre notoire (ce qui ne m'est jamais arrivé avec un autre joueur).

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

Pour tout dire, la pure escroquerie intellectuelle s'initialisait PR.

Nouvelle version.

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Bisous Norman

La revue de presse de la 7e journée

Vidéos
Le résumé du site off
Les buts



L'e*****


Caen.maville
Les Canaris se sont fait voler dans les plumes

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Football : Les Canaris se sont fait voler dans les plumes
Ligue 1. Auteurs d'un début de partie tout feu, tout flamme, les Caennais ont fait voler en éclats une faible défense nantaise. Efficace avant la pause, parfait gestionnaire après, le Stade Malherbe a livré un match très abouti.
CAEN - NANTES

3 - 0

Savidan (2')

Ben Khalfallah (10')

Nivet (31')

Jérôme Alonzo, vieux sage de L1, ne parle jamais pour ne rien dire. Ses coéquipiers devraient pourtant le savoir. « À d'Ornano, si on n'est pas dedans, ça risque de faire 3-0 au bout d'un quart d'heure », prévenait-il, à la veille de la rencontre. En fait, le gardien nantais Alonzo ne s'est planté que dans le minutage. Au tiers de la 1re période, le tableau lumineux n'indiquait que 2-0.

C'est à la 31e minute que Nivet, comblé par une boulette de Gravgaard, signa le 3e but d'une équipe caennaise rendue euphorique par les errements défensifs de son rival. En dix minutes, le FCN avait donné envie à Elie Baup de dévorer sa casquette. Sa formation bafouait les fondamentaux : marquage chewing-gum, enthousiasme au ras des pâquerettes, imagination en berne. Le contraste avait quelque chose de cruel, tant le Stade Malherbe maîtrisait son sujet. « Quand vous offrez aussi vite deux buts, surtout à une équipe aux qualités offensives reconnues, ça devient très compliqué, enrageait Elie Baup sous sa visière. Le Stade Malherbe prenait de la vitesse, nous, on perdait tous nos duels. »

Un bon décontractant

Vrai que le but inscrit par Savidan dès la 2e minute aura agi comme un bon décontractant. Dès lors, le jeu normand s'est révélé tonique à souhait, tout en spontanéité. Par séquences, les anciens pouvaient y déceler des réminiscences de jeu à la... Nantaise. C'était tout simplement du bon et beau Malherbe. Dumas a bu du petit-lait : « Oui, j'ai apprécié. Ce n'est pas toujours facile d'être performant. Mais de temps en temps, on parvient à réaliser ce qu'on veut faire. »

Reprochait-on aux Caennais de manquer de percussion, de tergiverser dans la surface de vérité ? En l'espace d'une demi-heure, ils ont remis les choses au point. Dans les grandes largeurs, même. En 1re période, les Normands jouaient aux Indiens tournant autour d'une défense nantaise endossant le rôle peu avantageux de la diligence prise au piège sous les flèches. La facture aurait même pu être encore plus salée, si Ben Khalfallah (19') et Eluchans (22') avaient mis leurs cartouches dans la cible.

Pas de quoi devenir plus royaliste que le roi pour autant. Caen a régalé son public, signé sa 3e victoire à domicile en quatre matches. D'un coup, il se hisse vers les sommets de la L1. « Mais le classement, rectifie Vincent Planté n'est pas significatif. Ce qui nous intéresse, c'est d'avoir pris trois points face à un rival direct pour le maintien ». Avant un voyage casse-gueule à Marseille, l'idée n'est pas mauvaise.

En se donnant du coeur à l'ouvrage par le jeu, le Stade Malherbe a gommé les cinq minutes d'égarement qui lui avaient coûté la qualification, mercredi au Havre, en Coupe de la Ligue (1-3). « On devait une revanche à nos supporters », assure Reynald Lemaître. Avec la manière, le pardon est plus aisé à obtenir. Nantes a donc fait pâle figure. « Y'a du boulot », lâche Elie Baup, consterné, malgré la vaine réaction de ses ouailles, « plus cohérents » en 2e période.

Caen, en tout cas, ne l'a pas volé. « Pourquoi parlez-vous de la prestation nantaise ? coupe Dumas. C'est nous qui avons fait la différence en mettant du mouvement dans notre jeu. On a su se rendre les choses faciles. L'idée, c'était de ne pas balancer de longs ballons, de trouver des intervalles rapidement. Cette stratégie a bien fonctionné. Après, on a su être costauds pour gérer notre 2e période. » Et s'il s'agissait du match-référence ? « Non, tranche le coach. On a été performants. Ce fut un beau match. » Pas mal, effectivement...

Jean-Pascal ARIGASCI.

La fiche technique

CAEN - NANTES : 3-0 (3-0)

Arbitre : M. Castro. Spectateurs : 19070.

BUTS. Savidan (2'), Ben Khalfallah (10'), Nivet (31').

AVERTISSEMENTS. Caen : Lemaître (36', antijeu), Florentin (85', énervement). Nantes : Faty (41', jeu dur), Pierre (45', obstruction), Da Rocha (85', énervement).

CAEN. Planté - Barzola, Leca (Seube, 80'), Sorbon, Lemaître - Proment - Ben Khalfallah (Florentin, 73'), Nivet, Deroin (cap), Eluchans - Savidan (Toudic, 85'). Non entrés : Thébaux (g), Gomis, Raineau, Adnane. Ent : F. Dumas.

NANTES. Alonzo - Pierre, Gravgaard, N'Daw, Guillon (Bekamenga, 46') - De Freitas (Maréval, 46'), Vainqueur, Faty, Babovic - Da Rocha (cap) (Dossevi, 85') - Bagayoko. Non entrés : Heurtebis (g), Capoue, Djordjevic, Poulard. Ent : E. Baup.

Le film du match

2': récupérant un ballon égaré par N'Daw, Leca lance aussi sec Savidan en profondeur. Son compère ne gaspille pas l'offrande (1-0).

10': Ben Khalfallah, de volée, convertit en but un centre de Deroin (2-0).

12': Planté se détend pour ôter de sa lucarne une frappe violente de De Freitas.

18': à la réception d'un coup franc de Babovic, N'Daw place une tête à ras de la transversale.

19': Ben Khalfallah, en position idéale, enlève trop sa reprise.

22': Alonzo remporte son tête-à-tête avec Eluchans.

26': De Freitas, combine avec Bagayoko, mais échoue sur Planté.

31': Nivet, alerté par Savidan, tire profit d'une glissade de Gravgaard pour filer au but et marquer (3-0).

39': Alonzo repousse des poings un coup franc « monstrueux » de Barzola.

43': Savidan décoche une frappe terrible qui frôle la transversale.

51': Savidan rate le cadre d'un cheveu.

62': Alonzo, en deux temps, capte une tête de Savidan.

84': Planté se détend de tout son long pour claquer en corner une tête de Bekamenga.

89': volée de Faty de peu à côté.
Ouest-France

Football365
Le naufrage nantais

Sports.fr
Le cauchemar nantais

Eurosport
Caen enfonce les Canaris

Sport24
Plié en dix minutes

Site off de caen
SM Caen 3-0 FC Nantes
Résume de Le H, ce qui permet d'avoir un texte pas mal écrit et sans faute, ce dont est absolument incapable (que ce mot lui va bien) A. Lucas (le lexi-kon). Il poursuivrait ses tentatives de rattrapage à l'oral, mais au moins sa nullité crasse ne vient plus souiller le site off.

Site off de Nantes
La cauchemar
Réactions en vidéo

Nantes.maville
Au secours, le FC Nantes se noie...
Alonzo : « C'est trop gros pour être vrai »
Les joueurs au crible Quand la défense est en carton...

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Bisous Norman