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N'Jo Léa était une imposture.
Cela dit, je suis du même avis que Jesper qui l'exprime d'ailleurs parfaitement, c'est à dire avec lucidité et intelligence.
C'est quand même incroyable le manque d'objectivité qui peut régner ici.
Autant les montées de 96 et 2007 étaient "logiques", autant 2004, c'est la surprise dans le sens où on était crédibles mais pas favoris. A croire que tout le monde a oublié les années D2, à finir le championnat en avril parce qu'après on n'a plus rien à jouer (sauf le maintien en D2). La période que l'on vit aujourd'hui est, à cet égard, complètement hallucinante, quasiment le plus haut niveau auquel on peut raisonnablement voir ce club. Et aujourd'hui, on a même le droit de ne plus être raisonnable et de rêver vraiment.
Il y a combien de temps que le club n'a plus eu la crédibilité dont il jouit aujourd'hui sur la scène nationale ? au moins 15 ans...
Cela dit, concernant la transition Priou-Michel / Bancarel-Mendy, il faut remettre les choses dans leur contexte.
La montée acquise, c'est Franck Priou lui-même qui a demandé à être libéré pour partir à Martigues. Il avait 33 ou 34 ans, était clairement en fin de carrière et rien ne disait qu'il aurait continuer à marquer autant en D1. D'ailleurs, si Priou était intéressant pour un club jouant le haut de tableau (un club dominateur, jouant dans la surface adverse), rien ne dit non plus que ç'aurait été parfaitement pertinent chez un promu contraint de jouer bas. D'ailleurs, sur les dernières semaines de championnat, Priou ne marquait plus que sur pénalty (sauf le dernier but de la saison) et vendangeait pas mal. Et pour finir, la saison suivante à Martigues, il n'a marqué que la moitié des buts qu'il avait mis avec nous.
Samuel Michel, c'est un autre problème ; il était en prêt (de Rennes). La logique, c'était donc le départ. Malherbe a voulu acheter mais a reculé devant le prix demandé, peut-être excessif pour un joueur n'ayant rien prouvé en D1 et surtout trop élevé pour les capacités du club. L'ironie, c'était que Bordeaux achetait au même moment Papin au Bayern pour le même prix. Malherbe s'est alors renseigné pour Guivarc'h, sur le banc à Auxerre et là encore, sans avoir encore rien prouvé en D1, mais le prêt était là encore à un prix qui a fait reculer. On a donc pris les joueurs qui entraient dans nos moyens ; Bancarel, Mendy, Lewandowsky, Fernandez, de Blasiis, Bajkusa, Delaroche, Roche et Hébert.
On peut regretter de n'avoir pas gardé la doublette qui nous a fait monter, mais on ne garde pas un joueur de 33 ans qui veut aller ailleurs (Priou) et quand on n'a pas les moyens d'acheter un joueur, eh ben on n'achète pas.
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Tel est mon bon plaisir.
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