Abidbol a écrit:
Le monde de Sophie a écrit:
Quelles pourraient en être les causes, voire les raisons, au mieux les motivations ?
Les motivations des organisateurs à traquer un peu sérieusement le dopage ? C'est ça ce que tu demandes ?
Si c'est bien ça ta question, je répondrais que ce sont les partenaires financiers du vélo et du Tour qui ne souhaitent plus voir leurs noms associés à un spectacle et des performances qui ont comme dénominateurs communs, non pas du sang de la sueur et des larmes, mais des seringues, des pilules et la glauquitude de chambres d'hôtels où les coureurs doivent se lever la nuit pour faire de l'exercice afin d'activer le sang rendu trop épais pas l'absorbtion de toutes sortes de substances.
Aucune moral, ou souci de la santé publique dans cette démarche.
Ui, bien lu la Bergeouse, c'était bien la question.
Ton point de vue semble assez réaliste.
Dans ce pseudo débat annuel, périodique et vu à la télé, qu'il soit amateur, sportif ou partenaire, chaque intervenant trouve un positionnement propre à son "statut". Chacun y va de son intérêt ou de son point de vue (plus ou moins avisé…). En ce sens, les bases de réflexion autour du dopage semblent incompatibles. Pour extrapoler ta conclusion abi, le manque de motivations communes entre les débatteurs est assez symbolique du sport pro et symptomatique de l'incapacité à débattre sérieusement. Quand, du point de vue de l'amateur de vélo c'est le besoin de "morale" qui prime, c'est davantage la menace sur son image de marque qui oblige le partenaire à réagir. De son côté l'organisateur n'à d'autre motivation que de préserver la crédibilité commerciale de l'événement. Le débat entre citoyens, compétiteurs et banquiers est illusoire. Dans un cadre professionnel où le résultat (je ne parle même pas de performance) prévaut sur le reste, la question du dopage apparaît tout simplement insoluble.
Beh quoi, j'ai droit d'dire ça !