Akage a écrit:
Ouaip, tout le monde s'en souvient. Yavait eu du rififi rue de la Methode Hebert.
*recrache la fumee par le nez
*jette son megot d'une pichenette
Une sombre histoire de fumi mal éteint et vlà l'ultra traqué par la gendarmerie. La course commence. Oumar est là, il vient de nulle part, mais sent direct l'embrouille. Il me tend la paluche, me salue virilement, tout en me dirigeant vers la sortie du village vip, devenu l'espace d'un instant mon abri de fortune. A peine sorti du gourbi, un stadier me jauge salement. Le gazier raboule comme un furieux. J'esquive l'estocade, je détale. Une folle poursuite s'engage dans un dédale de rues invraisemblables. Les forces de l'ordre s'en mêlent. Puis s'emmêlent. C'était sans compter sur la présence d'esprit de trois professionnels, trois affranchis, trois frères de sang. Y'avait Ak…, y'avait Mol… et y'avait… un troisième dont j'ai oublié le nom [sûrement un problème de personnalité, mais à l'époque on pouvait pas l'deviner]… Les trois lascars rappliquent du côté de la gare avec la voiture balai. Ils ont pris soins de sortir le matos, en cas de légitime défonce, sait-on jamais. Je saute dans la tire. Faut s'casser, pronto La caisse fume, les pneus déchirent le bitume. On trace vers le nord. Cap en amont, adieu Laval.
Maintenant qu'y'a premscrimtion, j'en profite pour les remercier sans retenue. Oum' dit le dauphin. Mol…, dit molcoke. Ak…, Le déglinguo alias La Cage. Et l'aut' aussi dont j'ai plus le souvenir.
J'y étais et j'ai commencé à pleurnicher quand Akage, qui devait te sauver avec sa voiturette du diable, m'annonce qu'il a malencontreusement laissé 3 battes de baseball dans le coffre et que c'est peut-être pas malin.
Je réalise que nous ne sommes plus que 3 alors que nous étions partis à 12. J'ai peur et trépigne.
Je suis donc EXTREMEMENT vexée que tu m'aies oubliée. (l'épisode fut pour moi traumatisant).