je les trouve au contraire plutot pas mauvais moi.
Déjà, franchement, avant le coup d'envoi, cela filait presque la trouille. Parmi les onze joueurs caennais titulaires mercredi au Wallon, ils n'étaient plus que trois au stade Michel D'Ornano au coup d'envoi. Pour ce match en retard, les compositions d'équipe ont donc changé mais également les données avec côté caennais une dernière place du championnat à quitter et côté toulousain, une série à poursuivre. Mais dans le camp normand, il reste toujours un état d'esprit comme porte-drapeau d'un football offensif. Créativité, initiatives, prises de risque constituent actuellement le vocabulaire de cette équipe qui, loin de se laisser brider par son statut de lanterne rouge, continue à croire en ses convictions. Et si ça marche, c'est spectacle. Il n'y a pas de construction sur le premier but caennais mais il y a ce désir puissant de tenter. Quand le ballon mal dégagé par Dieuze sur une remise d'Emana atterrit dans les pieds de Compan, ce dernier ne se pose aucune question et ajuste des vingt-cinq mètres une demi-volée qui lobe Douchez.
1re mi-temps : un seul tir
Le TFC a payé cash cette erreur et c'est d'autant plus dommage que les joueurs toulousains avaient jusque-là montré un état d'esprit qui pouvait lui permettre de faire face aux vagues normandes. Il reste que durant la première mi-temps, le potentiel offensif des Toulousains est resté en sourdine (un seul tir cadré d'Elmander). Et l'action, peu avant la pause, sur laquelle Sissoko pousse trop son ballon à l'approche de la surface nous donne à penser que le côté droit n'a pas assez été utilisé.
En deuxième mi-temps, c'est bis repetita. Un joueur venu de loin (Nivet), seul dans la surface qui tente un geste difficile pour le même résultat que son compère Compan. Malgré leur jeu orienté vers l'avant, les Normands n'avaient inscrit que cinq buts en sept rencontres. Hier, ils en ont marqué deux en cinquante minutes connaissant certes un maximum de réussite. Parce qu'ils ont su la provoquer.
Même s'ils ont joué plus haut et que les rentrées d'Ebondo et Battles ont amené davantage de vitesse et de qualité de passe dans le couloir droit, les Toulousains sont restés muets trop longtemps. Jusqu'au but d'Emana, on a dénombré une tentative de Gignac non cadrée et un tir de Bergougnoux. C'est peu pour une équipe qui a dû faire le jeu toute la seconde mi-temps. Un constat qui soulève un problème d'animation offensive. Mais un constat qui ne doit pas faire également oublier qu'il y a deux erreurs défensives sur les deux buts encaissés…
_________________ Ce qu'ils appellent devenir adulte c'est commettre l'adultere, tromper l'enfant qui est en toi pour devenir c'qu'on t'a dit d'etre.
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