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Ouais, même pas Hammoud.

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Je pensais au monde " politico - économique " local surtout

Et bah là pour le coup je suis pas d'accord avec toi. Pour la visibilité du championnat, la relégation du club de Mbappé, qui plus est avec le public actuel, c'est un coup dur.

Donc dans un monde où la DNCG écoute un peu ce que lui dit la Ligue (je ne sais pas si c'est le cas ), il me semble évident que le SM Caen ne recevrait pas tout à fait le même traitement que les autres clubs de L2. Mais bon y'a des limites et ils ne vont pas reléguer des clubs exprès pour nous faire une place, quand même.

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« En National, le SM Caen doit jouer le titre, pas simplement la remontée. Il faut être premier avec pas mal de points d’avance. Malherbe doit surclasser ce championnat. » — Cap'tain Yannou.

Bof, je crois que tu surestimes le " poids " de Malherbe dans le paysage du foot français
En plus, Nancy remonte en L2, alors l'un dans l'autre ...
Si le Mans ( et son stade de 25 000 places ! ) remonte également, la L2 s'y retrouvera

Lourde défaite pour eux à Concarneau, 5 à 2, hier soir. La montée n'est pas encore acquise.

Le SM Caen tout seul, oui c'est un bon club, mais comme ont pu l'être aussi Nancy ou Le Mans, effectivement.

Mais le-club-à-Mbappé, en termes d'attraction médiatique, c'est hors catégorie.

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« En National, le SM Caen doit jouer le titre, pas simplement la remontée. Il faut être premier avec pas mal de points d’avance. Malherbe doit surclasser ce championnat. » — Cap'tain Yannou.

Relégation, record de défaites d’affilée en Ligue 2… Retour sur la première saison ratée du clan Mbappé à la tête du SM Caen (leparisien.fr)

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Relégation, record de défaites d’affilée en Ligue 2… Retour sur la première saison ratée du clan Mbappé à la tête du SM Caen
Par Esteban Pinel Le 10 mai 2025 à 07h50
7 - 8 minutes

La société familiale de Kylian Mbappé avait prévenu de son objectif de faire rayonner le Stade Malherbe Caen (SM Caen) en France et à l’international. Sans doute pas de cette manière : dernière place, relégation en National actée dès la mi-avril, du jamais-vu depuis 41 ans, et un record de défaites d’affilée en Ligue 2 (neuf, de décembre à février). « Notre objectif est d’apporter le plus de clarté possible. Gagner des matchs, ça va aider », déclarait Kylian Mbappé lors d’une visite express surprise le 20 février. Les victoires, pas plus que la clarté, n’auront pas été au rendez-vous.

Comment diable le SM Caen, respectivement 7e, 5e et 6e de Ligue 2 ces trois dernières saisons, a bien pu en arriver là ? Outre l’instabilité chronique à sa tête depuis 2018, il y a donc cette reprise de 80 % des parts du club par Interconnected Ventures, société présidée par Fayza Lamari, la mère de la star des Bleus, toute fin août.

L’opération est concrétisée tardivement, au grand regret des acquéreurs, qui avaient arrêté leur choix sur Caen (Calvados) plusieurs mois plus tôt. Ils investissent tout de même une vingtaine de millions d’euros, et disent découvrir « des squelettes dans les placards », selon le témoignage de Fayza Lamari sur Ici Normandie, le 29 avril dernier. Elle insiste sur une responsabilité partagée : « Il n’y a pas que nos erreurs. Le club vit au-dessus de ses moyens (un déficit structurel de plus de 10 millions d’euros, NDLR). Et une vingtaine de joueurs avaient des promesses de l’ancienne direction. Il a fallu trois mois pour repasser derrière cela. »

L’attaquant Alexandre Mendy se voit par exemple retoquer son bon de sortie accordé par les précédents dirigeants. « On ne pouvait pas lui trouver de remplaçant si tardivement », glisse Fayza Lamari sur la radio publique. En interne, l’on reconnaît que « l’été dernier, il a manqué de faire le point avec chaque joueur, surtout avec autant de joueurs en fin de contrat (17 en tout, NDLR) ».

Campagne de matchs amicaux alarmante, préparation ratée, mercato tardif et déséquilibré… L’été 2024 pose des bases bringuebalantes pour la saison à venir. Homme de confiance des Mbappé, Ziad Hammoud est nommé président pour sa première expérience dans le football. Gérard Prêcheur, le directeur technique, s’en ira pour « raisons personnelles » dès janvier. Le directeur du recrutement Reda Hammache n’arrivera que début 2025. « On est les pièces d’un puzzle depuis cet été. On subit, on est au courant de rien, personne n’incarne le sportif à la direction », se désole un salarié.
Trois entraîneurs dans la même saison, « c’est difficile », reconnaît un dirigeant

Sur le terrain, l’équipe reflète ce brouillard. « Avec ce groupe, on visait un maintien, peut-être ric-rac, avant un grand nettoyage », souffle-t-on au cœur du club. Mais « l’année de transition » se dégrade. Ancien joueur et éducateur du SM Caen, l’entraîneur Nicolas Seube est remercié fin décembre après 23 ans en rouge et bleu. « Les dirigeants l’ont laissé tout seul », grince un proche. Une rupture avec les supporters.

Pour le remplacer : Bruno Baltazar, un « entraîneur qui a des idées et est une bonne personne », assure-t-on dans l’entourage de l’équipe. Mais son projet de jeu ne colle ni à l’urgence, ni à l’effectif. Son palmarès à Caen : sept défaites en sept matchs. Sur Ici Normandie, Fayza Lamari révèle que « les joueurs ont demandé à garder Bruno Baltazar, alors que nous étions prêts à nous séparer de lui au bout de trois matchs ». Elle tient cependant à ne pas l’accabler : « Il cristallise beaucoup de choses, mais c’est un bon entraîneur. »

Au passage, le mercato hivernal, censé relancer l’équipe, est un échec. Les Normands tombent à la dernière place. Baltazar est enfin écarté mi-février, remplacé par Michel Der Zakarian. « On veut que l’entraîneur incarne la partie sportive. Mais quand il y en a trois dans la même saison, c’est difficile », reconnaît un dirigeant. Comme Nicolas Seube et Bruno Baltazar avant lui, le nouvel entraîneur pointe l’attitude de certains joueurs : « Il y en a qui, physiquement et techniquement, ne sont pas au niveau, mais veulent quand même être sur le terrain. »
Honte et colère

Le SM Caen est plombé par une faiblesse d’ensemble et d’invraisemblables erreurs individuelles. Désignant du doigt l’équipe en reconnaissance de la pelouse avant un match, un employé lâche : « Certains ont l’air de bien vivre la situation. Nous, on peut pas. On a honte. On est colère. » Ambiance.

Le courroux contre la responsabilité des joueurs se couple à la défiance grandissante contre le clan Mbappé et sa communication déconcertante. Le 24 janvier, après un énième revers contre Guingamp, Ziad Hammoud rompt enfin le silence mais ne reste que 22 secondes chrono devant les médias, sans répondre à aucune question. Le soir de la relégation, le 18 avril, au terme d’un match désastreux contre Martigues (0-3) ponctué d’un envahissement de terrain, le président annonce… qu’il ne parlera pas. Il promet un communiqué et un temps d’échange dans les jours suivants. Une promesse restée lettre morte, malgré le cataclysme sportif.

La direction revendique « de ne pas surcommuniquer », mais elle empile maladresses et incompréhensions, froissant également plusieurs « anciens ». Invitée par Ici Normandie à réagir à des banderoles hostiles (notamment « Fayza, les bouseux sont dans la merde »), la mère de Kylian Mbappé avoue « avoir pensé à quitter Caen. J’ai dit à Kylian, humblement, qu’on ne nous méritait pas. Kylian et Ziad m’ont dissuadée de partir ». Une confidence qualifiée d’arrogante, à nouveau très mal perçue par l’environnement caennais.
« Si on avait de bons résultats, on crierait au génie »

Remonté contre l’héritage de l’ancienne direction et contre les joueurs « qui oublient qu’ils ont des devoirs », le clan Mbappé met en avant son investissement, ses premières mesures (rénovation des terrains, salle de musculation, lien avec les partenaires) et son « amour » pour le club ainsi que, lucidement, un contexte financier délicat : « Le budget sera divisé par trois et demi environ. Il n’y aura pas que des décisions gaies à prendre », prévient Fayza Lamari. Dans les coulisses, les salariés s’inquiètent : « On nous parle de baisser notre salaire alors qu’il n’est pas considérable. Et peut-être qu’on doit chercher du travail », anticipe l’un d’eux.

Le flou règne encore sur la saison prochaine, même si l’organigramme est conforté, en dépit des demandes de changement des supporters. « Si on avait de bons résultats, on crierait au génie avec ce modèle », conteste un membre du club. Avec des si, on mettrait une relégation en bouteille. Le modèle se prépare à aborder l’âpre troisième échelon du foot français avec un nouvel entraîneur, un effectif largement remodelé, et un public qui s’annonce toujours fidèle, malgré la défiance. Avec l’espoir de retrouver de la clarté et des victoires.

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« En National, le SM Caen doit jouer le titre, pas simplement la remontée. Il faut être premier avec pas mal de points d’avance. Malherbe doit surclasser ce championnat. » — Cap'tain Yannou.

Merci pour ce papier bien équilibré de l'excellent Esteban Pinel.

Il y a deux phrases qui M'interpellent :



L'entraineur, il peut incarner la partie sportive, mais il y a deux conditions nécessaires :
- que ce soit lui qui fasse le recrutement, c'est à dire qui définisse les profils et qui valide in fine les propositions faites par la cellule recrutement
- que sa présence au club soit plus longue que celle des joueurs : sinon, il ne peut que composer avec des gars recrutés pour un autre coach, un autre système.

Par exemple, Der Zak, il doit expliquer en conf d'avant match, pourquoi il ne met pas Thomas, recruté pour le prédécesseur du prédécesseur du prédécesseur de son prédécesseur. Baltazar, il voit arriver Moussounda en devant préciser - il a bien fait - qu'il n'avait rien à voir avec ce recrutement.

Aujourd'hui, mais Malherbe n'est pas une exception, les missions suivantes ne sont pas exercées par le coach (au mieux, il participe) :
- définir le projet de jeu global
- déterminer les profils des mecs à recruter
- valider les dossiers de recrutement

Mais on lui demande d'avoir de l'autorité sur un groupe qui ne lui doit rien (mais qui est en lien avec la hiérarchie du coach) et dans la composition duquel il n'intervient qu'à la marge. Mais il doit se farcir les conférences de presse alors qu'il n'est même pas toujours le mieux placé pour répondre et il doit incarner le sportif en sachant que la durée de vie au club est largement inférieure à celle des joueurs.




Oui, peut-être. Mais faut peut-être se demander pourquoi on aurait crié au génie (qu'il ne cherche pas, le membre du club, la réponse est simple : parce qu'on aurait eu de bons résultats) et peut-être aussi se demander si c'est pas précisément parce qu'on a ce modèle qu'on n'a pas de bons résultats. En vrai, on en sait rien, mais dire "OK, on a un fonctionnement que personne d'autre n'a, mais si ça avait marché on crierait au génie", ça a un petit côté absurde : "oui j'ai aligné Kyeremeh et Parfait Mandanda en défense centrale dans un système à deux défenseurs, un seul milieu et 7 attaquants, mais si ça avait marché, vous auriez crié au génie".
Effectivement.

Mais justement : ça n'a pas marché.

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Tel est mon bon plaisir.

SM Caen en National : Bilan d'une saison chaotique en 11 dates clés

La vidéo du 1er juillet où Thomas dit qu'il souhaite une saison pleine d'émotions et où il rappelle qu'il est venu pour ramener le club en Ligue 1, elle pique.

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Qui a les articles Ouest-France de ce lundi concernant le SMCaen ?

Quand ça va pas...

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La Normandie est rouge et rouge !

Du sol au plafond, place à une grande rénovation (OF, rien de nouveau).

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Un mercato qui ferme 6 jours en juin, je crois que je n'avais jamais vu ça.

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Cette ouverture du 1er au 10 juin, c'était pas une exception faite pour permettre aux clubs de la Coupe du monde de se renforcer avant la compétition ? Je pense pas que ça nous concernera tellement.

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