Notes OF : pas un pour rattraper l’autre, les notes des Caennais
Le SM Caen s’est une nouvelle fois incliné, ce lundi 31 mars, face au Paris FC (4-2). Poussés par des supporters venus en nombre, les joueurs de Michel Der Zakarian ont pris l’eau, malgré un relâchement adverse en fin de match. Découvrez les notes des Caennais.
CLEMENTIA (2 sur 10). Mandrea blessé à l’épaule, le Martiniquais assurait l’intérim (première titularisation depuis le 16 décembre). Contré dès sa première relance au pied (6’), il a finalement ramassé quatre ballons au fond de ses filets. Il n’est pas exempt de tout reproche pour son positionnement sur le premier but de Kolodziejczak (6’), ni sur le petit pont que lui a infligé Krasso (32’). Sur les deux autres buts, Cafaro avait été laissé seul devant lui (45’) et Krasso a parfaitement joué le coup après avoir pris Traoré de vitesse (60’). Dans cette rencontre, ses arrêts auront été des anecdotes… Moussounda, symbole d’une défense à l’agonie
MOUSSOUNDA (2). Son passage par la sélection gabonaise ne l’a visiblement pas revigoré. Michel Der Zakarian avait choisi de solidifier sa défense en passant à trois centraux, il a symbolisé l’agonie malherbiste. Sur le deuxième but, sa passivité n’aide pas Gaucho à faire la bonne passe ni le bon choix. Sur le troisième, il est pris dans le dos par Cafaro. Dans la globalité, il a péché dans le placement et est toujours apparu sur un fil. Averti (45’+2), il a été remplacé à la pause par KYEREMEH (4). Ce dernier a sûrement été le joueur caennais le plus intéressant dans la percussion et il n’a jamais baissé les bras jusqu’à être récompensé de son premier but de la saison après que Nkambadio se soit troué sur un centre de Lecoeuche (83’).
GAUCHO (2). De retour après sa suspension face à Amiens, l’Ivoirien est, comme tout l’axe central de la défense, passé à côté de son match. Peu rassurant dans ses premières interventions et relances, à l’image de ce ballon perdu en pleine surface en début de match, il a totalement sombré à la 32’. Alors qu’il avait bien compensé dans le dos de Moussounda, il a choisi de donner le ballon à son coéquipier alors qu’il aurait pu mettre tranquillement en touche. Or sa passe manquée a été interceptée par Krasso, qui a marqué le deuxième but parisien. Derrière, Gaucho n’aura pas réussi à se rattraper…
TRAORÉ (2). Dans la défense à trois instaurée par Michel Der Zakarian, l’Ornais est encore apparu comme l’ombre de lui-même. S’il n’est pas directement impliqué sur les trois premiers buts parisiens, il l’est sur le quatrième puisqu’il a été pris dans la profondeur par Krasso, qui a parfaitement joué le coup derrière. Encore une prestation très décevante.
Un milieu encore défaillant
HENRY (3). De retour dans le onze, au poste de piston droit, il a tenté d’amener son peps dans un match où Malherbe aura traversé l’enfer. Averti dès la 27e minute, pour un tacle spectaculaire sur Maxime Lopez, il aurait dû être crédité d’un but spectaculaire. Son corner rentrant avait fini au fond mais l’arbitre en a décidé autrement en sifflant une poussette très légère de Grandsir sur Nkambadio (36’)… Il a été remplacé à la pause par SY (3), qui à l’image de tous les entrants a apporté sa pierre mais la défaite était déjà devenue inéluctable. Dommage que sa demi-volée se soit envolée (77’).
BENRAHOU (2). Pour la première fois, il vivait une deuxième titularisation consécutive avec le SM Caen. Mais comme à Amiens, il a été totalement transparent. Incapable d’exister dans les duels, il n’a rien apporté à son équipe, qui aurait pourtant bien eu besoin d’un milieu impactant pour contrecarrer les plans parisiens… Il a été remplacé par AUTRET (72’), qui retrouvait la Ligue 2 pour la première fois depuis le 16 décembre 2024.
LEBRETON (2). Fautif sur le premier but pris à Amiens lors de la dernière journée, le Manchois a encore manqué son match. Il a tenté de mettre de l’activité et de l’agressivité mais a beaucoup été en retard. Sur l’une de ses fautes - un coude de coude qui a ouvert le crâne de De Smet -, le Paris FC a ouvert le score… Averti à la 54e minute, il a eu aussi du déchet dans la transmission et a terminé avec des crampes.
BRAHIMI (3). Après avoir commencé sur le banc à Amiens, il retrouvait une place de titulaire. Il a sûrement été le milieu le plus juste et actif mais ce n’était pas dingue non plus. À noter sa bonne ouverture pour Mendy (51’) et sa frappe à ras de terre qui est passée de peu à côté (66’). Il a été remplacé par RAJOT (72’), quand la messe était dite…
LECOEUCHE (3). Titularisé pour la première fois sous Michel Der Zakarian, il évoluait au poste de piston gauche. Il a cherché le bon placement, mais comme Henry de l’autre côté, il a tenté d’amener de l’allant. Lui a été récompensé car l’un de ses centres a été à l’origine du but de Kyeremeh, mais à 4-0, c’était beaucoup trop tard…
Mendy, capitaine déboussolé
MENDY (2). Muet depuis le 17 janvier (huit journées désormais), le meilleur buteur de l’histoire du SM Caen a perdu beaucoup de ballons dos au but. Pire, il a lâché le marquage de Kolodziejczak sur le premier but parisien.
Seuls faits d’armes : un centre fort repoussé par Nkambadio (14’), une tête et un tir contrés (36’, 70’), une frappe en pivot écrasée (76’) et un bon enchaînement contrôle de la poitrine – volée qui est finalement passé loin du cadre (51’). Cela est bien maigre…
GRANDSIR (2). Préféré, notamment, à Godson Kyeremeh pour tourner autour d’Alexandre Mendy, l’ancien Havrais a traversé la rencontre en mode fantôme. Sur le seul ballon de contre qu’il a eu en première période, il a fait n’importe quoi. Bien sûr que comme Benrahou, il manque encore de rythme sauf qu’il ne reste déjà plus que six journées et que Malherbe semble bien condamné… Il a été remplacé par COULIBALY (72’), qui a bien plus apporté que lui. Dans son style caractéristique, le Malien a gêné la défense parisienne et a provoqué le deuxième but puisque c’est son centre qui a été dévié dans son propre but par Tourraine (90’+1) pour le 4-2.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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