Hastings a écrit:
Peut être aussi que ce qu'on attend aujourd'hui d'un entraîneur moderne, c'est de savoir s'adapter rapidement à l'effectif à sa disposition, et non plus modeler un effectif à sa main.
L'idée exprimée par Prêcheur l'autre fois, c'est que les orientations de jeu sont décidées par la direction du club, les joueurs *et l'entraîneur* sont choisis en fonction.
C'est justement l'évolution, l'entraineur devient marginal dans l'équation. Parce qu'avec ce système, le coach devient le maillon le plus faible du système ; il est celui qui reste en place le moins longtemps, on peut le virer au contraire des joueurs et si un joueur n'est pas content du coach, il peut toujours aller s'en plaindre au DS. Après tout, c'est bien le DS qui a fait qu'il est là.
Les coachs vont perdre le peu d'autorité qu'il leur reste et on va justement les virer parce qu'ils n'ont plus l'autorité qu'ils n'ont jamais eu et qu'ils ne peuvent pas avoir.
N'importe quel organigramme dans lequel l'agent N est recruté par le N+2 sans l'avis du N+1 va être jugé bancal car le N+1 est soumis aux pressions conjointes du N et du N+2. En gros, c'est "tu prends cette équipe, mais c'est moi qui fixe les objectifs, c'est moi qui détermine les moyens, c'est moi qui te donnes les outils et n'oublie pas que les membres de l'équipes, c'est moi qui les ai choisis. Ah, n'oublie pas d'atteindre les objectifs, tous les objectifs très rapidement".
Ce système va aboutir à une diminution drastique de la durée des contrats des coachs car les indemnités de licenciement vont commencer à peser lourd.