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Tous ces freins financiers et juridiques, qui avaient été mis en place par la FIFA, sont considérés comme contraires à la libre concurrence, dit encore la Cour.

Ce que je vois, c'est que le droit européen méconnait parfaitement les spécificités du sport professionnel, et trouvera fatalement en fin de compte totalement contraire au droit pour un joueur de ne pas pouvoir changer d'employeur en cours d'excercice, et donc de ne pas pouvoir changer de club au cours d'une compétition donnée.

Ce que je vois, c'est que le droit européen méconnait parfaitement les spécificités du sport professionnel .

Si un joueur A sous CDD dans un club B doit simplement s’acquitter du salaire que ce club B doit encore lui verser pour aller dans un club C, j’ai l’impression que la masse globale d’argent brassé diminuera.

Par exemple, pour un joueur qui coûte 700 000 € / mois à son club, s’il décide de partir 18 mois avant le terme de son contrat, le club propriétaire recevra 12 600 000 €. Et ce pour n’importe quel bourrin. Que ce soit un brésilien de 18 ans ou un Albanais de 38. Alors qu’aujourd’hui le brésilien serait peut-être valorisé à 80 millions et l’albanais à 1. La somme globale de ces deux indemnités de transfert est bien supérieure à la somme des reliquats de salaire à verser.

Après sur le principe, ça me choque pas qu’on remette en cause des règles imposées par une association privée de droit suisse.