De toutes manières, il ne peut pas être tourné le dos à LFI, ça ne peut pas être un objectif, ça c'est pour ceux au PS qui seraient tentés (encore que J'ai pas vraiment vu de prises de position en ce sens), de la même manière que l'union doit être préservée (ça, c'est pour les gens de LFI qui seraient tentés et là y'en a permis les chasseuses de punaises de lit).
Donc, tourner le dos à LFI, c'est hors de question. Maintenant, si LFI conditionne son maintien dans l'union au respect intégral et absolu du programme, sans négociations possibles, alors il faut prendre acte qu'on n'a pas de majorité et renoncer à sortir un nom de PM car dans ces conditions ça n'a aucun sens. Si LFI est OK pour explorer une négociation avec d'autres qui ne se ferait que sur la base du programme, il faut voir ce que les autres disent : si les concessions sont trop importantes, il sera toujours temps de dire non. Entrer en discussion, ça n'est pas soutenir Emmanuel Macron. Entrer en discussion, c'est l'essence du parlementarisme et par conséquent la négociation est une obligation de cette fameuse VIe République. Mais si on reste dans "lui, un jour, il a dit bonjour à un militant macroniste dans la rue, c'est donc un soutien de Macron et un traitre", ça va être compliqué.
Mais pour beaucoup de gens de gauche qui ne sont pas des militants, c'est clair : ils ont voté pour l'union, pas pour ces chapelles. A ce titre, c'est l'union qui doit être préservée. LFI ou le PS qui comptent leurs nombres de députés pour savoir qui doit décider, c'est ça la trahison et l'indécence, même si de leurs parts, il n'y a rien d'étonnant.
_________________ Tel est mon bon plaisir.
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