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Notes OF :
MANDREA (5/10) : l’Algérien s’était fixé un objectif individuel cette saison : réaliser dix clean-sheets au minimum. Jusqu’à quatre minutes de la fin, il a cru l’atteindre ce samedi soir. Le portier caennais a commencé la partie en captant parfaitement un coup franc de Gory. Pas évident car il aurait pu être dévié par une forêt de jambes (8’). Vigilant sur le centre de Lukembila (33’), il aurait mieux pu négocier sa sortie aérienne sur un corner en fin de match (80’), mais cela n’a pas eu de conséquence. Mais Mandrea a aussi terminé sa partie en perdant son face-à-face avec Ollila, sur le seul but de la rencontre (86’). Difficile de lui en vouloir quand même sur l’action…
GAUCHO (6) : parmi les grands gagnant de la semaine dernière, l’Ivoirien enchaînait une deuxième titularisation au poste de latéral droit. Et le jeune papa est resté dans la lignée de sa prestation rendue à Pau. Costaud, gaillard, au moment de défendre, il a ainsi répondu dans les duels et livré une nouvelle copie sans fausse note. Mention spéciale pour son ouverture vers Autret, qui aurait pu se transformer en passe décisive si la barre ne s’était pas interposée sur le lob de l’ancien Auxerrois (16’). Même s’il a forcément moins d’activité offensive que Valentin Henry.
TRAORÉ (6) : l’Ornais ne déçoit jamais. Alors il a encore livré une copie propre face au Paris FC. Il a contré un nombre incalculable de frappes, ce qui met en lumière ses grosses qualités dans le placement. Il a aussi donné l’impression de ne jamais perdre son calme. Avec plus de 85 % de passes réussies, il sera aussi resté juste dans la relance. Il manque de chance sur le but d’Ollila, puisque le relais d’Hamel lui passe entre les jambes (85’)…
THOMAS (5) : décisif dans la fin de match à Pau, le capitaine caennais a commencé son match en se faisant contrer dans la relance par Dicko. Mais il s’est bien rattrapé (2’). Il n’a pas semblé dans un grand soir en première période, se faisant notamment devancer plusieurs fois de la tête, chose rare, où éliminé un peu facilement. Mais il est monté en puissance en deuxième période, et n’aura au final rien coûté à son équipe.
ABDI (3) : la dernière fois qu’il avait mis les pieds à d’Ornano, le Tunisien avait livré une prestation XXL et inscrit un doublé. Il est encore apparu en jambes dès ses premières prises de balle vers l’avant, mais le Paris FC l’avait ciblé et ne lui a pas laissé la liberté offensive qu’il aurait souhaitée. Résultat, on ne l’a pas retrouvé sur les points chauds, et peu en position de centrer, mise à part sur ce service pour Mendy, un poil trop court (69’). Malgré des placements parfois excentriques (on l’a même vu se positionner en position d’attaquant de pointe lors d’une séquence en première période). En défense aussi, ses placements ont semblé parfois farfelus. Il a laissé au peu trop de liberté aux centreurs parisiens. Sans conséquence.
DAUBIN (3) : passeur décisif face à son ancien club le week-end dernier, le « Viking » a fait ce qu’il sait faire : courir beaucoup pour récupérer des ballons. En retard sur quelques séquences de transitions parisiennes, il a, comme souvent, un peu pêché dans l’utilisation du ballon et il s’est retrouvé en retrait dans l’animation du jeu de son équipe. Il a notamment manqué de spontanéité et de prise de risque. Remplacé par MBOCK (86’).
LEBRETON (6) : le Manchois est en train de prendre une belle dimension dans le milieu de terrain du SM Caen, où il enchaînait une douzième titularisation consécutive. Il a pratiquement tout bien fait, notamment dans le travail de harcèlement et la volonté de jouer, comme de se projeter vers l’avant. En fin de match, on a même eu l’impression qu’il était partout. Attention tout de même à ne pas s’enflammer dans sa moitié de terrain, puisqu’il a perdu un ballon chaud qui aurait pu profiter à Kebbal (21’). Il a tenté de jouer le roublard après avoir récupéré un bon ballon dans la surface, mais l’arbitre de la rencontre ne s’est pas laissé duper (70’).
KYEREMEH (3) : décisif à quatre reprises la semaine dernières (3 passes décisives, 1 but), doublant ses statistiques en l’espace de cinq jours (6 passes décisives et 2 en Ligue 2), l’ailier était cette fois dans un soir sans. Assez transparent en première mi-temps, il n’aura pas réussi à amener de la profondeur à l’équipe, et n’aura pas été en réussite techniquement. On l’a plus vu en seconde, où il a fait mal pendant une vingtaine de minutes dans son couloir droit. Mais il n’aura jamais trouvé le dernier geste juste. Par exemple, il ne parvient pas à cadrer sa tête sur le bon centre d’Autret (85’). Dommage car une minute plus tard, le Paris FC marquait… Remplacé par HAFID (86’), dans la foulée.
LE BIHAN (5) : « marquer des buts me manque », avait avoué l’ancien Dijonnais en conférence de presse d’avant-match. Malheureusement, il devra encore attendre avant d’évacuer sa frustration. Il aurait pu être passeur décisif d’entrée, si Mendy avait mieux repris son centre en début de match (4’). Généreux et actif, il aura alterné le bon et le moins bon balle au pied. Sa qualité technique aura donc été aperçue par séquence. Il a été remplacé par BRAHIMI (65’), auteur d’une bonne entrée, d’une frappe captée par Nkambadio (71’), et d’une bonne récupération à l’origine de la frappe de Lebreton (77’).
AUTRET (4) : Amine Salama forfait (gêne musculaire), l’ancien Auxerrois enchaînait une deuxième titularisation de rang pour la première fois depuis fin janvier. Il a commencé en chipant le ballon à Camara à 30 m des buts parisiens, mais a mal enchaîné derrière (4’). Puis il a touché la barre sur un lob astucieux, à la suite d’une bonne ouverture de Gaucho (16’). Tout au long de la rencontre, il aura été intéressant dans le repli et l’activité offensive. Avec le ballon, il aura alterné le bon et le moins bon, faisant parfois des fautes techniques étonnantes pour son niveau. Son centre pour Kyeremeh en fin de match aurait mérité un meilleur sort (85’). Remplacé par GOMIS (90’+2).
MENDY (3) : malade mais buteur à Pau, le Bissao-Guinéen est cette fois apparu très en dedans, peu concerné par moments aussi. On ne l’a pas reconnu dans le jeu dos au but et les attitudes. Il manque totalement sa reprise sur un bon centre de Le Bihan (4’). De nouveau bien servi par Le Bihan, il a aussi vu sa passe déviée (10’). Il est trop court sur le centre d’Abdi (69’) et n’arrive pas à cadrer sa reprise de la tête sur le corner d’Autret (76’) et le centre de Brahimi (90’+2)… Bref, une soirée ratée pour le meilleur buteur de Ligue 2.
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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