Landry a écrit:
Toronto, merci. Ça peut m'expliquer une très subtile courbe idéologique.
Je ne sais pas si j'ai connu une "subtile courbe idéologique" depuis que je vis par ici, mais la proximité des Etats-Unis ne me rend pas leur politique étrangère plus sympathique, si c'est ce que tu penses (à titre d'exemple,
l'ami Trump en était venu à envisager de déployer l'armée à la frontière canadienne pendant son 1er mandat, ce qui a fait un peu flipper tout le monde ici, même si ca avait été bref).
Tout juste ai-je pu constater que quand on traverse la frontière et qu'on se balade de l'autre coté, la plupart des gens sont assez normaux, en fait.
Landry a écrit:
Et les Molko, Abidbol, Tite, et même Hastings à ma grande surprise kiffent et en redemandent.
Keuf keuf. Il me semble qu'au bout du compte tu es le seul ici a trouver légitime qu'un pays en envahisse un autre, au nom des vexations passées ou je ne sais quelle grandeur du peuple russe, hein.
Landry a écrit:
Hastings a écrit:
(a minima en apparence), quand bien même elles sont parfois imparfaites
C'est l'un de mes postulats. Me contredire en me confirmant, selon moi.
Hastings a écrit:
Renoncer à ce principe, c'est pour moi ouvrir (très !) grand la porte à des conflits en cascade...
Tandis qu'un seul conflit, le gros, le final, c'est une économie pragmatique ? Un peu comme les économies qu'on fait depuis qu'on est dans une économie "libérée" ?
Le monde a été géré selon les principes sur lesquels j'appuie mon observation, durant sa période la plus dangereuse, en plein risque d'escalade, en pleine hystérie.
Désolé mais je me réfère a du pur rationnel tandis que votre fuite en avant est sans "test", basée sur le seul postulat xénophobe et haineux que le Russe s'accule, se maltraite sans problème car il lâchera l'affaire pour trois bouteilles de vodka frelaté. Sauf qu'il n'a jamais lâché l'affaire, de Napoléon à Hitler.(...)
Désolé mais autant les messages précédents, je comprenais a peu près où tu voulais en venir, autant là plus du tout. Sauf sur la fin du quote, où tu nous accuses de racisme envers les Russes, ce qui ne me va pas du tout.
On peut reprendre l'histoire comme on veut, mais il y a un pays qui a envahi son voisin ces deux dernières années, et ce n'est pas ni les Etats Unis, ni la France, ni l'Ukraine. Et ne pas y voir une ligne rouge de franchie, je ne vois pas bien où ça nous mène.
Pour le reste – le grand écart entre l'idéal démocratique européen (et français !) et sa réalité, le grand écart entre les grands principes libéraux US et leurs actions dans le monde entier – tout ça, je comprends bien et j'y souscris. Mais ce n'est pour moi pas le sujet principal de l'invasion de l'Ukraine.