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Pas d'accord avec la note de Ntim que j'ai trouvé bon sur ce match.
Notes OF :
MANDREA (7 sur 10). Très peu sollicité face au Paris FC et Pau, le dernier rempart caennais a vite compris que la soirée brestoise serait plus animée. Il capte sans difficulté une première tentative de Mouazan (9’) et intervient du pied devant Gboho (28’). Encore impeccable sur une frappe avec rebond de Gboho (52’), puis une tête d’Etuin (85’), il a validé un troisième cleansheet consécutif, ce qui ne lui était jamais arrivé la saison dernière.
HENRY (6). Il est très à l’aise avec le ballon et l’a encore démontré à plusieurs reprises sur des décalages bien sentis. C’est notamment lui qui centre pour Autret (14’). Son volume de courses a encore été important. Rien à lui reprocher défensivement. Comme face au Paris FC, il délivre un amour de passe décisive pour Abdi (90’).
NTIM (5). Le Ghanéen n’a pas toujours dégagé une sérénité folle. Il a parfois plié, mais jamais réellement rompu, à l’image de ses interventions décisives devant Mouazan (45’) et Paro (74’). Son début de saison est suffisamment convaincant pour être aligné le week-end suivant.
THOMAS (5). Expert en lecture de trajectoire, le capitaine caennais a livré une prestation sans fausse note. Comme ses compères de la défense, il s’est fait bouger. Mais n’a pas commis d’erreur fâcheuse.
ABDI (5). Concarneau a beaucoup insisté sur son côté, le contraignant à assurer ses tâches défensives avant d’imaginer se projeter vers l’avant. À l’image du petit pont subi face à Chadli (15’), il a souffert dans les duels et mis sa formation en danger. Il a pris plus d’initiatives offensives après le repos, a failli marquer de la tête sur un service de Mendy (67’). Et finalement ouvert son compteur but d’une tête plongeante, sur une offrande de Henry (90’).
DAUBIN (5). Une semaine après son but sublime face à Pau, il a été précieux dans un registre plus habituel pour lui : dans le harcèlement et la récupération. Il a parfois tiré la langue, mais fait preuve d’une concentration de chaque instant. Une nouvelle copie propre. Dans un secteur de jeu où Malherbe se renforcera d’ici la fin du mois, il a marqué des points.
TRAORÉ (5). Dans un secteur de jeu où Malherbe s’est fait bouger comme jamais cette saison, il a tenté de colmater les brèches. Avec plus ou moins de réussite. Débordé à deux reprises par Gboho (29’), il est apparu moins souverain ballon aux pieds.
COURT (5). Sur un côté droit où son association avec Henry avait fait des étincelles face au PFC et Pau, il a été bien plus discret. Il a assuré les tâches défensives, mais eu peu de munitions à se mettre sous la dent. Remplacé par COEFF (64’), utilisé en sentinelle.
BRAHIMI (7). Il « pue » le foot et cela se voit et se sent chaque semaine un peu plus. En soutien de l’attaquant, il possède une immense liberté d’action et s’en sert à bon escient. Il est précieux pour orienter le jeu, créer les décalages ou conserver une possession.
C’est lui qui provoque la faute de main de Paro amenant le penalty caennais (52’). Précieux après l’ouverture du score, sur les situations de contre, il a été remplacé par KYEREMEH (85’).
AUTRET (5). De retour dans une ville où il a été formé, dans un stade où il a brillé entre 2017 et 2020, le natif de Morlaix aurait pu fêter ses retrouvailles par un but. Seul dans la surface à 10 m du but, il a vu sa tentative s’envoler (14’). Il a parfois manqué de rigueur dans le replacement et contribué à ce que Malherbe souffre côté gauche. Du mieux après le repos, même s’il manque encore un peu de rythme. Remplacé par VANDERMERSCH (78’), qui a fini la rencontre au poste de latéral gauche.
MENDY (6). Avant le match, Olivier Pickeu, son président, avait glissé dans un sourire son espoir qu’il ne marque pas un triplé. Même s’il a prolongé durant l’été, rappelé récemment son attachement à Caen et au Stade Malherbe, l’attaquant fait tout ce qu’il faut pour qu’on s’intéresse de près à lui en ce mois d’août fructueux.
Après un but justement refusé pour hors-jeu avant le repos, il a inscrit ce samedi son troisième but en autant de matches, dans un exercice où il excelle. Son penalty transformé est le 16e sous le maillot caennais, le 10e réussi consécutivement. Dos au but (8’) ou dans le sens du jeu (14’), il est parvenu à créer des décalages. Pas loin d’être passeur décisif pour Ali Abdi (67’), en prime.
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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