Magenta a écrit:
On rajoutera également à son crédit son veto à la guerre en Iraq de 2003.
Pour Moi même pas, mais sans doute ne suis-je pas objectif.
Son veto n’a certes pas manqué de panache, mais pour le coup, c’est plus Villepin, lui s’est « contenté » de tenir le coup, mais il le fait avec l’appui de l’opinion publique, ce qui a quand même grandement facilité les choses. C’est plus facile de résister à la pression US quand tu sais que tu vas te faire allumer par ton propre peuple si tu cèdes.
Bref, Chirac avait sans doute quelques qualités, mais comme le dit Hastings, le regard d’aujourd’hui est surtout alimenté par la médiocrité de ses successeurs et le changement de nature de régime qu’a impliqué le passage au quinquennat dont on paye les conséquences aujourd’hui.
Ça ne devrait pas faire oublier sa démagogie maladive, sa politique grandement influencée par des conflits d’intérêts en tout genre (la reprise des essais nucléaires n’a évidemment rien à voir avec le financement de sa campagne comme la mort de nos compatriotes cherbourgeois à Karachi n’est pas un dommage collatéral de sa guerre avec Balladur et je ne parle pas des lycées d’île de France and co). Et puis c’est bien dommage qu’il soit mort avant d’avoir eu l’occasion de dire ce qu’il pense de la mort de Robert Boulin car ça aurait pu être très éclairant.
Bref, ça aurait du simplement être 12 années anecdotiques au mieux mais bon, comme on a élu pire après…
On en vient à constater, sans doute à juste titre qu’avec lui à la place de Macron aujourd’hui, les choses n’iraient pas pire et le pays serait sans doute plus apaisé.
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) et ça me paraît pas comparable. Président, Chirac a toujours combattu l’extrême-droite et refusé ce qui venait d’eux, au contraire d’anciens militants PS de l’époque qu’on retrouve maintenant chez Zemmour et ailleurs sous faux nez.
