Notes OF :
Longtemps impuissant face au verrou dijonnais, et mené d’entrée de match, le SM Caen peut souffler. Il a fini par trouver la clé en deuxième période, à l’arraché comme contre Valenciennes il y a quinze jours.
Ce ne fut pas grandiose, mais à la faveur de son 9e succès en 15 matches à d’Ornano (meilleur bilan à domicile de la Ligue 2, à égalité avec Le Havre), les Caennais (6e) reviennent provisoirement à cinq points de la deuxième place tenue pour l’instant par Metz.
MANDREA (5/10) : impuissant sur la tête de Touré alors qu’il n’avait même pas eu le temps de toucher un ballon (2’), il n’aura quasiment rien eu à faire du match.
NTIM (4) : de retour de blessure, et titularisé sur le flanc droit, il touche forcément ses limites dans l’exercice spécifique du poste, dès lors qu’il s’agit de faire des différences sur le plan offensif. De l’énergie certes, mais trop brouillon, notamment sur le plan technique. Remplacé par VANDERMERSCH (60’).
CISSE (5) : la charnière a longtemps passé plus de temps dans le camp adverse que dans le sien, ce qui a dû lui faire tout drôle. Quand il a eu à s’activer, il a fait le boulot.
THOMAS (5) : comme pour son compère, il n’a eu à s’employer défensivement que sur la fin de match, et il a répondu présent.
ABDI (5) : l’international tunisien, qui a tenté de créer des relations de jeu avec Court côté gauche, a été actif et eu des situations pour se distinguer dans le camp adverse. Sans pouvoir aller au bout, la faute à quelques mauvais choix terminaux. Défensivement, sur le but dijonnais, étrangement passif.
DAUBIN (3) : aligné avec Mbock en double pivot d’un système où Moulin avait inversé son triangle du milieu, il n’a pas servi à grand-chose dans pareille configuration de match sur attaque-défense, ne prenant pas assez de risque avec le ballon ou dans la projection. Remplacé par HAFID (60’), qui a été « décisif » en provoquant le penalty de la victoire, pour une main de Touré dans son visage. Le jeunot aurait aussi pu inscrire le 3e but (86’).
MBOCK (6) : il n’a pas ménagé ses efforts pour essayer de percer le coffre-fort adverse, montrant des choses intéressantes dans le jeu, et se mettant plusieurs fois en bonne situation. Le problème est qu’il ne cadre pas, ou vraiment pas assez. Sur l’ouverture du score, il dévie malencontreusement le coup-franc de Le Bihan.
SYLLA (2) : après trois entrées en jeu, la recrue du mercato d’hiver a fêté sa première en tant que titulaire, aligné sur le flanc droit, son côté préférentiel. On ne peut pas dire que cela a été un triomphe : pas de différence en un contre un, des maladresses techniques trop nombreuses, ou des centres qui n’arrivent pas. Défensivement, il a concédé bêtement le coup-franc du but dijonnais. Remplacé par KYEREMEH (61’), qui a mis un peu plus le feu.
BRAHIMI (7) : recentré en faux numéro 10, il a été inégal. Mais l’ancien Dunkerquois a tout changé en signant un magnifique enchaînement à l’entrée de la surface pour venir tromper Reynet, et enlever ainsi une grosse épine du pied à une équipe en sérieux manque de créativité jusque-là (60’). Son 3e but en 2023, pour 2 passes décisives, signe de sa progression. Remplacé par LEBRETON (90’).
COURT (6) : il a enchaîné une cinquième titularisation consécutive au poste d’attaquant excentré, mais cette fois côté gauche, et fut pendant longtemps le principal leader d’intentions d’une équipe qui n’aura jamais eu autant le ballon. Remplacé par DIANI (77’).
MENDY (7) : on ne l’avait quasiment pas vu, ni trouvé en situation favorable, mais il a trouvé le moyen d’être doublement décisif. Sa remise vers Brahimi sur l’égalisation est aux petits oignons (60’), elle a été suivie dix minutes plus tard par un penalty transformé en force. Son 13e but de la saison, à deux longueurs du Messin Mikautadze, meilleur goleador de L2.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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