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Notes OF :
Dans un match qu’il a d’abord mené grâce à son buteur Alexandre Mendy, le SM Caen a été rattrapé avant la pause sur un penalty concédé par son gardien, consécutif à une action où il a mal défendu. Il repart tout de même avec un bon point du stade du Hainaut, chez un sixième de Ligue 2 toujours invaincu à domicile cette saison. Après trois défaites de rang en déplacement, Malherbe a su relever la tête loin de d’Ornano.
MANDREA (4 sur 10). Il est passé tout près de la douche froide d’entrée et s’est sans doute demandé comment Zinga a fait pour ne pas cadrer à bout portant (2’). Irréprochable depuis le début de la saison, le portier caennais a cette fois manqué son intervention devant Bonnet. En arrivant en retard et en prenant le pied de l’attaquant valenciennois, Mandrea a provoqué un penalty et récolé un carton jaune, avant d’être pris à contre-pied (1-1, 39’). Très tranquille par ailleurs, il n’aura eu aucune intervention à effectuer durant la rencontre.
VANDERMERSCH (5). Valenciennes a sans doute eu un peu trop d’espaces sur le côté droit caennais en début de rencontre. Avec Lecoeuche et Hamache, Vandermersch avait deux clients portés vers l’avant face à lui. Il a plutôt bien répondu présent par la suite, en récupérant aussi quelques précieux ballons en position haute. Remplacé par OBIANG (85’).
NTIM (4). Face à son ancien club, où il était arrivé dès 2015 en provenance de son académie au Ghana, le défenseur central a multiplié les fous rires, les accolades et les discussions en avant-match. Sur la pelouse, il a alterné le bon et le moins bon. Intéressant dans son jeu de passes, Ntim n’aura pas toujours été souverain dans les duels. Il perd un ballon dangereux (13’), est battu au duel aérien par Zinga dans la surface (35’) et est surtout fautif sur l’action amenant l’égalisation. Le défenseur central s’est laissé aspirer vers l’avant, oubliant Bonnet dans son dos (37’). Averti très rapidement, il aura bien su gérer ce carton jaune après la pause, en se montrant sobre.
CISSÉ (6). Il perd un ballon dangereux au milieu de terrain (30’) et s’en est voulu. Mais en dehors de cette approximation sans conséquence, il a très bien joué son rôle de tour de contrôle dans l’axe central. Incisif dans ses interventions, souvent juste dans l’anticipation et la lecture des intentions adverses, Cissé était dans un bon soir.
THOMAS (5). Le capitaine malherbiste a réalisé un match sérieux, sans fioriture et avec sérénité, ce à quoi il a habitué son nouveau club depuis son arrivée.
ABDI (5). « Il va être au top pour la Coupe du monde. » À Valenciennes, Ali Abdi a donné raison à son entraîneur Stéphane Moulin. Montant en puissance depuis son retour de blessure, celui qui a très bon espoir de disputer le Mondial avec la Tunisie a retrouvé toute son influence sur une percée dont il a le secret. En repiquant vers l’axe et en adressant une frappe puissante, Abdi a permis à Mendy de finir le travail (23’). Percutant par moments (34’), il n’a pas toujours été trouvé dans le bon timing ou a parfois manqué de spontanéité (55’). Sérieux défensivement, il aura su maintenir une belle intensité jusqu’au coup de sifflet final.
MBOCK (6). Il a réalisé une première mi-temps de très bonne qualité, en apportant notamment de la tenue de ballon à une équipe qui en avait besoin. Juste dans ses choix, parfois précieux à la récupération, le milieu prêté par Brest a initié quelques bons mouvements vers l’avant. Seule ombre au tableau : il laisse filer dans son dos Diliberto, à la passe vers Bonnet sur l’action amenant le penalty (37’). Pour sa troisième titularisation de la saison, le positif l’emporte largement sur l’ensemble de la rencontre. Après le repos, Mbock aura été un peu moins en vue mais a continué à perdre très peu de ballons et à tenir son rang dans l’entrejeu. Il donne envie d’être revu.
DIANI (4). Dans ce double pivot nouveau devant la défense, il a peiné à trouver le bon rythme et a plutôt subi les quelques vagues adverses en début de match. Mieux avant le repos, Diani aura toutefois peiné à avoir de l’impact avec et sans le ballon dans l’entrejeu.
DEMINGUET (5). Dans la peau du troisième attaquant, une position inédite pour lui, le Lexovien a vite montré son envie de prendre le jeu à son compte. Il a débuté côté droit mais a beaucoup permuté avec Kyeremeh, dans un rôle d’électron libre avec le ballon, dans celui de troisième milieu sans. Il n’a en revanche pas réussi à faire de vraies différences vers l’avant, par la passe ou la percussion. Il a aussi et surtout eu deux situations de but, mais sa tête est passée au-dessus (64’), puis sa reprise, après avoir dribblé Larsonneur, n’a trouvé que le petit filet (85’).
MENDY (6). Il est à l’origine et à la conclusion de l’ouverture du score. Grâce à un vrai but d’avant, en étant au bon endroit au bon moment après une frappe repoussée d’Abdi (23’), Alexandre Mendy a validé sa cinquième réalisation de la saison. À l’image de sa transmission vers le Tunisien sur ce but, il aura aussi été l’auteur de remises et de renversements de jeu très intéressants en première période (19’, 48’, 62’, 66’). Un nouveau match intéressant pour un joueur de nouveau décisif, comme face à Rodez (2-0). Remplacé par DAUBIN (80’).
KYEREMEH (5). On l’a assez peu remarqué en première période. L’attaquant a un temps cherché à toucher des ballons pour remiser vers ses partenaires. Il a aussi fait parler sa vitesse pour remonter le ballon sur certaines situations de contre qui n’ont pas abouti. Il a été bien plus en vue dans les zones de vérité après le repos. Auteur d’une bonne remise vers Deminguet (64’), il a failli trouver Mendy à bout portant dans la foulée (66’). Sa vivacité a parfois fait mal à Valenciennes. Remplacé par JEANNOT (80’).
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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