" selon l’étude 2020 de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (OnDrP), 44 000 victimes d’agressions à l’arme blanche ont été recensées entre 2015 et 2017, soit plus de 120 par jour." Chiffre intéressant, surtout qu'on on connaît le profil dominant des agresseurs au couteau, disons que ce sont plutôt des électeurs de Mélenchon que d'Eric Zemmour. Et parfois cela se traduit par un égorgement, comme pour Alban Gervaise, cette victime que la presse a occultée. - Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché
Le 27 mai, une dépêche de l’Agence France-Presse annonce le décès d’un « parent d’élèves qui avait été grièvement blessé début mai lors d’une attaque avec un couteau suisse devant un établissement scolaire de Marseille ». L’AFP précise que la victime est médecin militaire, que l’agresseur est « de nationalité française », qu’il a dit avoir agi « au nom de Dieu » et que « l’hypothèse terroriste a été définitivement écartée par les enquêteurs ». selon eux, « l’homme souffre apparemment de troubles psychologiques ». Condoléances du ministre des Armées et du maire de Marseille comprises, la dépêche fait 225 mots. Le 5 juin, l’AFP nous apprend que les images d’un cigogneau attaqué par une cigogne ont suscité une intense émotion sur les réseaux sociaux. Elle y consacre 352 mots. L’AFP alimente les quotidiens régionaux. La plupart ont au mieux mentionné l’égorgement d’Alban Gervaise, puisque c’est de lui qu’il s’agit, en quelques lignes à la rubrique « Faits divers ». À l’exception notable de L’Union, quotidien de l’Ardennais, qui a publié le 31 mai un éditorial intitulé « Alban Gervaise, un nom qui ne vous dit rien », pour s’indigner du traitement médiatique réservé à son assassinat. Qu’on en juge : dans la presse écrite nationale, Le Figaro, Le Point et Valeurs actuelles ont été les seuls à traiter le sujet pour ce qu’il est, un meurtre commis au nom d’Allah. Le Monde, Libération et Le Parisien-Aujourd’hui en France n’en ont pas dit un mot, ni dans leurs éditions papier ni sur leur site. Dans le reste de la presse, à part Franceinfo.fr et tF1 info, les rares grands médias à s’y être réellement intéressés sont Europe 1, sud radio et Cnews.
Alban Gervaise a été agressé le 10 mai, un mois et un jour avant le premier tour des législatives, donc en pleine campagne. Le contexte électoral explique-t-il que le caractère islamiste, sinon terroriste, du meurtre ait été à ce point occulté ? L’épouse de la victime a refusé toute médiatisation, pour protéger ses trois enfants. Mais le respect de leur drame personnel n’empêchait pas que les médias fassent leur travail, comme les militaires sont les premiers à le demander. « J’aimerais comprendre pourquoi le meurtre barbare de notre camarade Alban Gervaise a été aussi peu traité par la presse, lance un officier supérieur de l’armée de terre en poste à Paris. Est-ce parce qu’il était militaire ? Par idéologie ou pour nier la réalité ? » En matière de discrétion, les politiques n’ont rien à envier aux médias. À gauche, le silence a été presque total. seul Julien Dray, ex-député socialiste qui vient de lancer son mouvement, réinventez, a osé affirmer publiquement qu’« on a voulu cacher les choses », en se demandant si ce « deux poids, deux mesures » venait « de la presse locale, qui n’a pas voulu donner les premiers éléments dont elle disposait, ou d’une décision de l’institution judiciaire ». Personne au P ni chez les nupes de Jean-Luc Mélenchon n’a relayé ces interrogations.
À droite, la sénatrice des bouches-du-rhône Valérie Boyer a été l’une des rares à évoquer cette omerta chez Les républicains, avec Guy Teissier, député LR sortant du même département, et Eric Ciotti, qui se représente aux législatives dans les Alpes-Maritimes. « Alban Gervaise était catholique, militaire, il s’est fait égorger devant une école catholique, énumère-t-elle. Pour la plupart des médias, ce n’est pas la “bonne” victime. En parler, ce serait “faire le jeu des extrêmes”. Au contraire, dès lors que des problèmes psy sont évoqués, c’est toujours dramatique mais ça devient du fait divers. On n’a pas à se demander pourquoi ces “fous” ont des profils proches, des modes opératoires similaires – le couteau – et choisissent leurs victimes selon des critères bien déterminés. » À l’Assemblée puis au sénat, l’élue des bouches-durhône a interpellé sans relâche les ministres de l’intérieur et de la Justice sur ces sujets. Après la mort d’Alban Gervaise, elle a repris une question écrite de juillet 2021. Elle y demandait une « cartographie détaillée et précise » des agressions à l’arme blanche, avec notamment le « profil des agresseurs (âge, nationalité, motifs, antécédents judiciaires et psychologiques) ». selon l’étude 2020 de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (OnDrP), que Valérie boyer citait dans sa question, 44 000 victimes d’agressions à l’arme blanche ont été recensées entre 2015 et 2017, soit plus de 120 par jour. Le garde des sceaux n’a toujours pas répondu.
_________________ Pour les petits bourgeois de gauche, la réalité est fasciste, il convient donc de la nier jusqu'à l'absurde s'il le faut : le niveau monte, l'immigration est une chance pour la France, ill n'y a pas d'insécurité mais un sentiment d'insécurité....
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