Huisgonde a écrit:
Oui, enfin bon, critiquer un point médian qui enlaidirait soi-disant notre langue (c'est très subjectif par ailleurs) en faisant une faute, c'est tout de même amusant, on peut le relever sans que ce soit la preuve d'un manque d'argumentation.
D'ailleurs, il a argumenté sur ce sujet.
L'accent circonflexe a sacrément enlaidit la langue française, c'était un symbole qui n'existait pas, pourtant tu l'as utilisé. Tu trouves ça moche par ton regard d'homme né en seconde partie du XXe, je ne suis pas certain que dans un ou deux siècles, ce point médian ne soit pas devenu une norme dont personne ne trouvera rien à redire. Ce n'est pas grave, quelque chose d'autre gênera les gens de cette époque, comme toujours.
En toute génération et depuis la nuit des temps, l'Homme pense que "c'était mieux avant", parce que le monde évolue et bouge, et que nos repères sont ceux dans lesquels nous avons été éduqués. Cela marche dans tous les domaines, pas uniquement la langue, mais en ce qui la concerne, la langue, elle est vivante, elle bouge, à l'oral, à l'écrit, c'est ainsi.
On est souvent progressiste avant de devenir réactionnaire (si je ne m'abuse, c'est d'ailleurs un peu le cheminement que tu as pris, non ? Je ne suis pas en reste, je suis beaucoup moins de gauche que lorsque j'avais 20 ans, et le monde des ados / jeunes adultes me dépasse, comme mon monde de l'époque dépassait la génération de mes parents, etc. C'est le début de la fin).
On évolue, c'est une bonne chose, ne serait-ce que parceque la société évolue. Penser la même chose à 20 ans qu'à 50, je n'y vois pas une preuve d'intelligence ni d'ouverture d'esprit.
Oui, mes idées ont évolué, bien que je ne me soit jamais revendiqué de la gauche comme je ne me revendique pas particulièrement de la droite aujourd'hui. Je n'ai jamais été progressiste au sens sociétal, ni réactionnaire, je me sens plutôt conservateur. Je viens d'un milieu populaire, ceci explique cela. Ce qu'il y a c'est qu'auparavant je pensais que la Gauche représentait le camp du Peuple. Si moi je n'ai pas changé de camp, je constate que la Gauche a tourné le dos au Peuple, souvent le méprise, voire le déreste, même si elle l'exprime rarement aussi clairement en public. Je dois être ce que l'on nomme un populiste, à ne pas confondre avec un démagogue.