Il y a tellement de paramètres qui définissent le travail lié aux mandats.Taille circonscription , population, activités, élements géographiques.Rapportés aux rapports entretenus avec l'État. Et le temps. La masse de travail pourrait y être aléatoire.Il y a toujours un minimum, des moments cycliques forts selon le calendrier mais surtout l'imprévisible qui demande de bosser 96h/4j ou rien du tout pendant 240h/10j.
Trop flexible.D'où le recours qui peut paraître abusif , sans être de l'esclavage subit, aux stagiaires-militants-scribouillards-synthetiseurs-analystes-photocopieurs-serveur de café en répondant aux SMS, qui profitent de l'expérience pour se lancer dans le milieu.Sous payés oui.Volontaires oui.Correctement traités à leur juste valeur...ça dépend d'eux, surtout de cellui qui l'emploie.Capacités, dévouement, patience, la patience et le temps en politique,..C'est un travail où certains peuvent être sous-exploités, sur-exploités quand certains paieraient pour se monter un réseau et connaître les ficelles à tirer.
Le cadre du travail d'assistant parlementaire est assez variable et indéfinissable, unique de part la circonscription, l'élu et le contexte, pour que des conventions collectives soient en soi prèsqu'un frein.
Élastique.Corvéable.Prompt au secret pour pas un rond.SMIC/minute.Retour d'ascenseur si travail fait monter le boss un peu plus haut.Sinon rien ou pire que rien, à discrétion.
Ah, oui je viens d'en trouver une.
En fait , il faut surtout une grosse motivations.
Avec 1/10ème de la motivation nécessaire, on devrait en se crevant largement moins faire manager au McDo , hôtellerie/restauration ou commerce voire bâtiment.
C'est pas une carrière pour gagner l'argent nécessaire pour se payer ci ou ça ou élever une famille.C'est un marche-pied, un strapontin.Après, ça paye, ou pas.
Mais demandons à la petite Marine, qui n'a pas hésité à enfoncer son papa-trop mou à l'approche d'être élu et qui se couchait en sortant une polémique hara-kiri , donc sans perdre la face vis-à-vis de son électorat hysterisé-, et qui n'a pas , ensuite, oublié de mettre aussi les valeurs familiales en avant , pour avoir sa place , car il faut savoir flatter mais aussi zigouiller, et si ça marche ou pas.
Si ça paye ou si, au bout du compte, on entre dans un bureau assistant et on finit par y embaucher des assistants à son tour tout naturellement, à force de prendre de la bouteille sous la table avec le pot et l'argent du beurre.
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Ouiiin Ouiiin
Édit : La fonction d'assistant parlementaire exigerait plutôt une certaine indépendance d'institution.Il n'est au service que de l'élu et repart avec.Une circonscription , ouais et après ? Un autre élu, même d'un même parti n'aura pas les mêmes besoins, même cadence, même procédures et surtout, surtout, même confiance.Les papiers tu les retiens, si tu veux durer et monter, et tu les bouffes avant de sortir du bureau.
TOUT le dossier.