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Notes OF :
RIOU (4/10). Pas franchement aidé par ses camarades de la défense, il se jette dans les pieds de Botué, sans parvenir à stopper la chevauchée victorieuse de l’attaquant ajaccien. Dur, dur après 35 secondes de jeu. S’il a rattrapé la bévue de Prince Oniangué, auteur d’une relance contrée, il n’est pas toujours apparu très serein avec ses pieds. Deux parades décisives dans le dernier quart d’heure sont à mettre à son crédit.
FOUDA (3). Son alignement n’est pas bon et permet à Botué de filer seul au but après 35 secondes. Quelques courses vers l’avant, mais une prestation trop terne. ARMOUGOM (4) l’a remplacé à la pause. À gauche, il n’a pas commis d’erreurs fatales, ni particulièrement brillé.
RIVIEREZ (3). Il a souffert face à la vitesse de Botué et à l’impact de Courtet. On l’a connu bien plus serein et souverain.
ONIANGUE (4). Même après le match, le capitaine n’a pas su expliquer ce qu’il s’était passé après 35 secondes de jeu. Pas exempt de reproches sur ce coup-là, il s’est ensuite démené pour remettre de l’ordre dans la maison caennaise. Lui aussi a souffert face à Botué.
ABDI (3). Toujours à l’aise balle aux pieds lorsqu’il emprunte son couloir, il l’a été beaucoup moins en phase défensive, où Bayala lui a fait bien des misères. En première période, le danger est systématiquement venu de son côté, où il a manqué tantôt de promptitude tantôt de réussite. Il a basculé à droite après le repos et l’entrée d’Armougom, mais on l’a peu vu à son avantage.
TRAORE (4). Aligné au milieu, où Malherbe a terriblement souffert de la comparaison, il a manqué d’impact. Le gamin de 17 ans a du ballon, mais il apparaît encore un peu tendre. Remplace par WADJA (4), qui n’est pas parvenu à inverser le rapport de force.
LEPENANT (4). Il n’est pas du genre à refuser le combat. Comme toujours, il a beaucoup couru mais cette fois, il avait des clients plus affamés en face de lui. Averti en fin de match, il est sous la menace d’une suspension.
JEANNOT (4). Titulaire pour la première fois de la saison, il a évolué à droite, à un poste qui n’est pas le sien. Il a beaucoup dézoné c’est d’ailleurs de la gauche et en une touche qu’il a lancé Alexandre Mendy dans la profondeur pour la plus grosse occasion caennaise. Juste dans le jeu court, comme souvent, mais pas en mesure de prendre la profondeur ou de déborder.
DEMINGUET (5). Surclassé dans l’engagement, Malherbe a peiné au milieu, où le Lexovien a été le seul à surnager. Quelques courses intéressantes vers l’avant, des décalages bien sentis. Il a pris des coups, beaucoup de coups avant le repos, s’en est plaint auprès de l’arbitre mais a continué d’aller au mastic. Une légère éclaircie dans la grisaille.
SHAMAL (3). Ajaccio a insisté sur le côté gauche caennais et Ali Abdi n’est pas le seul à blâmer. Devant lui, Shamal a balbutié le repli et très peu pesé balle aux pieds. ZADY SERY (3), sifflé par son ancien public dès son entrée en jeu après le repos, a bien tenté de sonner la révolte. Mais il a eu du déchet.
MENDY (2). Meilleur buteur de Ligue 2 et fraîchement convoqué avec la Guinée-Bissau pour des matches de qualification à la Coupe du monde, l’attaquant a débarqué en Corse le vent en poupe. Il a quitté l’île la tête basse, après avoir vécu une soirée cauchemardesque. Lancé par Jeannot, il a vendangé la meilleure occasion caennaise en première mi-temps. Il s’est fait exclure en seconde pour un geste d’humeur sur Gonzalez et manquera probablement deux matches. Même si le rouge paraît extrêmement sévère, il n’avait aucune raison de se frotter au défenseur corse si loin du ballon. Un attaquant en moins, Malherbe n’avait vraiment pas besoin de ça.
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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