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Il ne sert à rien d'accumuler des chiffres sans en faire une analyse comparative avec les éditions précédentes. Or ce tassement des performances a fait l'objet de multiples hypothèse auparavant dans ce topic. Quant au jeu d'Arcisse qui n'est pas, par essence, ouvert à tout le monde, il a la fréquentation qu'il mérite.

https://www.vendeeglobe.org/fr/cartographie
Dutreux arrive.
Extrait de l'interview de Le Cam.
" -Est-ce qu’il y a des marins qui t’ont enthousiasmé ?
- Oui il y a Benjamin (Dutreux). On s’est fricoté pendant des jours et des jours. Je trouve qu’il est bon dans les options, dans la vitesse il fait super bien avec ce qu’il a. Il sait aller super vite au bon endroit il est intelligent dans sa stratégie et évidemment il y a Damien. Avec ça on a le vieux con, le handicapé et le branleur. J’ai trouvé dommage qu’isabelle (Joschke) ne soit pas là ça aurait fait la gonzesse. (...) "

L'interview intégrale (conférence de presse en fait) : https://voilesetvoiliers.ouest-france.f ... 2e62bd3e67
Si vous n'avez pas tout, je peux faire un copier-coller si demande. A plus tard.

Prochaine arrivée, à la 10ème place, pour Maxime Sorel, demain dans la matinée probablement. Armel Tripon, a qui on promet depuis longtemps cette dixième place, a levé le pied volontairement pour rester derrière la grosse dépression et préserver son Imoca. Des esprits chagrins trouveront qu'il ne fait pas preuve en la circonstance d'esprit de compétition mais entre risquer de perdre son bateau, voire plus, pour une hypothétique place dans les 10 premiers et renoncer à cette place pour revenir au port en toute sécurité et en " bon marin " comme il le dit lui-même, on ne peut raisonnablement lui donner tort. On imagine que pour la victoire il n'aurait pas eu la même conduite. Bravo à Sorel qu'on n'attendait pas à une telle place.

Quand on voit ce bel enroulement, on comprend qu'il est plus sage de se mettre de côté pour le laisser passer (Tripon), de fuir vite devant avant qu'il ne vous rattrape (Sorel) ou de le suivre de loin (Crémer).

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Berrichonne, ma cochonne, on te tamponne !

Je crois bien que cette fois-ci c'était son dernier. Il peut écrire un nouveau bouquin ou compléter l'ancien (Toutes voiles dehors) et il fera un gros succès de librairie. Je peux même lui corriger les épreuves bénévolement s'il le veut. Si j'ai l'occasion de faire un golf avec lui (comme il me l'a promis) je pourrai lui proposer. Pareil pour les bouquins de Jean-Paul Ollivier où il y a pas mal de coquilles.
Maxime Sorel file devant la dépression et devrait arriver dans 7 ou 8 heures maximum. Il lui restait 120 milles à 21 h.

Comme Le Cam, Sorel a terminé la course, à la 10ème place, avec un bateau bien endommagé.
https://www.ouest-france.fr/vendee-glob ... ux-7136842
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Maxime Sorel a coupé la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne, ce matin à 4h 50 15’.
En avance sur les routages et les ETA successives publiés depuis la veille. Le Cancalais a fini pleine balle son Vendée Globe à des vitesses qu’il n’avait quasiment jamais atteintes depuis le départ.
Deux jours plus tôt, en approche du cap Finisterre, il devait prendre une décision pour éviter cette énorme tempête Justine en approche de l’Europe par l’Ouest.
Le choix était clair : ou patienter le long des côtes espagnoles, en temporisant : ou forcer la décision pour passer devant le phénomène météo.
La direction de course l’avait sensibilisé sur la délicatesse de la situation.
Après avoir bien réfléchi, le skipper de V and B – Mayenne a décidé d’y aller franco. Après tout, il y avait aussi en jeu cette 10e place à laquelle il tenait tant, et qu’Armel Tripon aurait pu lui revendiquer aussi, si finalement, il n’avait pas décidé de se mettre en stand-by au large du Portugal.
" Et là, j’ai envoyé du gaz. Depuis le naufrage de PRB j’ai navigué au frein à main. Car mon bateau est un sistership de PRB au départ, et oui j’aurais pu aller plus vite mais peut-être que je ne serais pas-là. Avant la dernière dépression, j’ai refait le point avec mon équipe, les architectes et on a échangé sur mes réparations, et là j’ai dit : stop ! on y va. Si ça casse, ça casse et on viendra me chercher, mais j’étais convaincu que ça passait. Et là j’ai cravaché, je me suis en mode : le bateau ne va pas casser. J’ai passé 72 h sur les portières jusqu’à 2 heures de l’arrivée.
Les dernières 24 h, parcourues à 18-19 noeuds de moyenne et une mer avec des creux de 4 m, c’était ça ou ne pas pouvoir rentrer dans le port des Sables d’Olonne avant la marée, avec le risque évoqué, d’avoir à se diriger vers le port de la Rochelle.
Je ne savais pas si j’allais pouvoir rentrer à cause de cette dépression, après je ne savais pas si j’allais pouvoir rentrer au port. C’est un peu spécial comme fin de course, je n’ai pas eu le temps de me préparer à cette arrivée. Il y a encore une heure j’étais à fond vers les Sables d’Olonne. »

Finalement tout s’est déroulé comme dans un rêve de nuit, et c’est un Maxime Sorel, fatigué, mais épanoui, qui a profité pleinement de l’accueil coloré et bruyant qui lui a été réservé par ses supporters dans le chenal. Brutale transition ?
" Oui, mais pas plus que ça car je suis aussi venu chercher des émotions sur ce Vendée Globe. C’est une course longue, où l’on a du temps, pour faire partager aux gens ce que l’on vit. On a le temps de trouver un fil pour partager avec des textes, des photos, des videos."

Celui qui a déjà connu les honneurs d’une victoire sur la Transat Jacques Vabre 2017 en Class 40 en double avec Antoine Carpentier, était bizuth sur ce Vendée Globe. Et ses ambitions avec ce plan Verdier VPLP de 2007, un peu maudit, étaient limitées.

« Je finis 10e et je n’aurais pas osé y penser avant le départ. Je suis surtout fier de tout ce que j’ai réussi à surmonter. Car mon bateau est cassé en deux depuis le cap Horn, c’est la même avarie que ce qui est arrivé à PRB en fait. Le bateau était fissuré au niveau du pont, et la phase suivante c’était le risque qu’il s’ouvre en deux, comme cela lui était déjà arrivé lors de la dernière édition, avec Thomas Ruyant, en 2016. J’ai cru que c’était un vrai cauchemar qui survenait. Que ce bateau avait un vrai chat noir, et ma mission première c’était de lui faire fnir un Vendée Globe, ce qui n’a jamais été son cas. "
Même dans un état de grande fragilité, V and B – Mayenne est désormais à bon port. Son skipper lui, envisage déjà l’édition 2024, mais sur un bateau à foils lui permettant de jouer les premiers rôles.

Tripon fait des ronds dans l'eau en face du cap Finisterre en attendant que passe la dépression. Clarisse Crémer est à plus de 600 milles derrière et il peut attendre le calme avant de terminer sa course à la 11ème place.

N'ayant pas réussi à partir du lien de Guigui, je viens d'écouter l'intégralité de la conférence de presse de Le Cam et je ne le regrette pas. La chanson des enfants à la fin m'a mis la larme à l'oeil.
Si vous n'avez pas le temps, allez directement à la quarante-neuvième minute et si ça ne vous fait rien, je ne peux rien pour vous.
https://m.youtube.com/watch?v=wpKEXeTbkX0
Mais peut-être faut-il d'abord avoir tout entendu avant pour que ça fasse de l'effet.

Alors que Tripo est revenu, après une promenade vers les côtes portugaises, à l'endroit où il était hier et attend le passage entre les eux dépressions pour filer vers l'arrivée, Clarisse Crémer va sans doute opter pour la même tactique et se planquer du côté du cap Finisterre en attendant que passe cette méchante dépression. Vite Clarisse, va te mettre à l'abri.

Le point ce matin car, après l'arrivée des 10 premiers, le Vendée Globe est loin d'être terminé et celles et ceux qui remontent l'Atlantique méritent intérêt et attention.

Tripon file dans le golfe de Gascogne avant l'arrivée de la prochaine dépression. Il devrait arriver la nuit prochaine, dans une quinzaine d'heures. Clarisse Crémer se dirige vers la péninsule ibérique où elle se mettra sans doute à l'abri avant de terminer son très beau tour du monde. Elle a de la marge sur Attanasio qui, lui, n'en n'a plus guère sur Beyou. A peine une quarantaine de milles qui seront comblés d'ici à demain probablement. Après l'arrivée des 14 premiers, il y aura une belle bagarre pour le petit peloton de 15 à 20 puisque les 6 skippers (Boissières, Shiraishi, Le Diraison, Roura, Hare, Costa)se tiennent dans une fourchette de moins de 400 milles. Vient ensuite un trio (Cousin, Merron, Giraud) en 250 milles. Enfin, dans le sillage de Samantha Davies, hors course, Barrier et Huusela luttent depuis des semaines pour échapper à la dernière place, l'écart oscillant autour de 50 milles, toujours en faveur de la jeune Française qui tient tête au Scandinave.
A demain ou ce soir pour l'arrivée de Tripon.

Encore une bonne dizaine d'heures pour Tripon qui se trouve à 140 milles de l'arrivée dans des conditions difficiles.
https://www.ouest-france.fr/vendee-glob ... ndee-globe
" J’ai fait le tour du monde, je suis allé dans l’océan Indien, dans le Pacifique, et la mer la plus grosse que j’aurais rencontrée est dans le golfe de Gascogne. C’est quand même la preuve du pourquoi on a d’aussi bons marins en France. C’est parce que l’on a ce terrain d’entraînement difficile…. "
C'est Basile qui a écrit l'article, il ne maîtrise pas le futur antérieur.

Armel Tripon est arrivé ce matin en 11ème position en 84 h 17 h 7 min et 50 s.
Prochaine arrivée attendue, dans deux jours, Clarisse Crémer qui se trouve à environ 600 milles de l'arrivée et se classera première femme si tout va bien. Aucun changement au classement depuis hier matin. Bonne journée à tous.

Si il suivait le ForumSMC, il aurait pas fait cette faute...
Sinon j'ai pas eu encore l'occasion de commenter l'arrivée de la course et d'écrire qu'elle a été captivante , à tous les niveaux.(le chalutier quand même, un scénariste d'Hollywood y aurait-il même songé ?).. Les positions serrées, le temps de bonification pour le déroutement etc...
Le Cam homme de la course (qui en aurait douté ici ?)...
Et ce n'est pas fini, une telle course en solitaire la boucler c'est déjà une victoire (c'est bateau je sais...) comme finir le Tour de France ou un marathon...
Si les images sur BFM par exemple sont impressionnantes, les commentaires de course du topic, la carte, m'ont permis de suivre , parfois à la longue vue, une superbe course .Merci Bigdudu !

Merci Basile. Ça fait plaisir de voir que le sujet est suivi même par ceux qui n'y participent qu'épisodiquement.
Evénement ce midi, Jérémie Beyou s'empare (définitivement ?) de la 13ème place aux dépens de Romain Attanasio.

Quant à Le Cam, il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas apprécier la performance, d'autant plus en ayant connaissance des avaries qui l'ont contraint à lever le pied à plusieurs reprises.

Ok pour la performance du marin! De là à lui dresser une statue et à en faire la mascotte d'une épreuve qui n'est plus de son temps, c'est laisser la nostalgie s'ériger en juge de la performance. A ranger dans les belles histoires de l'Oncle Paul. Mais fume-t-il seulement la pipe?