Notes OF :
RIOU (8/10) : si Malherbe n’a pris qu’un but en Corse, il le doit essentiellement au talent de son gardien, auteur d’une demi-douzaine de parades décisives. Abandonné par sa défense et exempt de tout reproche sur le but ajaccien (6’), Rémy Riou n’a pas été davantage soutenu ensuite. Ça ne l’a pas empêché de sortir des arrêts de grande classe devant Moussiti-Oko (31’), El Idrissy (43’), Nouri (49’) et Courtet (78’). Malheureux sur le dégagement qui précipite la sortie de Prince Oniangué, l’ancien Nantais n’a pas cogité. Sans lui, l’addition aurait été salée.
YAGO (3) : il n’est pas le seul à blâmer sur le coup, mais sa responsabilité est engagée sur l’ouverture du score ajaccienne, où son replacement est douteux. Steeve Yago a vécu un début de soirée difficile, hier, et son calvaire s’est prolongé. Bien conscients que le rapport de force était inégal sur son côté, les Corses se sont goulûment engouffrés dans la brèche. Lui n’a pas l’excuse d’occuper un poste qui n’est pas le sien. Mieux après le repos, notamment offensivement avec deux occasions de but à la clé et un centre presque décisif pour Gioacchini (81’).
RIVIEREZ (4) : comme la plupart de ses coéquipiers, il n’a pas opté pour les bonnes chaussures et s’est souvent retrouvé par terre, victime de ce terrain glissant. Une de ses glissades a profité à Moussiti Oko et aurait pu avoir de plus fâcheuses conséquences (58’). Il a mieux fini qu’il n’avait commencé.
ONIANGUE (non noté) : il a subi les vagues ajacciennes et connu une première demi-heure délicate, lui aussi. Sonné après avoir pris de plein fouet un ballon dégagé par son gardien, il a été remplacé immédiatement par WEBER (36’, 5) et Pascal Dupraz a donné des nouvelles rassurantes après la rencontre. Appliqué et moins mis à contribution en seconde période, Anthony Weber a assuré.
VANDERMERSCH (4) : encore préféré à Yoël Armougom, il a connu une mise en route laborieuse. Les Corses sont souvent venus le titiller et il a eu du mal à gérer la profondeur. A un poste qui n’est pas le sien, il n’a pas ménagé ses efforts.
DEMINGUET (5) : difficile pour lui d’exister quand son équipe n’a pas le ballon. De l’activité et quelques bons décalages toutefois. Remplacé par TRAORE (63’).
BEKA BEKA (4) : de retour dans un rôle de sentinelle, il a manqué de justesse à la récupération du ballon et souffert dans un entrejeu où Malherbe a longtemps été malmené.
PI (4) : il a pris la marée, comme ses collègues de l’entrejeu, au cours d’une première demi-heure à sens unique. Plus offensif après le repos, à l’image de cette frappe repoussée par Leroy (55’), il a vécu une soirée délicate.
NSONA (3) : rarement trouvé, il a touché la plupart de ses ballons dans son propre camp et connu trop de déchet. Il n’a pas non plus soulagé Steeve Yago, qui aurait pourtant eu besoin de soutien dans ce couloir droit. Remplacé par GIOACCHINI (60’), qui s’est créé la plus belle occasion caennaise. Parfaitement smashée, sa tête a été repoussée par un excellent Leroy (81’).
MENDY (4) : libéré après avoir débloqué son compteur face à Toulouse, il a livré une nouvelle prestation intéressante, dans une partie pas évidente pour un attaquant de pointe. Sa tête passe de peu à côté sur un coup franc de Deminguet (12’). Longtemps sevré de ballon, il n’a jamais baissé les bras et a encore pesé sur la défense adverse.
ZADY SERY (3) : Pascal Dupraz avait rappelé la veille qu’il attendait beaucoup de lui. D’autant plus en l’absence de Yoann Court, longtemps le seul à illuminer le jeu caennais. Face au club dans lequel il s’est révélé, l’Ivoirien a déçu, symbolisant les difficultés caennaises en phase offensive. Rarement trouvé, pas toujours irréprochable dans le repli, il ne s’est offert qu’un déboulé dont il a le secret avant le repos (45’). Rempli de bonnes intentions, JEANNOT l’a remplacé dès l’heure de jeu.
