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De toute façon l'équation est simple, on ne peut pas à la fois fermer les écoles et envoyer les parents au boulot. Donc partant du principe que cette fois le gouvernement ne veut pas mettre le pays à l'arrêt comme en mars-avril, le probable confinement à l'Irlandaise est l'inéluctable solution.

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tu ferrais bien de t'y mettre à la rando, sinon tu vas finir au Cap d'Agde comme bouée tractée !

Et ça donne quoi ? (flemme de chercher)

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Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.

Donc le gouvernement fait fuiter des infos pour que la population se prépare à ce qu'il veut et qu'elle trouve ça normal.

Les enfants à l'école, comme ça les parents ouvriers au boulot, mais surtout, dès que vous avez produit, vous rentrez chez vous, faudrait pas propager le virus ailleurs.

Je prends pour moi le point Goldwin, merci, mais "Travail Famille Patrie", pardon, mais on y est clairement là. J'ai pour ma part et pour des raisons qui me sont propres très mal vécu le premier confinement, la perspective d'en avoir un deuxième soit disant moins restrictif (à d'autres, je travaillais à distance, j'aurais le même isolement social que sur le premier confinement, le confinement moins restrictif, ça s'applique à qui en fait ? Juste à des travailleurs qui vont pouvoir (devoir) sortir bosser pour continuer à faire tourner le pays plus qu'en mars)

De plus, plein de mesures ont été prises (notamment dans le cadre de la loi travail) en temps de crise coronavirus. L'état d'urgence est réactivé, l'exécutif s'octroie de plus en plus de pouvoir. Combien de mesures prises actuellement vont rester sagement ensuite ? Quelles garanties derrière tout ça ?

Ca chie dans certaines régions en Italie, en Espagne, etc. Personne ne sait comment gérer et on fabrique donc des mesures pour prouver que des choses sont faites (sinon, c'est vrai qu'on reprocherait de rien faire, même là certains y arrivent).

On nous a dit qu'il faut 2 à 3 semaines pour voir les effets d'une mesure, le couvre-feu ici à Paris date de 10 jours, et on nous dit "faut aller plus loin", soyez cohérent. Ou alors, c'est pas les bars ou autres éléments de la vie nocturne le problème.

Dernier point. Je passe tous les jours devant le centre de dépistage de la mairie du XV. J'ai regardé les distances d'attente sur Google Maps. Quand j'ai du passer le test, un jeudi, il y a maintenant presque 3 semaines, vers 9h30, j'ai commencé la file à 80m de l'entrée. A mes résultat, on était à 27000 cas, "un record". Samedi dernier, à 14h, la file faisait 190 m. 24h après, 52000 cas. Dimanche c'est fermé, 25000 cas le lundi. Lundi, 9h30 aussi (ceux du dimanche qui n'ont pas pu se faire tester, oui, les centres sont quasiment tous fermés le dimanche....), file à 90m, 24h après, 33000 cas. Ce matin, même heure, une file à moins de 20m (les cas contacts du week-end sont passés). Demain soir, combien on va nous annoncer de cas pendant que Macron va nous faire la morale ?

Bref, ce long exposé, sans sombrer dans un complotisme de bas-étage, simplement pour exprimer pourquoi les gens ont le droit d'avoir l'impression d'être pris pour des cons. Il y a des choses que l'on vend, des choses que l'on exprime, mais il y a aussi des choses que l'on voit.

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Mais tu fais comment pour augmenter significativement le nombre de lits en réa en seulement 6 mois ? Il suffit pas de mettre des sommiers et des matelas, hein...

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Source ?


Source ?


Source ?


Non mais sérieux.

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Bon, Moi, J'ai travaillé en réa. Certes, c'était de la réa chirurgicale alors que le COVID c'est de la réa médicale, mais l'organisation reste la même. Et ma conclusion, c'est qu'effectivement, on ne peut pas augmenter en six mois la capacité des services de réa.

On ne peut pas embaucher du personnel comme ça, parce que le personnel avant d'être embauché, il doit être formé. Un ou une IDE, personnel de base là-dedans, c'est 3 ans de formation minimum. Tu rajoutes 1 an pour la spé anesthésie. Donc si tu veux massivement embaucher du personnel pour la réa, ces gens-là seront opérationnels pour 2023 voire 2024.
Il y a plusieurs années, la profession était tellement en tension qu'il a fallut recruter des infirmière espagnole pour boucher les trous. Et depuis, la situation se dégrade car la situation des fonctionnaires s'est encore dégradée. On parle quand même d'un métier qui manque de bras depuis 20 ans dans un contexte de chômage important...

Sur le matos, c'est pas non plus aussi simple, au delà des coûts, car il y a aussi une question d'infrastructure. Les box en réa sont par exemple surpressurisés, doivent intégrer de la surveillance visuelle depuis l'extérieur, doivent avoir une taille minimale normée pour permettre l'évolution du personnel (j'ai déjà vu être à neuf autour d'un seul lit) au milieu d'un matériel qui prend déjà de la place, bref, on peut pas transformer "comme ça" une chambre "normale" en chambre de réa; ça implique des travaux pour une installation pérenne et ça pose la question du devenir de ces installations dans plusieurs mois quand la crise sera passée (Un box de réa, ça coûte un demi million d'euros par an).

Donc non, on ne crée pas des places en réa en six mois; il ne suffit pas de le vouloir, il faut le temps de le faire. Et le temps qu'on le fasse, la crise sera passée.

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Tel est mon bon plaisir.

Faut pas que ça empêche d'y remédier maintenant pour être prêt à la prochaine épidémie car ce n'est pas la dernière.Quand tu vois le nombre de virus en asie qui ne demande qu'a muter pour devenir transmissible entre humains.

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C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.

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I need to be myself, I can't be no one else.

C'est au mieux de la mauvaise foi, au pire de la compréhension sélective du sujet.

Si les cliniques privées n'étaient pas "sollicitées" en mars, peut-être que ça vient d'elles et pas de l'Etat qui, par définition, peut plus difficilement intervenir dans le privé.

Les lits supprimés, je ne peux lire l'article de Mediapart, mais les lits supprimés (à la marge, tout de même) sont dus à des problèmes techniques peu solvables en l'état, Molko ayant été sur le terrain l'explique mieux que moi : besoin d'espace, d'infrastructures, de personnels formés, etc.

Pour les recrutements, il serait intéressant de savoir où l'Italie les a trouvés ces nouveaux héros, et surtout, où la France pourrait les trouver ? Parce que ça va être compliqué de mettre ça en exergue devant le chômage (alors bien sur, il y aurait surement des choses à faire pour l'avenir).

Et puis on en fait quoi après, de tous ces médecins qu'on aurait formés et spécialisés en réa en dehors de pandémie ? On leur dit de revenir dans quelques années, on les fait travailler 1 jour sur 2 ?

Tout à fait. Mais c'est plus une question d'anticipation que de réaction. C'est nettement plus complexe que de dire "on va augmenter notre capacité": oui, mais ça ne se fait pas comme ça.

Et en ce qui concerne les cliniques en mars, il y a eu dans certains endroits, vu que les ARS avaient la main sur la stratégie territoriale, une collaboration public/privé: au public les COVID, au privé le reste, histoire de différencier les flux et de détendre le travail du public.

Le confinement ayant impliqué mécaniquement une baisse des AVP, grands pourvoyeurs de cas aux Urgences et en Réa Chir, d'une part et d'autre part une forme de renoncement temporaire aux soins les moins grave, les cliniques n'ont vu que peu de patients. Ce qui a fait que certains ont cru bon de critiquer le fait qu'on ne sollicitait pas davantage le privé privilégié (forcément aux mains capitalistes des riches soutiens de Qui Vous savez). Sauf que c'était incorrect: ces cliniques ont été sollicitées, mais pour tout ce qui n'était pas COVID, donc forcément, le flux passait inaperçu.

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Tel est mon bon plaisir.

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De source très fiable puisqu'il s'agit de ma belle mère qui est quand même aide soignante à la retraite, les cliniques privées ont effectivement grogné en avril car on leur a demandé de se tenir prêts à traiter des cas de covid mais que finalement on ne leur a envoyé personne.

Certainement un grand nombre d'opérations non urgentes ont été repoussées pour faire de la place au cas où, en plus de ceux qui ont renoncé d'eux même aux soins comme le dit Molko. Si au final ils n'ont pas été remplacés par des patients covid, il y a quand même un manque à gagner.

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Sans Pellegrino
"Southampton : Pellegrino limogé." (lequipe.fr)