Molko a écrit:
François de Malherbe a écrit:
Molko a écrit:
merci benkb de remettre un peu de raison là-dedans.
L'homme n'est qu'un animal social, un animal politique...
La philosophie s'est construite sur la question de la Vérité.
Je pense que la question n'est pas politique, mais idéologique et c'est différent. Plus ça va, plus on regarde le monde, y compris cette crise, avec une lorgnette idéologique : est-ce que ça correspond au canon ou pas ?
Alors qu'il existe mille choses qui sont politiques et dénuées de toute idéologie (idéologie dans le sens où on y met à un priori de départ). La politique doit être au service des citoyens, pas d'une idée et c'est parfois différent.
Rocard disait en 1988 "Je rêve d'une politique où l'on soit attentif à ce qui est dit, plutôt qu'à qui le dit". 30 ans plus tard, c'est loin d'être con.
Certains hurlent quand il y a une bonne idée car elle vient de l'autre camp. Alors qu'elle est bonne, c'est vrai.C'est un manque d'analyse flagrant et quand il y en a , c'est par un prisme d'œillères idéologiques, clientèliste dans l'opinion et le champ lexical, pour exister , opposer-systematiquement-, ou se faire élire (on sait que certains petits partis extrêmes sont tombés dans les travers qu'ils dénonçaient, ),c'est très machinalement politique et à vrai dire une dérive.L'autre camp évidemment n'est pas en reste sur ces positions.
Le plus intelligent est celui qui agréé une bonne idée qu'il n'a pas eu et qui profite à la nation (ou au monde) Mais là, il ne faut pas voir à court, mais long terme, et sur la bonne échelle..
Rocard à gauche l'avait compris comme Seguin ou Chirac à droite, mais c'est devenu un reflex pour certains desormais.
C'est une question d'honnêteté intellectuelle, ce qui ne nous éloigné pas tant que ça de l'objectivité des sciences.