Un jeune homme jeté à l'eau après avoir été torturé
4 hommes dont 2 mineurs ont été mis en examen et écroués vendredi pour "assassinat avec actes de tortures et de barbaries" d'un homme de 21 ans à Reims.
Ils "disent s'en être pris à ce jeune homme parce qu'il avait le teint basané et qui leur semblait un peu effiminé", selon la procureure qui n'a toutefois pas retenu les qualificatifs de crime raciste et homophobe.
Quatre jeunes gens dont deux mineurs de 17 ans ont été mis en examen et écroués vendredi pour "assassinat avec actes de tortures et de barbaries" d'un homme de 21 ans dont le corps a été retrouvé mi-juin dans la rivière de la Vesle à Reims. Une jeune femme de 22 ans a été en outre mise en examen et placée sous contrôle judiciaire pour "non empêchement de crimes" dans le cadre de l'enquête sur cet assassinat commis lors de fêtes organisées le 9 juin à Reims à l'occasion de l'arrivée du TGV-Est. Le corps de la victime avait été retrouvé le 16 juin dans la rivière la Vesle qui traverse la ville.
Les mis en examen "disent s'en être pris à ce jeune homme parce qu'il avait le teint basané et qui leur semblait un peu effiminé", a précisé à la presse la procureure de la République de Reims, rappelant qu'ils encouraient la perpétuité. Les assassins présumés ont reconnu les faits et "les assument totalement", selon la procureure. Mais les qualificatifs de crime raciste et homophobe n'ont "pas été retenus car ce n'est pas suffisamment avéré", a-t-elle ajouté. "La notion d'homophobie est latente", a toutefois estimé Jean Lefebvre, le président d'une association locale de lutte contre l'homophobie, Ex Aequo, qui se portera partie civile si cette notion apparaît.
"Après ils sont revenus tranquillement"
Ils ont torturé dans l'après-midi leur "souffre douleur", le baillonant, lui serrant le cou avec une ceinture, et lui donnant des coups de rangers, a-t-elle expliqué. "Pendant la séance des coups, où il (ndlr: la victime) est attaché sur une chaise, ils passent de la musique et des chants nazis", a-t-elle ajouté, en écartant cependant la piste d'un réseau néo-nazi structuré. Après cette séance de coups, qui s'est déroulée au domicile de la jeune femme mis en examen alors absente, les jeunes gens sont descendus en centre-ville où une foule dense célébrait l'arrivée du TGV Est. Ils auraient emmené leur victime au parc de la Comédie, pour lui faire subir à nouveau des violences. Puis deux d'entre-eux l'ont "jeté dans la Vesle pendant que les autres restaient là à ne rien faire. Après ils sont revenus tranquillement", raconte la procureure.
Selon elle, le souffre-douleur, déjà "victime de coups et de racket", peu enclin à se défendre, avait quitté le domicile familial et vivait chez cette jeune femme mise en examen. Celle-ci était en ville avec le groupe le 9 juin et n'a pas répondu aux appels à l'aide du jeune homme, passant même à proximité du commissariat de la ville, sans s'y arrêter.
> que fais Sarkozy ??
> pourquoi n'a-t-on pas droit à un taulé médiatique et une indignation générale ??
> pourquoi ne vois-t-on pas les photos des agresseurs tourner en boucles à la télé ??
> la justification de l'agression par la couleur de peau "bazanée" de la victime n'est-elle pas suffisante pour retenir la thèse raciste ??
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Dernière édition par Psycho-somalien du Bled le 02 Juil 2007 21:17, édité 2 fois.
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