Simply the Best a écrit:
En effet un fait délictueux ne se juge par rapport au "contexte" mais bel et bien par rapport au fait d'avoir commis un délit ou un crime.
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Je ne suis pas juriste, mais premièrement, les débats ici servent à savoir si le Père JF a commis les faits ou non, ce qui dans un sens comme dans l'autre n'a rien d'une évidence.
Ensuite, J'ai du mal à comprendre comment on peut intellectuellement mettre de côté deux faits majeurs : les conditions dans lesquelles ce match a été reporté et le choix de la date. Pour mémoire, la date choisie était "interdite" par le règlement de la Ligue pour éviter les matchs arrangés. Si on part là-dessus, la position de la Ligue est compliquée car:
-1 elle a violé son propre règlement
-2 se plaint de la survenance de faits présumés que le respect du règlement n'aurait pas permis.
En gros, elle créé les conditions du délit.
C'est comme si le banquier partait en laissant l'agence ouverte, avec une signélétique guidant jusqu'à la salle des coffres après avoir affiché en vitrine que les systèmes de sécurités sont débranchés et que le gardien est vieux, dur d'oreille et à demi aveugle et disait le lendemain "ah bah merde, on a été cambriolé".
Si tu laisse ton portefeuille dans ta voiture en évidence, que tu fermes la portière mais que tu oublies que c'est un cabriolet, tu peux te plaindre du vol, mais pas certain que l'assurance trouve que le contexte n'a rien à voir.
Rien ne justifie un délit. Mais enfreindre un règlement pensé pour l'empêcher et s'en étonner derrière, c'est surprenant.
Ce match n'aurait jamais du être joué à cette date, et peut-être qu'il n'aurait jamais du être joué du tout.
Bon, après, cette affaire aura au moins eu le mérite de tourner la page Fortin, mais à quel prix....