Notes OF :
Ligue 2. Niort – SM Caen : 1-1. Extrêmement appliqué et séduisant pour sa première apparition avec les professionnels, Hugo Vandermersch a été injustement sanctionné d’un penalty après le repos. Rageant pour lui et pour Malherbe, qui méritait mieux mais a manqué d’efficacité.
RIOU (5/10). Le match frustrant par excellence. Rarement mis à contribution en première période, il a à peine le temps de chauffer ses gants (parade sur une frappe de Koyalipou) qu’il se retrouve dans la situation de devoir réaliser un miracle sur penalty.
GONÇALVES (5). Dans son style caractéristique, le capitaine est parfois déroutant. Approximatif sur des gestes prétendus faciles, il est aussi capable de fulgurances techniques, à l’image de ses centres parfaitement distillés à destination de Tchokounté (38’) et Sankoh (45’).
VANDERMERSCH (6). Préféré à Zahary à droite de la défense à 3, il n’a pas manqué son baptême du feu chez les professionnels. Absolument pas inhibé, hyperconcentré, il a répondu présent d’emblée dans les duels et a pris confiance au fil des minutes. Sa bonne lecture de jeu est précieuse à Malherbe sur une ouverture niortaise (33’). Intéressant dans les airs, mais aussi balle aux pieds, avec quelques relances bien senties, il a réussi tout ce qu’il a entrepris au cours de la première période et séduit par sa sobriété. Hélas, il est tombé de haut à l’entame de la seconde, avec ce penalty sifflé pour une faute inexistante sur Sissoko (52’). Rageant car il a eu bon sur toute la ligne. On le reverra.
WEBER (6). Il s’impose au fil des matches comme le patron de la défense caennaise. Souverain dans les airs, il a rendu une copie sans fausse note.
RIVIEREZ (6). Il a plié mais jamais rompu au cours d’un 2e acte où les Niortais n’ont jamais cessé de le titiller. Sa seule percée du match, tranchante, est quasi décisive, Moussaki trouvant le poteau.
ARMOUGOM (6). Très en jambes dans son couloir gauche, c’est lui, étonnement esseulé, qui centre pour Tchokounté sur l’action amenant le premier but (6’). Il a fait le boulot derrière.
DEMINGUET (6). Une activité importante au cœur du jeu, quelques décalages bien sentis. Il a pris une nouvelle dimension en ce début de saison et l’a confirmé à René-Gaillard.
PI (6). Durant 40 minutes, il a rappelé à quel point son profil pouvait être précieux à ce Malherbe-là. Toujours disponible, souvent inspiré, il a donné du relief à l’animation offensive caennaise. À l’instar de ses coéquipiers, il a reculé après le repos, et moins rayonné. Dans les arrêts de jeu, son coup franc oblige Allagbe à une claquette.
SANKOH (5). Il se trouve au bon endroit au bon moment pour ouvrir le score d’un plat du pied bien senti (6’). Le Guinéen, qui n’avait inscrit aucun but en championnat lors de ses huit premières saisons professionnelles, en a marqué deux en l’espace de 15 jours. Précieux dans l’impact avant le repos, il a une seconde d’inattention et perd un ballon à 30 m de son but qui amène le penalty pour Niort et coûte cher à Malherbe.
MOUSSAKI (2). Entre maladresse et agacement, sa première mi-temps a été bien terne. Idéalement servi par Rivierez, il met un temps fou à effectuer son plat du pied, qui atterrit finalement sur le poteau (62’). Il ne trouve toujours pas le cadre sur une ouverture de Joseph (82’). Le garçon a du potentiel, mais il n’a pas su l’exploiter pleinement lors de ses six titularisations, toutes compétitions confondues. Vendredi soir, son inefficacité a coûté deux points à Malherbe. Le problème pour lui, c’est que la concurrence arrive…
TCHOKOUNTÉ (5). Comme à Ajaccio, il est à l’origine de l’ouverture du score en effectuant le geste juste au milieu de terrain. Souvent cherché et trouvé dos au but, il a pesé sur l’arrière-garde niortaise et réalisé quelques remises intéressantes. Son enchaînement contrôle poitrine – reprise de volée aurait mérité meilleur sort (38’), mais aussi un soupçon de vitesse d’exécution supplémentaire. Touché avant le repos, il a été moins en vue au fil des minutes. JOSEPH (81’) l’a remplacé et n’a pas perdu de temps pour se mettre en évidence (ouverture pour Moussaki, frappe repoussée par Allagbe).
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
Dernière édition par Moriarty le 23 Aoû 2019 22:24, édité 1 fois.
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