basile a écrit:
non non c'est pas les miennes...
Et tu causes peut etre démocratie, mais insinues toujours une repartition des richesses égale pour tous.
Soit.
Mais je te dis qu'il y en aura toujours plus égaux que d'autres.Des petits malins qui ont toujours raison, par exemple.Donc à mon sens tu veux abolir l'élite actuelle pour une autre, et l'histoire tu le sais, a bien montré qu'il n'y aura jamais d'égalité sur la terre...Sinon la recette miracle serait appliquée.
Il n'y a que toi qui parles de cet égalitarisme caricatural.
Il y a un gouffre immense entre la jungle néo-libérale qui pose non pas l'argent, mais l'accumulation d'argent comme valeur sociale indépassable, et le petit livre rouge et les mêmes habits pour tous.
Cette caricature convient très bien à tous les chiens de garde du système actuel, qui souhaiteraient, à défaut d'en faire déjà partie, d' "en" être.
SI ça te fait rêver grand bien te fasse, mais tu te poses par là même en conflit, pour pas dire en ennemi, de tes concitoyens.
Cette société qui favorise l'accumulation infinie de richesse, nécessairement aux dépens du plus grand nombre, ne peut pas durer. Elle va dans le mur. J'ai grandi dans une société à peu près stable, où, même si les grands bourgeois se sont toujours contentés de considérer les ouvriers comme des moins que rien, ceux ci pouvaient s'appuyer sur un tissu social et une capacité publique pour faire partie de la société, et également sur une partie de cette classe éduquée sinon riche, qui parlait en son nom. Jaurès n'a jamais été un ouvrier.
Tout cela est en train d'être détricoté, vendu à la découpe, parce que les profits des possédants ne suffisent jamais. Et ceux parmi l' "élite" en capacité de changer les choses, qui osent trahir ce qui est devenu leur caste en soutenant les classes défavorisées, sont agonis d'insultes, comme Ruffin accusé de "se faire de la pub" sur le dos des pauvres gens.