Molko a écrit:
basile a écrit:
Imposer ses idées minoritaire par la violence ou ses justifications, est-ce un influence, que je définis par un courant d'idée serieusement argumenté ou, j'ose, du terrorisme?
Pendant longtemps, on considérait que le terrorisme était l'action qui visait à imposer ses idées en passant par la violence et pouvait être classé selon qu'il s'en prenait aux symboles de sa détestation ou alors qu'il en attaquait physiquement les personnes.
Le problème restant que celui qui se voit comme un Résistant considère qu'il ne s'agit pas de terrorisme, mais de Résistance au nom d'un idéal qui le dépasse. Il considère alors la violence de son adversaire comme insupportable au point de légitimer l'acte violent mais la sienne comme nécessaire.
Parfois tu m'atterres.
Je ne crois pas en la violence, c’est pourquoi je veux y mettre fin. Vous ne parviendrez pas à y mettre fin au moyen de l’amour, de l’amour des choses d’ici bas. Non ! Tout ce que nous demandons, c’est une vigoureuse action auto-défensive que nous nous sentons en droit de susciter par n’importe quel moyen.
Moi-même, je serais partisan de la non-violence si c’était logique, si tout le monde devait être non violent tout le temps. Je dirais : « D’accord, allons-y, soyons tous non violents. » Mais je n’accepte aucune sorte de non-violence tant que tout le monde ne se rallie pas à la non-violence.
J’estime que quiconque se laisse brutaliser sans rien faire pour se défendre est un criminel. Si c’est ainsi qu’on interprète la philosophie chrétienne, si c’est cela qu’enseigne Gandhi, alors je dirai que ce sont là des doctrines criminelles.17
Pour ce qui est de la non-violence, il est criminel d’apprendre à un homme à ne pas se défendre lorsqu’il est constamment en butte à des agressions violentes.
