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Alors en fait, non. Pas encore (pour le nucléaire en exploitation). Parce qu'on ne prends pas tous les coûts en compte (démantèlement, gestion des déchets). Du coup, les gilets jaunes ne peuvent pas encore se plaindre du coup de l'élec, parce que c'est la moins cher d'Europe. Grâce au nucléaire (shit).
Rappel de la logique économique : le coût du MWh produit par un aménagement est calculé par rapport à son investissement initial, ramené à sa durée de vie, auquel on ajoute les coûts de maintenance opérationnelle. Du coup, ce qui coûte en fin de vie, en euro courant, vaut (économiquement) une fraction de ce qu'on devra débourser réellement.
Les coûts de démantèlement et de gestion des déchets arrivant tout à la fin, c'est peanuts par rapport à l'investissement initial
=> on provisionne insuffisamment
=> on l'a dans le cul quand ça arrive
=> on prolonge la durée de vie au max
=> on prend des risques côté sûreté
=> les coûts de maintenance opérationnelle augmentent (mais ça reste peu par rapport au GWh produits)
=> on l'a dans l'os
=> *'tain, pourquoi on s'est lancé là-dedans, bordel ?*

C'est le nouveau nucléaire qui coûte(ra) très cher.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

C'est très bien résumé !

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

Une centrale coûte cher à démanteler.Une centrale comme l'EPR dont le chantier n'est pas (encore) fini a un coût exorbitant à cause de normes réévaluées , ce qui prolonge sa durée de vie.
L'éolien continental et le vieux parc nuclèaire ont un prix au W/H qui tend à se rencontrer, mais le parc nouveau nucléaire est plus cher donc et l'éolien off shore est encore hors de prix...Souci, l'énergie éolienne est peu stockable donc en cas de pic de consomation lors de vent faible et le partitionement de localisation des éoliennes donnent aux STEPs un rendement moins interessant qu'une THT directe depuis un réacteur nucléaire.
Evidemment l'énergie renouvelable est un formidable outil.

Le lac Poopó, l’un des plus grands de Bolivie, est sur le point de disparaître (GEO.fr)

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

À LA TÉLÉ - Bombes chimiques à retardement en mer du Nord et dans la Baltique (Reporterre.net)

Dans son documentaire « Menaces en mers du Nord », Jacques Lœuille alerte sur les conséquences dramatiques à venir des quelque trois milliards de tonnes d’armes, dont chimiques, déversées dans les mers du Nord et Baltique lors des deux conflits mondiaux. Samedi 5 et et dimanche 6 janvier sur Public Sénat.

Présentation du documentaire par son diffuseur :
En mer du Nord et en Baltique, les Alliés ont volontairement coulé des navires transportant près de trois milliards de tonnes d’armes, chimiques et conventionnelles, produites lors de la Première et de la Seconde Guerres mondiales.
Aujourd’hui, ces déversements restent méconnus mais les conséquences environnementales sont graves. Les barils qui les confinent mettent entre 80 et 100 ans à rouiller : ils commencent actuellement à diffuser leur poison dans la mer. Il suffirait que 16 % des substances s’échappent pour éradiquer toute forme de vie pendant des siècles. Les scientifiques prédisent une catastrophe sans précédent... En Europe, la France est le pays le plus touché pour la période 1914-1918 ; et l’Allemagne pour la période 1939-1945. Entre ces deux pays, les fonds marins qui longent le littoral belge forment un vaste tapis de bombes toxiques. Alors que les autres pays européens et la Russie commencent à communiquer, pour échapper au cauchemar, la France refuse de lever le secret défense. Pourquoi et comment cette décision a-t-elle été prise ? Comment éviter la catastrophe ?

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La civilisation a atteint son seuil de contre-productivité par Artur Keller (Reporterre.net)

L’incapacité des « responsables » à faire face au changement climatique révèle l’impasse du monde actuel. Car c’est le paradigme qui le domine qu’il faut changer, et sans attendre que la « solution » vienne d’en haut.

Trois ans et environ 110 milliards de tonnes de CO2 après l’historique COP21, le monde a assisté à un meurtre en direct et le monde a laissé faire : la COP24 fut le lieu d’un assassinat prémédité des pays les moins développés et des États insulaires par les États-Unis, la Russie, l’Arabie saoudite, le Koweït, le Brésil et quelques autres nations pétrolières. Spectateurs indolents du carnage : une Pologne flasque, une Europe divisée qui s’enferme dans des tournoiements pathétiques autour d’on ne sait quel pot et un Macron champion de l’absence plus que de la Terre. En somme : d’un côté des peuples désemparés faisant face à une disparition à moyen terme si le réchauffement planétaire dépasse les 1,5 °C par rapport à l’ère pré-industrielle ; de l’autre quelques oligarchies financières donnant dans l’antijeu pour attiédir les efforts collectifs de lutte contre le dérèglement ; et témoins de la scène, l’esprit manifestement ailleurs, des pays affichant une apathie moralement insoutenable...

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

Merci pour ta signature! le changement sera philosophique ou ne sera pas!

Un extrait que je trouve magnifique et dont je partage à fond la conclusion!

Alors, quelle est la réponse ? Ne pas être éblouis par les rêves.
Savoir que les grandes civilisations se sont écroulées dans la violence,
et que leurs tyrans sont apparus, déjà de nombreuses fois.
Lorsque la violence ouverte apparaît, l’éviter avec honneur et choisir
la moins mauvaise faction ; ces maux sont essentiels.
Garder son intégrité, être miséricordieux et incorruptible,
ne pas souhaiter le mal ; ne pas être dupé,
par les rêves de la justice ou du bonheur universels. Ces rêves
ne se réaliseront pas.
Le savoir, et savoir que peu importe à quel point les choses semblent horribles,
l’ensemble demeure splendide. Une main coupée
est une chose horrible et l’homme coupé de la terre et des étoiles
et de son histoire… spirituellement ou concrètement…
paraît souvent insupportablement horrible. L’intégrité est la complétude,
la plus grande beauté est
la complétude biologique, l’unicité de la vie et des choses, la beauté divine
de l’univers. Aime cela, et non pas l’homme
coupé de cela, ou bien tu partageras sa confusion pitoyable,
ou te noieras dans le désespoir lorsque ses jours s’assombriront.

— Robinson Jeffers, La Réponse

C'est rigolo, car si on part dans les références, dans la geste arthurienne et sa mythologie - dans laquelle la Ville de Caen sait jouer son petit rôle soit dit en passant - La Réponse désigne quelque chose de pas forcément glop. D'une certaine manière, ça désigne les forces du Mal ou du moins leur représentant, chargé de détruire la civilisation en encourageant son effondrement par la sédition et l'abandon de la foi.

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Tel est mon bon plaisir.

Oui, et puis on confond un peu trop facilement la "Nature" (notamment le minéral) et le "Vivant". Un rocher n'est pas vivant, il est par nature hostile.
Ce sont les bébêtes et les plantes qui nous sont bénéfiques. C'est donc le "Vivant" qu'il faut protéger et défendre, pas la "Nature".
Mais c'est un autre débat.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

J'y ai pensé aussi (enfin, ma femme me l'a fait remarquer), sauf que pour moi ce n'est pas le représentant des forces du mal, car le bien et le mal n'existe pas dans l'absolue. Et s'il on aime plus la Vie que l'Homme alors la Réponse peut être le "bien". Il me semble d'ailleurs qu'elle s'attache à détruire la civilisation et leur dirigeants plutôt que les êtres humains.

Un mal pour un bien, comme ont dit.

Mouais... pas convaincu par cette séparation. Sans rocher pas de terre, sans terre pas de vivant... et le magnétisme?
Si tu contient des minéraux dans ton corps, ils font partis du vivants ou pas?

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ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande

Alors non, dans la geste arthurienne comme dans l'ensemble de la matière médiévale, le Bien et le Mal existent puisque c'est le sujet de fond; nous sommes à une époque qui sort de la période d'or des patristiques qui est celle de la confirmation du christianisme sur le territoire des ruines de feu l'Empire Romain. De cette toile de fond chrétienne va surgir toute une littérature qui évoluera vers la littérature courtoise et dont la matière de Bretagne est un avatar. Et cette période patristique associée aux troubles politiques issus des grandes migrations va renforcer le christianisme qui reste non seulement religion d'Etat mais qui va imposer son Pouvoir aux Etats, à commencer par l'Etat Franc (moyennant un échange de bons procédés qui perdureront jusqu'à la Révolution).

Dans ce contexte, il y a le Bien et il y a le Mal puisque c'est la structuration de la nouvelle société. Et c'est dans ce cadre là qu'il faut concevoir la Réponse et sa réponse qui est Dieu. La Réponse en tant qu'antagoniste qui s'incarne en Méléagan dans la matière bretonne est un avatar de Satan qui, tu as raison ne cherche pas à détruire les humains, mais leur civilisation en s'attaquant à leurs trois piliers que sont le socle social, le socle politique et le socle religieux. D'ailleurs, il est intéressant de constater que Méléagan est parfois un chevalier déchu comme Satan est parfois un ange déchu; dans cette vision, se révèle la dimension christique du roi Arthur et la dimension apostolique des chevaliers en miroir des apôtres.

Cette analyse vous a été fournie par le Laboratoire de Littérature Médiévale.

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Tel est mon bon plaisir.

Toujours est il que le texte intégral de la signature de fdm est superbe!

Le réchauffement climatique franchit la barre du 1°C (LEDEVOIR)

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