Landry a écrit:
Quelques trucs lâchés rapidement. Dégoûté de ne pouvoir tout lire d'un fil riche où différentes opinions fondées peuvent peut-être enfin s'entendre.
Dégoûté par la casse sur le patrimoine, la casse en général qui discrédite.
Ensuite, ensuite, ensuite... Que de belle récupération de la part de nos autorités... Ça m'amène une belle réflexion.
Quand un préfet déclare : "des violences jamais vues à Paris". Il oublie que c'est notre histoire. Que la France a été la violence, pratiquement tout le temps.
Qu'elle a construit ses modèles stables grâce à la violence. Souvent. Nos libérations, aussi.
Qu'en face, côté gouvernement, en 1871, les grands bourgeois, ont vendu la France puis fait exécuter + de 20 000 Communards dans les rues de Paris.
Que des autorités aux ordres de la bourgeoise Vichy ont parqué (combien déjà ?) des milliers de juifs parisiens dans le Vel d'Hiv puis distribué un aller-retour pour l'au-delà.
C'est un chouia plus violent, ces deux trucs là, juste ces deux là, par exemple.
À force de donner des coups de canif dans le contrat social on le rompt. Celui qui n'a connu que les 30 glorieuses, puis la lente, douce descente s'étonne.
En rompant le contrat social on renoue. On renoue avec l'Histoire de France. Bienvenue en France, marcheurs aux mémoires courtes, aux idées courtes et aux carrières déjà condamnées.
Bien évidemment, conforme à ses chois avérés, Landry passe bien vite sur le vandalisme de l'Arc de Triomphe pour le classer dans la colonne profits et pertes de tout mouvement révolutionnaire fondateur. Bien que le déplorant il le valide. Mais il se condamne dans le même temps à justifier les futures exactions populaires fidèles aux schémas passés de 1830 et de 1848. Mais souiller l'Arc de Triomphe a-t'il pour lui la même portée symbolique que d'abattre la Bastille?